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Mike Budenholzer très ému de coacher à Phoenix

NBA – Originaire de l’Arizona, Mike Budenholzer a pleuré en conférence de presse en évoquant l’héritage de son père, âgé de 94 ans, ancien coach dans un lycée de l’Etat.

Mike BudenholzerC’est très rare de voir un entraîneur pleurer lors de sa conférence de presse d’intronisation. Mais pour Mike Budenholzer, l’émotion était beaucoup trop forte. Dans la salle, il y avait ses amis mais aussi sa famille, dont son père, Vince, âgé de 94 ans. Pourquoi une telle émotion ? Parce que le camp Budenholzer est originaire de l’Arizona, et dans la famille, on est coach de père en fils.

« C’est ahurissant pour moi d’imaginer que je vais devenir l’entraîneur des Phoenix Suns » lance l’ancien coach des Bucks. « Le message le plus important que je veux vous faire passer, c’est que j’aurais entraîné cette équipe même si elle avait été sur la lune. J’aurais entraîné cette équipe si elle avait été en Alaska ou si les joueurs étaient au Danemark … Je serais allé n’importe où pour coacher cette équipe ! ».

Comment tirer le meilleur du trio Beal-Booker-Durant

Deux fois Coach Of The Year, avec Atlanta et Milwaukee, Mike Budenholzer va devoir jouer les alchimistes et tirer le meilleur du trio composé de Devin Booker, Kevin Durant et Bradley Beal. Avec une marge de manœuvre très réduite puisque les finances sont déjà dans le rouge foncé.

« Je suis impatient de travailler avec cette équipe et ces joueurs. Nous avons de très grands joueurs. Et avec de très grands joueurs, il y a de très grandes attentes. Il faut l’accepter » poursuit-il. « J’espère que James (Jones), Josh (Bartelstein) et Mat (Ishbia) savent que mon travail le plus important est de rendre ces joueurs meilleurs, de faire en sorte qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. Il est clair que Devin, Kevin et Brad savent ce qu’ils vont m’apporter tous les soirs, avec tout le respect que je leur dois. C’est une question de vitamines, de travail quotidien. C’est donner (à tous les joueurs) le temps de travailler sur leur métier, sur leur physique, sur les vidéos, c’est leur donner de la confiance. C’est une grande priorité pour nous, dans le staff. »

Sur le plan de l’effectif, se pose évidemment le besoin d’un meneur de jeu. Ni Bradley Beal, ni Devin Booker ne peuvent débuter la rencontre au poste 1, s’occuper de la gestion des attaques et défendre sur le meneur adverse. C’est un autre rôle, et Mike Budenholzer sait qu’il faudra trouver un vrai meneur de jeu.

Faut-il un meneur de jeu ?

« Les discussions ont été excellentes et il ne fait aucun doute que nous devons examiner l’ensemble de l’effectif et parler du meneur de jeu » reconnaît-il. « Je suis sûr que c’est un sujet brûlant ici, que ce soit avec vous, les médias, les joueurs, le front office. Nous devons y réfléchir. Nous devons être capables de jouer sans. Nous devons probablement en avoir un. Nous devons être polyvalents. Nous devons jouer de différentes manières : plus grand, plus petit. Je pense que le poste de meneur de jeu a sa place. »

Mais d’abord, la priorité des priorités, c’est de créer des premiers liens avec son « Big Three ». De leur entente et du respect mutuel dépendra une grosse partie du succès des Suns.

« Ce sont des sortes de junkies, et c’était sympa de voir Devin, Brad et Kevin. Il sera crucial (de construire des relations avec eux) à l’avenir », conclut ainsi Mike Budenholzer. « Ces échanges sont privés et ils sont importants pour moi. La franchise que ces trois gars ont eue avec moi et qu’ils ont partagée avec moi a été formidable. J’espère qu’ils savent qu’ils ont un coach qui va les écouter, qui apprécie leur expérience et leurs connaissances … Je dirais simplement que les discussions sont très saines, très respectueuses dans les deux sens. »

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