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30 jours/30 équipes : Cleveland Cavaliers

NBA – Les Cavaliers ont conservé leur noyau dur cet été, mais comptent sur un nouvel entraîneur, Kenny Atkinson, pour parvenir à faire un vrai bond en avant.

La preview 2024/25 des Cleveland CavaliersEnfin, les Cavaliers ont passé un tour de playoffs sans LeBron James en leader. Cela peut paraître peu significatif, mais pas dans l’Ohio où les deux passages du « King » ont aussi été synonymes de terre brûlée à son départ.

Pourtant, la saison 2023/24 a laissé une saveur aigre-douce à Cleveland, avec un air d’inachevé et de plafond de verre encore bien présent. Les Cavs ont beau avoir écarté le Magic, la demi-finale de conférence face au futur champion Boston en a dit long sur l’écart qui sépare encore cette équipe du sommet de l’Est et de la NBA.

Face à un été de dilemmes, les dirigeants des Cavaliers ont choisi de ne pas (encore) toucher drastiquement à leur effectif, mais de lui redonner une chance avec un nouveau capitaine à son bord. L’entraîneur J.B. Bickerstaff a été écarté, remplacé par un revenant, Kenny Atkinson, de retour en tant que coach principal quatre ans et demi après avoir été licencié par les Nets. L’assistant de Vincent Collet en Equipe de France lors des derniers Jeux olympiques ne sera pas totalement dépaysé puisqu’il va notamment retrouver ses anciens protégés Jarrett Allen et Caris LeVert, à l’époque jeunes pousses à Brooklyn et aujourd’hui joueurs importants de l’effectif des Cavaliers.

Kenny Atkinson va pouvoir travailler dans la continuité puisque le chéquier a chauffé cet été pour conserver Donovan Mitchell (150 millions pour trois ans), Jarrett Allen (91 millions sur trois ans), Isaac Okoro (38 millions sur trois ans) et Evan Mobley (224 millions sur cinq ans).

C’est simple, hormis les Celtics, aucune franchise ne possède une masse salariale supérieure à celle de Cleveland… pour la saison 2026/2027 (193,5 millions de dollars) ! Une sacrée marque de confiance pour les joueurs en place, autant qu’une pression supplémentaire pour devenir vraiment compétitif.

Le nouveau technicien des Cavaliers va donc devoir vite imposer sa patte, lui qui avait appliqué aux Nets une recette claire qu’il devrait reprendre : du tir extérieur et de l’attaque du cercle pour aller chercher des lancers-francs à la pelle. Pour la première partie, l’équipe a fait de gros progrès la saison passée, même si la qualité des tirs pris, notamment en isolation, pourrait encore être revue. Pour ce qui est du jeu intérieur en revanche, c’est une autre histoire (28e au nombre de tirs à 2-points tentés par match, 24e au nombre de lancers-francs tentés par match).

LES MOUVEMENTS DE L’ÉTÉ

Arrivées : Jules Bernard, JT Thor (two-way), Jaylon Tyson, Luke Travers (two-way)

Départs : Damian Jones, Marcus Morris

LE JOUEUR À SUIVRE : DARIUS GARLAND

All-Star il y a deux ans avant l’arrivée de Donovan Mitchell, à seulement 22 ans, Darius Garland était vu comme le meneur de l’avenir à Cleveland. Depuis, la cohabitation entre les deux arrières peine à donner encore pleine satisfaction. Car si Donovan Mitchell s’est bien installé comme le patron offensif, et sans discussion, Darius Garland, lui, sort d’une de ses saisons les moins productives en carrière.

Il a ainsi régressé dans tous les domaines : adresse globale, à trois-points et aux lancers-francs, passes décisives (de 7.8 à 6.5 en une saison), points (de 21.6 à 18), le tout en perdant plus de ballons qu’un an auparavant. Le signe d’un joueur pas en pleine confiance, ni en pleine santé, lui qui a encore manqué 25 matchs en 2023/24.

