Puma a brillamment réussi son retour dans le monde des sneakers depuis le début des années 2020. Parmi ses modèles phares, on retrouve bien sûr la ligne « MB » de LaMelo Ball qui a été un véritable carton commercial.
En parallèle, la marque allemande a réussi un énorme coup en 2021 en choisissant Breanna Stewart pour relancer la mode des chaussures signature pour athlètes féminins. On n’en avait plus vu depuis Candace Parker dix ans plus tôt.
Quatre ans plus tard, force est de constater que Puma a été à l’origine d’une petite révolution. En effet, les « signature shoes » d’athlètes féminins sont plus que jamais à la mode, avec l’éclosion de nouveaux modèles comme la Sabrina de Sabrina Ionescu, la A’One d’A’ja Wilson et en attendant la paire signature d’Angel Reese avec Reebok.
Breanna Stewart garde toujours un temps d’avance alors que sa Stewie 4 est sortie en mars dernier, avec une ligne directrice bien précise : du confort, un maintien poussé à l’extrême et une semelle extérieure qui accroche toujours aussi bien, le tout sans négliger l’aspect design et le soin du détail au niveau des finitions.
>> Acheter la Stewie 4 sur Basket4Ballers
CONFORT GÉNÉRAL
La chaussure taille à la perfection. La paire est facile à chausser, avec notamment une languette généreusement rembourrée et on se sent vite bien avec. La première chose qui ressort est ce sentiment de hauteur dû à la dose de mousse Profoam en guise de semelle intermédiaire, là où la Stewie 3 semblait bien plus « basse ».
Ensuite, ce sont les lacets ultra fins qui contribuent à la singularité du modèle. Un détail qui surprend au début mais dont on s’habitue assez vite. Ils permettent de serrer bien fort et de comprimer le pied au mieux, avec les différents oeillets (eux aussi très fins) qui viennent agir sur le maintien de la totalité du pied.
Le confort général reste de bonne facture, ce dès les premières foulées. Comme sur les modèles précédents, c’est un aspect qui semblait être une priorité pour Breanna Stewart et Puma, et le résultat est là.
Note : 8,5/10
AMORTI
A l’heure où les semelles intermédiaires regorgent de spécificités et nouveaux gadgets pour tenter de trouver les meilleurs compromis entre dynamisme et confort, Puma a opté pour une composition des plus basiques. Exit la mousse « Nitro Foam + », et place à une « simple » mousse « Profoam » pour composer la semelle intermédiaire.
Ce qui fait la spécificité de cette semelle, c’est son épaisseur, qui permet de bien absorber les chocs avec le sol, et offrir suffisamment de confort au niveau du talon notamment, la mousse « Profoam » s’affinant progressivement vers l’avant du pied pour maintenir de la réactivité sur les appuis vifs et le rebond.
Le résultat est assez satisfaisant et confirme qu’un arsenal d’artifices n’est pas forcément indispensable pour disposer d’un bon amorti.
Note : 8/10
TRACTION
Comme pour les précédents modèles de la ligne Stewie, la traction est de très bonne facture. L’adhérence est assurée par une semelle extérieure en caoutchouc à chevrons classique mais efficace.
Et comme pour les autres Stewie, le résultat est là. La paire accroche parfaitement au sol, quel que soit le type d’appui, que ce soit les départs vers l’avant où les appuis latéraux. Comme pour la semelle intermédiaire, pas de fioritures, à part les différents motifs dessinés sous la semelle comme le logo de la joueuse présent sous l’avant du pied.
Note : 9/10
MAINTIEN ET STABILITÉ
C’est sans nul doute le point fort de la paire, et on peut penser que c’est une volonté de la joueuse, qui arrive doucement sur ses 31 ans et qui a déjà eu à composer avec de grosses blessures, comme sa rupture du tendon d’Achille ou plus récemment une opération du genou.
C’est donc un atout « sagesse » à ne pas négliger, la somme des œillets, présents jusqu’à l’arrière de la chaussure, agissant sur la compression de l’ensemble du pied. Paradoxalement, c’est peut-être le maintien du talon qui est le moins bien « assuré ». Pour le coup, les œillets présents à l’arrière de la chaussure font plus office de « gadget » qu’autre chose.
