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30 jours/30 équipes : Phoenix Suns

NBA – Attendus parmi les principaux prétendants la saison passée, les Suns ont déçu et ont réagi durant l’intersaison.

La preview 2024/25 des Phoenix SunsAvec des débuts en fanfare pour ce qui est des dépenses, le nouveau propriétaire des Suns Mat Ishbia ne visait que le titre. Son « Big Three » avait fière allure sur le papier mais, dans les faits, les quelques craintes sur Phoenix se sont toutes confirmées ou presque la saison passée. Sans véritable gestionnaire sur le parquet, ni protecteur de cercle, l’équipe de l’Arizona a été loin de celle que l’on pouvait espérer, même sur le plan offensif. Sixième de l’Ouest, « sweepée » dès le premier tour par Minnesota, elle n’aura pas su répondre aux attentes, loin de là.

Alors, l’été a été une nouvelle fois chargé dans le désert. Phoenix a été actif, non pas pour attirer une nouvelle star mais pour former un puzzle plus cohérent autour des pièces déjà présentes, plutôt que d’empiler les joueurs sans réelle cohérence de profils. Premier ajustement de taille, Frank Vogel a pris la porte après seulement une saison sur le banc, faute d’avoir su articuler son escouade. Il faut dire qu’avec une place tout juste arrachée dans les dix meilleurs « Offensive Rating » avec Kevin Durant, Devin Booker et Bradley Beal, le jeu proposé par Phoenix a trop souvent été balbutiant par rapport à la force de frappe espérée de son effectif.

Arrive à bord Mike Budenholzer, ses deux trophées d’entraîneur de l’année, et surtout son sacre NBA avec les Bucks en 2021, aux dépens de Phoenix. Avec le technicien de 55 ans, la franchise s’est offerte une identité offensive claire, avec du spacing, du tir extérieur à foison, et du rythme, bien plus que les Suns ronronnants de 2024.

Coach « Bud » pourra s’appuyer sur un roster rééquilibré avant même son arrivée. L’équipe manquait d’un meneur gestionnaire, qui saurait s’effacer au profit des stars ? Elle en a récupéré deux pour le prix d’un avec Tyus Jones et Monte Morris, deux des références de la ligue du ratio passe/turnover. Tyus Jones devrait être intégré dans le cinq de départ dans un rôle de maestro qui lui convient bien, même s’il ne serait pas surprenant de le voir évoluer tantôt avec le trident « KD » – Booker – Beal, tantôt avec un ou deux des trois joueurs au gré des rotations.

Le banc s’est aussi densifié avec le seul Eric Gordon comme perte significative, la signature du vétéran Mason Plumlee et les prolongations de Royce O’Neale ou Josh Okogie. Les rookies Ryan Dunn et Oso Ighodaro devraient avoir le droit aux miettes, même si Dunn pourrait rendre des précieux services sur de courtes missions défensives.

LES MOUVEMENTS DE L’ÉTÉ

Arrivées : Jalen Bridges (two-way), Ryan Dunn, Collin Gilespie (two-way), Oso Ighodaro, Tyus Jones, Monte Morris, Mason Plumlee, TyTy Washington Jr (two-way)

Départs : Udoka Azubuike, Drew Eubanks, Eric Gordon, Saben Lee, Nassir Little, David Roddy, Isaiah Thomas, Ish Wainright, Thaddeus Young

LE JOUEUR À SUIVRE : BRADLEY BEAL

Malgré les résultats insuffisants, Devin Booker et Kevin Durant sortent d’une belle saison individuelle, confirmée durant l’été avec Team USA. À leurs côtés, Bradley Beal ressemble à un intrus dans ce trio.

L’ancien joueur des Wizards a passé son année à chercher réellement sa place, tout en luttant avec un organisme qui ne le laisse décidément jamais tranquille (53 matchs joués, 30 rencontres manquées en moyenne par an sur ses cinq dernières saisons). « Je n’ai jamais vraiment réussi à trouver mes marques correctement et à suivre l’équipe » admettait-il lors de la reprise et du media day.