L’arrivée de Kenny Atkinson doit redonner un vent d’air frais à sa jeune carrière, alors que le francophile avait su faire exploser D’Angelo Russell par le passé à ce poste. Les Cavaliers ont besoin d’un Darius Garland menaçant pour peser sur les défenses adverses, même s’il a moins le ballon dans les mains.

Moyenne d’âge : 26,3 ans

Masse salariale : 183,4 millions de dollars (12e)

L'effectif 2024/25 des Cleveland Cavaliers

LE SCÉNARIO IDÉAL

Sous J.B. Bickerstaff, les Cavs ont peu évolué, s’appuyant sur une bonne défense, mais une attaque pas toujours très inspirée. Surtout, Cleveland a connu trop de passages à vide réguliers, face auxquels l’ancien technicien de la franchise avait souvent du mal à s’ajuster. Kenny Atkinson doit arriver avec des idées neuves, lui dont les préceptes offensifs collent mieux à la NBA de ces dernières saisons. On pense notamment à la ligne arrière Garland – Mitchell qui n’y perdrait probablement pas avec un basket plus en mouvement.

Kenny Atkinson a d’ailleurs annoncé la couleur en évoquant Evan Mobley comme pièce centrale en attaque. L’ailier-fort est un bon créateur pour son poste, mobile et le voir dans des situations préférentielles peut enfin le faire décoller à la mesure de ce que semble être son potentiel.

Du jeu huilé avec de bons attaquants, des shooteurs comme Max Strus, Georges Niang ou Sam Merrill exploités à bon escient comme cela a été le cas trop sporadiquement en 2024, et Cleveland pourrait ajouter cette dose de danger et d’imprévisibilité pour compléter son assisse défensive. Cette recette et le talent dans cet effectif peut en faire un client toujours sérieux au Top 4 de l’Est, en dépit de l’émergence du Magic et des Pacers.

Donovan Mitchell et Darius Garland avec les Cleveland Cavaliers

LE PIRE SCÉNARIO

Un effectif bâti pour durer encore quelque temps malgré des résultats parfois en deçà des espérances (et des dépenses), Cleveland a réalisé un vrai pari cet été. C’est d’autant plus marquant que la période faste de la saison dernière, au cœur de l’hiver, a eu lieu alors que Darius Garland et Evan Mobley venaient de rejoindre l’infirmerie pour quelque temps, et que d’autres cadres (Mitchell, LeVert) ont manqué quelques rencontres. Avec moins de prises d’initiative individuelles mais plus de passes et de seconds couteaux mis en avant, les Cavs avaient gagné 23 matchs sur 28 entre mi-décembre et mi-février.

À ne pas changer de logiciel, ils prendraient le risque de rester cette équipe bonne, mais pas assez pour tutoyer les hauteurs. Le tout en restant bloqués financièrement pour un moment, sauf à procéder à des transferts d’envergure plus difficiles à monter. Il va falloir que Kenny Atkinson trouve les bons réglages pour mettre tout le monde sur les bons rails, lui qui était notamment un fervent défenseur d’une attaque équilibrée, même avec l’arrivée des stars à Brooklyn. Quand on sait le climat parfois tendu qui a régné à Cleveland après le All-Star Game, Kenny Atkinson pourrait être mis au défi d’un point de vue communication, une des raisons qui avait poussé les Nets à s’en séparer.

CONFÉRENCE OUEST
15 – Blazers 14 – Jazz 13 – Spurs 12 – Rockets 11 – LA Lakers
10 – LA Clippers 9 – Pelicans 8 – Warriors 7 – Kings 6 – Grizzlies
5 – … 4 – … 3 – … 2 – … 1 – …
CONFÉRENCE EST
15 – Nets 14 – Wizards 13 – Pistons 12 – Hornets 11 – Bulls
10 – Raptors 9 – Hawks 8 – Heat 7 – Magic 6 – Pacers
5 – Cavaliers 4 – … 3 – … 2 – … 1 – …

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