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Le fabuleux destin des MVP : LeBron James, King James 1er

lebron james et l'arbitrage

Back to the roots. En mai dernier, LeBron James a cassé le protocole NBA en demandant à ce qu’on lui remettre l’award de meilleur joueur de la Ligue dans son lycée, là où tout a démarré.

Caprice de star ou ultime hommage à St. Vincent-St. Mary ? LeBron James cultive toutes les différences. Surtout celle d’un joueur d’exception.

Contraste saisissant entre la remise du trophée de Most Valuable Player 2008 à Kobe Bryant et la cérémonie à laquelle furent conviés, le 4 mai dernier, joueurs, entraîneurs, profs et étudiants dans un gymnase des années 50, à Akron (Ohio), suite à l’élection de LeBron James comme meilleur joueur NBA 2009. L’ailier de Cleveland a cassé le protocole après avoir appris qu’il laissait derrière lui, au nombre de voix, Kobe Bryant, Dwyane Wade, Dwight Howard et Chris Paul. Pas de remise de trophée à la Q Arena dans la foulée du sweep contre Detroit au 1er tour, non. Ni au practice facilities, comme le veut la tradition. La remise du Maurice Podoloff Trophy s’est effectuée chez lui, au lycée St. Vincent-St. Mary, là où tout avait commencé, dans la banlieue Sud de Cleveland. James a pris la parole pour remercier ses partenaires, ses entraîneurs, sa famille et quelques figures emblématiques de la Ligue comme Oscar Robertson, Magic Johnson et Kareem Abdul-Jabbar, sans oublier Julius Erving, tous « oscarisés » avant lui. Pour le coup, le n°23 des Cavaliers ne battra pas de record. Pas même le record de précocité pour l’attribution du titre de MVP. Ce 4 mai, « The Chosen One », qui n’avait jamais aussi bien porté son surnom, avait 24 ans et 125 jours. Wes Unseld en 1969 (23 ans) et Moses Malone (24 ans et 16 jours) en 1979 avaient fait main basse sur ce titre plus jeunes.

James n’a jamais été un grand orateur. Ça ne l’a pas empêché de tenir le micro sur un podium pendant une trentaine de minutes. Amour, gloire et beauté. « LBJ » était sapé comme un businessman. A sa sortie d’une Ferrari (luxe bienvenu pour ce retour aux sources plein d’humilité ?), sa girlfriend Savannah, ses deux petits garçons et sa mère Gloria n’avaient d’yeux que pour lui. Le nouveau roi de la Ligue s’attache à diffuser l’image d’un joueur simple, limite accessible, alors qu’il ne l’est absolument pas en réalité.

Quand on travaille à Cleveland, on revisite le pire des années Michael Jordan avec un timing d’interviews particulièrement serré. « More than a game » est un documentaire sur les jeunes années de la star qui sort ce mois-ci. James cherche là aussi à montrer le meilleur de lui-même. Quatre copains dont le rêve absolu était de gagner le titre national au lycée. Un film sur l’adolescence où James s’appartient encore, dans le cocon d’une highschool modeste. Celle qui l’a vu grandir avant son départ pour la NBA en 2003. Là où la légende naquit, entretenue par la hype. James n’a jamais oublié d’où il venait. Son attachement à Cleveland et à l’Ohio n’est pas feint. C’est là que se trouvent ses racines. LeBron est un kid d’Akron. Profondément.

« Que son cœur soit toujours ici ne me surprend pas », explique sa mère Gloria.

Il habite toujours Akron et c’est donc là qu’il a souhaité recevoir son premier award de MVP. Comme si la Q Arena ou la NBA formaient un monde qui n’était pas totalement le sien, où il ne s’appartenait pas vraiment. Ou alors était-ce le moment de rendre hommage à tous ceux qui lui ont permis d’être celui qu’il est devenu ?

C’est pourtant dans cet univers hyper médiatisé où enjeux sportifs et enjeux économiques ne font plus qu’un que LeBron James s’est fait sinon un nom, du moins un surnom, celui de « King ». Over the world. N°1 de la Ligue en saison régulière. Médaillé de bronze aux J.O. d’Athènes en 2004. Médaillé de bronze au Mondial 2006 au Japon. Champion olympique en 2008 à Pékin. Dwyane Wade, qui a partagé ces instants de bonheur au sein du Team USA et qui a succédé à LeBron comme meilleur marqueur de la Ligue, est heureux pour lui. Sincèrement.

« Toute l’année, j’ai dit que LeBron était le MVP de cette Ligue. C’est un gars qui revenait dans les conversations chaque saison au moment des votes. Il l’a remporté parce qu’il était le plus fort et qu’il a conduit son équipe au meilleur record de la Ligue. »

Personne sur le circuit NBA, excepté Charles Barkley qui avait pris fait et cause pour Kobe Bryant (peut-être un contentieux à régler avec « LBJ »…), n’a émis la moindre objection. Paradoxalement, d’après le sondage de « Sport Illustrated » dont nous nous faisions l’écho, ce n’est pas forcément le joueur que les basketteurs NBA aimeraient avoir en priorité dans leur équipe. Beaucoup le regretteront car James est appelé à dominer la Ligue dans les années futures. Surtout avec une ligne de stats pareille : 28.4 points, 7.6 rebonds et 7.2 passes. Michael Jordan avait mangé son pain noir dans les années 80 avant de connaître la consécration. LeBron semble subir le même supplice vingt ans plus tard. Un seul voyage en Finales et des échecs répétés en playoffs, même avec le meilleur bilan en saison régulière. Evidemment, les affiches XXL de Nike avec le slogan « We are all witnesses » (« Nous sommes tous témoins ») font jaser. On glousse en reformulant le message publicitaire : « Fail. We are all witnesses » (« L’échec. Nous sommes tous témoins »).

Trop de prétention chez LeBron ?

« Je me suis toujours fixé comme but de rendre mes partenaires meilleurs. La saison passée, j’ai sans doute mieux communiqué avec eux. J’ai essayé d’être un peu plus leader. La façon dont je joue les implique naturellement. J’adore passer. Je ne suis pas un joueur égoïste. »

Les cinq coaches qui l’ont entraîné depuis ses débuts – Keith Dambrot et Dru Joyce au lycée entre 1999 et 2003, Paul Silas, Brendan Malone et Mike Brown à Cleveland – parlent tous d’un joueur généreux, jamais avare d’efforts, très constant et avec une soif de vaincre impressionnante. D’ailleurs, James se dit engagé dans une mission.

« Devenir un homme meilleur dans la vie, un joueur de basket encore plus performant, un modèle toujours plus parfait, un père plus attentionné, comme un partenaire, un ami. Ma mission est loin d’être terminée. »

A Cleveland ou ailleurs, sachant qu’il sera en fin de contrat en juin 2010. Après le cauchemar des Finales 2007 (0-4 contre San Antonio), LeBron a rebondi. L’histoire retiendra qu’en 2009, il a établi le record de la franchise de Cleveland (66-16), n°1 de la saison régulière, et obtenu le titre de MVP. En attendant mieux.

Titre de MVP : 2009

Nombre de matches NBA : 472

Nombre de points en carrière : 12 993

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