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Le fabuleux destin des MVP : Larry Bird, quand l’histoire devient légende

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Si on voit de moins en moins le visage de Larry Bird du côté du Conseco Fieldhouse d’Indianapolis, c’est que cette légende du basket américain, aujourd’hui âgée de 52 ans, a besoin de prendre du recul après avoir beaucoup donné. Pour les inconditionnels des Boston Celtics, Bird a été la première vraie superstar de la Ligue. On comprend mieux pourquoi en feuilletant le livre de « Larry Legend ».

Les nostalgiques de la légende se donnent rendez-vous au cœur de l’Indiana, à Terre Haute. Là-bas, on les appelle la « Larry Bird’s Boston Connection ». Une joyeuse bande qui se retrouve dans un hôtel-restaurant où les différents trophées et awards décrochés par la superstar des Celtics durant sa carrière NBA constituent une sorte de musée privé. Pourquoi Terre Haute ? Parce que c’est là que Larry Joe Bird prit sa retraite il y a quelques années, après avoir coaché les Pacers pendant trois saisons, jusqu’en 2000. Le natif de West Baden (Indiana) passe son temps entre la franchise d’Indianapolis, dont il gère les opérations basket, et ce bled du comté de Vigo peuplé de corbeaux où l’herbe est rare… La logique aurait voulu que Bird prolonge son séjour à Boston mais après cinq ans d’attente dans le Massachusetts, l’immortel n°33 comprit que les Celtics ne feraient jamais appel à lui suite à la nomination de Rick Pitino comme président puis head coach. Alors « Larry Legend » boucla définitivement ses valises en 1997, là où tout avait commencé au tout début des seventies.

Springs Valley. Un lycée perdu dans une petite ville de 2 000 âmes, French Lick. Le gymnase accueille quasiment toute la population les soirs de match. Ralenti par une sérieuse blessure à la cheville qui lui a fait perdre un an, le jeune Larry met les bouchées doubles durant sa saison junior. Bird devient vite une célébrité locale. Durant sa quatrième et dernière année, ils sont plus de 4 000 à s’entasser dans la salle pour voir le phénomène. La transition avec le college sera difficile. Recruté par le légendaire Bobby Knight, le natif de West Baden loupe totalement son début de saison et finit par quitter les Hoosiers. Pour mieux rebondir à Indiana State, l’expérience avec l’université de Northwood ayant également accouché d’un échec. Dans cette petite fac d’Indiana State, les supporters retrouvent enfin le Bird de Springs Valley. Les Sycamores atteignent la Finale NCAA en 1979. Leur adversaire : Michigan State, pour ce qui sera le premier face-à-face entre Larry Bird et un certain Earvin Johnson. Le blondinet doit s’avouer vaincu mais il aura bien des occasions, plus tard, de se venger.

Rookie of the Year devant Magic Johnson

Les Boston Celtics ont drafté Bird un an avant cette Finale NCAA, en 1978, croyant que Larry les rejoindrait très vite, à l’issue de son année junior. A cette époque et après les fastes années Red Auerbach, la « Green Team » est descendue de son nuage. Lorsqu’ils choisissent Bird, les Celt’s viennent de battre leur record de défaites, qui datait de 1949-50, avec 32 victoires pour 50 revers. Quand le 6e choix de la draft 1978 débarque en ville, Boston s’est encore ridiculisé avec un 29-53 ! L’effet Bird est immédiat puisqu’à l’issue de la saison 1979-80, Boston progresse de 32 victoires (61-21). L’ailier rookie a joué les 82 matches, pris le leadership en termes de scoring (21.3 pts de moyenne) mais aussi aux rebonds (10.4 prises). Et si Magic Johnson signe une magistrale première année chez les Lakers, titre NBA à la clé (plus celui de MVP des Finales), la récompense de Rookie de l’année va à Larry qui dispute cette saison-là le premier de ses 12 All-Star Games.

L’été qui suit est déterminant. Robert Parish arrive au poste de pivot en provenance de Golden State et Kevin McHale est intronisé 6e homme. Avec l’apport du vétéran Cedric Maxwell dans le frontcourt, les Celtics mettent la main sur le titre en juin 1981. Bird est décisif en playoffs, notamment contre Philadelphie, en finale de Conférence, alors que son équipe est menée 3-1. Contre Houston de Moses Malone, l’ailier sophomore est tout aussi irrésistible. Boston s’impose deux fois dans le Texas et plie la Finale en six manches. Avec un tel spécimen, les fans de « Beantown » comprennent que la franchise du Massachusetts va renouer avec son glorieux passé. Les duels Bird-Magic promettent aussi de donner à la NBA une nouvelle dimension. La Ligue lance d’ailleurs un nouveau slogan autour de cette rivalité qui divise le grand public : « NBA action, it’s FAN-tastic ».