Car si inscrire 18 points n’a rien de déshonorant pour une troisième option offensive, Bradley Beal n’avait plus connu de moyenne aussi basse depuis 2016, une éternité. La nécessité de tenir la mène par séquences n’a pas aidé, et l’arrière a au moins soigné son efficacité avec des records en carrière à 51.3% au tir et 43% de loin.

Mais le triple All-Star a tout simplement été moins dangereux et agressif qu’un attaquant de son calibre se doit d’être. À lui et à Mike Budenholzer de corriger le tir pour vraiment intégrer Beal dans ce « Big Three », et non comme un complément trop onéreux (50 millions de dollars) filant petit à petit vers son déclin physique, à 31 ans.

Moyenne d’âge : 28,9 ans

Masse salariale : 216.6 millions de dollars (1er)

L'effectif 2024/25 des Phoenix Suns

LE SCÉNARIO IDÉAL

Reprenez les promesses nées avant la saison passée, ajoutez-y une bonne dose d’équilibre supplémentaire, et une pincée d’efficacité dans le jeu avec la patte Budenholzer et vous obtenez la recette d’une des équipes au potentiel le plus excitant de la ligue. Toute équipe avec des scoreurs comme Kevin Durant et Devin Booker ne peut que donner des sueurs froides à la concurrence. Et pour peu que Bradley Beal se rapproche du niveau All-NBA qu’il a pu afficher durant ses meilleures années à Washington, alors les Suns pourraient compter sur une des meilleures attaques de la ligue. Ni plus, ni moins.

Le style du nouvel entraîneur de Phoenix a d’ailleurs tout pour plaire à d’autres joueurs de l’effectif. Déjà meilleur pourcentage de la ligue la saison passée à 3-points, Grayson Allen pourrait tirer bénéfice du jeu autour de l’arc prôné par l’ancien technicien des Bucks. Royce O’Neale, le revenant Damion Lee, voire Jusuf Nurkic, qui n’hésite pas à s’écarter davantage en sélection bosnienne, collent aussi à l’identité du nouveau coach. Avec le tandem Jones – Morris à la baguette pour contrôler davantage et mettre les stars dans les meilleures dispositions, les Suns ont pour plafond les sommets de l’Ouest.

Kevin Durant Bradley Beal et Devin Booker avec les Phoenix Suns

LE PIRE SCÉNARIO

Oui, la signature de Tyus Jones a tout de la bonne idée. Mais verra-t-il seulement le ballon pour pouvoir développer son jeu ? Les Suns restent construits autour de trois joueurs d’élite qui ont besoin du cuir pour atteindre leur plénitude. L’équilibre entre distribution et prise d’initiative individuelle risque de prendre du temps, sans garantie de parvenir à un résultat probant. Et si le vide à la mène a été en théorie réglé, la défense, elle reste un mystère. Mike Budenholzer va devoir faire des miracles pour faire avec Jusuf Nurkic le même coup qu’avec Brook Lopez, devenu un des meilleurs derniers remparts de la ligue à Milwaukee.

Une nouvelle saison sans briller, ni progresser serait un gros échec, alors que la fenêtre de tir de ce que devait être cette « Superteam » va se refermer à vitesse grand V, entre les 36 ans de Kevin Durant et une masse salariale déjà dans le rouge écarlate. Et sans véritable variable d’ajustement.

CONFÉRENCE OUEST
15 – Blazers 14 – Jazz 13 – Spurs 12 – Rockets 11 – LA Lakers
10 – LA Clippers 9 – Pelicans 8 – Warriors 7 – Kings 6 – Grizzlies
5 – Suns 4 – … 3 – … 2 – … 1 – …
CONFÉRENCE EST
15 – Nets 14 – Wizards 13 – Pistons 12 – Hornets 11 – Bulls
10 – Raptors 9 – Hawks 8 – Heat 7 – Magic 6 – Pacers
5 – Cavaliers 4 – … 3 – … 2 – … 1 – …

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