Niveau stabilité également, on ne trouve rien à redire. L’imposante semelle joue également son rôle dans ce sens avec un embout rond à l’avant du pied qui participe aussi à la bonne stabilité de l’ensemble, tout comme le poids de la chaussure, assez « lourde » par rapport à la moyenne (au delà des 400 grammes).
Note : 9/10
FINITIONS ET DURÉE DE VIE
Comme pour les modèles précédents, la Stewie 4 a été soignée au niveau des finitions qui offrent une singularité à chaque paire.
Cette année, l’accent a été mis sur la tige à double paroi, principalement en mesh, sur laquelle les œillets viennent agir sur le maintien, avec pour spécificité des oeillets qu’on retrouve jusqu’à l’arrière de la chaussure.
Parmi les finitions, on peut mentionner le choix des lacets particulièrement fins, et bien sûr quelques touches « perso », comme bien sûr le logo de la joueuse sur la languette, l’inscription « Stewie » sous le Puma au niveau du talon mais également sur la semelle intermédiaire et sous la semelle extérieure ou encore « Tell your story » sur la partie translucide à l’avant de la chaussure
La Stewie 4 ne dispose pour l’instant que de deux coloris disponibles : la version « Prism », que la joueuse a porté hier face au Fever d’Indiana, et qui est censé refléter les « possibilités infinies » contenues dans un rayon de lumière, dans un style arc-en-ciel à dominante bleu, rouge, violet et la « Night Vision », avec une tige en bleu nuit est tachetée de rouge pâle et bleu ciel. Le choix est léger mais la collection pourrait s’étoffer au cours de la saison WNBA, alors que Breanna Stewart reste une tête d’affiche de la ligue féminine, en tant que meilleure scoreuse, deuxième meilleure rebondeuse et troisième meilleure passeuse de la meilleure équipe de ce début de saison, le New York Liberty, champion en titre.
Concernant la durée de vie, on peut questionner la résistance des oeillets qui semblent assez fragiles. Pour le reste, la paire devrait résister normalement à l’usure du temps
Note : 8,5/10
VERDICT DE LA PUMA STEWIE 4
Puma a gardé l’ADN qui a fait le succès de la collection « Stewie » sur cette quatrième version, avec un modèle soigné en termes de design et de finitions, mais aussi des caractéristiques techniques haut de gamme.
La tige a été travaillée, la semelle est classique mais coche tous les critères en terme de confort et de réactivité à pleine vitesse. L’aspect « sécurité » n’a pas été négligé avec un maintien optimal de l’ensemble du pied en point fort principal.
Les trois premiers modèles ont trouvé leur public et il n’y a pas de raison pour que la Stewie 4 déroge à la règle. La Stewie 3 avait été particulièrement mise en lumière l’an passé entre le titre de champion du New York Liberty et la campagne olympique victorieuse de Team USA aux Jeux de Paris 2024. Autant dire que Breanna Stewart va encore devoir briller pour assurer sa promotion. Pour l’instant, l’ancienne joueuse emblématique du Seattle Storm est bien partie pour !
Note : ⭐⭐⭐⭐
Poids de la chaussure (pointure 45) : 440 grammes
Prix : disponible en promo à 96 et 108 euros sur Basket4Ballers
Barème de notation
- – moins ⭐⭐ : déconseillée
- – entre ⭐⭐ et ⭐⭐⭐ : des défauts qui pourront en stopper certains mais des qualités qui en charmeront d’autres
- – ⭐⭐⭐⭐ : paire approuvée et recommandée
- – ⭐⭐⭐⭐⭐ : paire exceptionnelle !
Les derniers tests de Basket USA
Nike : KD 18 – GT Cut 3 – GT Hustle 3 – Book 1 – LeBron 22 – LeBron 21 – KD 17 – Air Zoom GT Jump 2 – Zoom Freak 6 – Air Zoom GT Hustle 2 – Ja 1 – Ja 2 – PG 6
Jordan Brand : Tatum 1 – Tatum 2 – Tatum 3 – Air Jordan 38 – Air Jordan 39 – Luka 2 – Luka 3 – Air Jordan 37 – Why Not .6 – Zion 3
Adidas : Trae 3 – Harden Vol. 8 – A.E. 1
Peak : Peak AW1 – Peak AW2 – Flash 3 – Flash 5
Puma : MB.04 – MB.03 – Rise Nitro – All-Pro Nitro – Scoot Zeros – Stewie 3
New Balance : TWO WXY V4