En 1982, Bird inscrit son nom pour la première fois dans la All-Defensive Second Team. Il s’est attaché à développer son jeu à partir de la défense. En NBA, il n’y a pas meilleur shooteur que lui. Son adresse, sa défense en un contre un et son sens de l’anticipation en font un joueur ultra-complet. Cette année-là, Bird termine sur les talons de Moses Malone pour le titre de MVP. Mais c’est lui qui se voit décerner le trophée de meilleur joueur du All-Star Game.

Trois titres de MVP d’affilée

Les grands crus Bird arrivent. En 1984, Larry obtient son premier titre de MVP de la saison régulière. Il retrouve Magic en Finales. Une première depuis la perte du titre NCAA avec Indiana State. Ce rendez-vous au sommet est inoubliable. La chaleur qui règne au Boston Garden (sans air conditionné) lors du Game 5 oblige les joueurs à se désaltérer quasiment à chaque remise en jeu ! Dans cette rencontre rebaptisée « Heat Game », Bird score 34 points. La série va jusqu’au 7e match. Le 12 juin, Boston l’emporte 111-102 chez lui. L’ailier des Celtics est sacré meilleur joueur des Finales avec une moyenne de 27.4 points et 14 rebonds. L’année suivante, en 1985, il est toujours aussi injouable. Il tourne à une moyenne de 28.7 points et se voit logiquement décerner un second titre de meilleur joueur de la Ligue. Blessé au doigt en Finales, toujours contre les Lakers, il ne peut empêcher les Celtics de s’incliner en six matches.

La saison 1985-86 sera celle du 16e titre de Boston avec un « Larry Legend » au sommet de son art. Troisième titre de MVP de la Ligue. Troisième titre NBA. Deuxième titre de MVP des Finales. Au passage, il s’adjuge le Three-Point Shootout lors du All-Star week-end, ce qui deviendra une habitude (trois titres consécutifs). Le rendez-vous des Etoiles voit Bird débarquer au locker room et demander à ses adversaires : « Alors les gars, qui va finir 2e derrière moi cette fois ? » Boston clôture la saison 1985-86 avec un record de 67-15. Durant la Finale contre Houston, Larry Bird est proche d’un triple-double de moyenne (24 pts, 9.7 rbds, 9.5 pds). Lors du Match 6 décisif, il compile 29 points, 11 rebonds et 12 passes. Deuxième et dernier award de MVP.

Si ses statistiques personnelles sont supérieures à celles de 1985-86, l’année 1986-87 se révèle décevante pour le n°33 des Celt’s, battu en Finales par les Lakers en six matches. Bird pensait avoir fait le plus dur en finale de Conférence contre le jeu assez violent de Detroit. Mais voilà, Magic tient sa revanche… A bientôt 30 ans, la légende commence à accumuler les pépins. Son dos, notamment, le fait de plus en plus souffrir. Il frôle la barre des 30 points de moyenne sur l’exercice 1987-88 (29.9 très exactement) mais doit baisser pavillon contre Detroit en finale de Conférence, après s’être montré héroïque contre les Hawks de Dominique Wilkins en demi-finales. La saison qui suit est désastreuse. Bird dispute six rencontres seulement. En 1990 et 1991, le triple MVP de la Ligue livre deux années à 75 et 60 matches mais la dernière, en 1992, est un calvaire pour un basketteur de ce calibre. Le vieux renard ne jouera que quatre des sept matches de la série perdue au 1er tour contre Cleveland.

Heureusement, la fin de carrière de cette légende du basket américain est plus glorieuse. Larry fait partie de l’expédition à Barcelone avec une « Dream Team » qui corrige tous ses adversaires un à un. Bird a combattu Magic pendant toute sa carrière. Il s’est retiré avec lui, l’or autour du cou. La boucle était bouclée.

Titres de MVP : 1984, 1985, 1986

Nombre de matches NBA : 897

Nombre de points en carrière : 21 791

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