Pour la saison prochaine, Mark Cuban ne cache pas ses ambitions. Le propriétaire a voulu frapper fort durant l’intersaison et de fait, lui et son general manager, Donnie Nelson, peuvent se targuer d’avoir assemblé l’une des équipes les plus denses de la ligue.
« Avoir des gros scoreurs n’est pas notre but… »
C’est d’ailleurs pour cette raison que l’entrepreneur ne souhaite pas avoir de gros scoreurs dans son équipe pour la saison à venir.
« Je souhaite que personne au sein de notre équipe soit un scoreur à 20 points et plus par match. » a t-il affirmé au Dallas Morning News. « Dirk non plus, je ne veux pas le voir tourner à 20 points ou plus. Sérieusement. Monta peut le faire. Chandler (Parsons) peut le faire. Dirk peut le faire. Richard Jefferson en est capable. Jameer (Nelson) pourrait tourner à 15 points, Raymond (Felton) aussi, si c’était le but, mais ça ne l’est pas. C’est ça qui est bien. »
Et qu’importe si Chandler Parsons et ses 16,6 points par match arrivent à grands coups de dollars, Mark Cuban se fiche de l’impact offensif de sa star en devenir : il veut du collectif.
« Je m’en fous. S’il tourne à 10 points, 8 rebonds et 8 passes, je serai en plein orgasme. Je me fous de combien de points il marque. Je m’intéresse à la manière de bien gérer tout ça. Je pense qu’il serait heureux d’être quelqu’un qui peut marquer 20 points quand on a besoin qu’il le fasse, mais qu’il serait tout autant d’être celui qui peut prendre huit rebonds ou distribuer huit passes également. »
Une philosophie de jeu déjà vue dans l’État ?
La réflexion de Mark Cuban n’est finalement pas étonnante ; l’an passé, l’équipe qui a remporté le titre NBA avait le plus faible top scoreur de la ligue en la personne de Tony Parker (16,7 pts) malgré une attaque rutilante (la 6e de la ligue), ce qui caractérise un jeu offensif fluide, équilibré et des rotations importantes.
« Nous avons quelques gars géniaux qui adorent partager la balle. » a également commenté le propriétaire.
Avec des responsabilités partagées et des hommes en mesure de les assumer, le danger peut venir de partout. Étrangement, ça n’est pas sans rappeler le jeu d’une autre équipe texane…