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Le déluge de 3-points cache-t-il une autre tendance en NBA ?

NBA – Alors que le débat sur le nombre de tirs à 3-points pris par match bat son plein, de plus en plus d’équipes tentent pourtant de nouveau de jouer avec deux intérieurs.

Evan Mobley et Jarrett Allen, symbole du retour des doublettes d'intérieurs en NBA ?Les quatre bannières de champions accrochées au plafond de l’Oracle Arena et du Chase Center portent la griffe de Stephen Curry et de l’influence qu’il a eu sur l’évolution du jeu NBA. Par son poignet, la star des Warriors a ouvert en grand l’ère du 3-points et a repoussé les limites de la définition du demi-terrain dans la Grande Ligue.

Le volume de 3-points n’a ainsi fait qu’augmenter lors des dernières saisons, avec en apothéose du phénomène le sacre des Boston Celtics, équipe la plus prolifique derrière les 7m25 en 2024, en juin dernier. Lors du All-Star Weekend, la question était sur toutes les lèvres. Est-ce qu’il y a désormais trop de tirs à 3-points en NBA ?

La taille compte toujours

L’équipe de Steve Kerr a également popularisé le « small ball » en décalant Draymond Green au poste de pivot. Que ce soit avec le « Death Lineup » de 2015 et 2016, ou le « Hampton Five » suite à l’arrivée de Kevin Durant, la vitesse et la polyvalence de Golden State ont transformé la ligue et on en voit encore les traces dans la NBA d’aujourd’hui.

On entend souvent dire que les équipes NBA se copient entre elles, et que l’équipe qui gagne le titre peut influencer la philosophie de jeu des 29 autres équipes.

Mais pendant que le tir à 3-points fait les gros titres, les Cavaliers caracolent en tête de la conférence Est avec Evan Mobley et Jarrett Allen dans leur raquette. Derrière, les Knicks espèrent pouvoir associer Karl-Anthony Towns à Mitchell Robinson, les Bucks possèdent la paire Giannis Antetokounmpo – Brook Lopez dans leur cinq de départ depuis 2018, et Miami a titularisé le duo Bam Adebayo – Kel’el Ware depuis début janvier.

À l’Ouest, les Wolves ont atteint la finale de conférence avec Rudy Gobert et Karl-Anthony Towns. Memphis a drafté  les 2m24 de Zach Edey pour le mettre aux côtés de Jaren Jackson Jr, et Dallas a choqué la planète basket en se séparant de Luka Doncic pour aller chercher Anthony Davis et le faire jouer en ailier fort aux côtés de Derek Lively II et Daniel Gafford, une fois les trois joueurs de retour de blessure.

Alors que les intérieurs étaient passés au second plan pendant la dynastie des Warriors, ils font donc un retour en force depuis quelques années.

« Ça fait quelques années déjà, » nous confirmait Mark Daigneault lors du « media day » du All Star Game. « Giannis et Lopez, Jaren Jackson a beaucoup jouer en 4 et ça a réussi à son équipe. Boston joue avec deux intérieurs et avaient commencé avec Horford et Robert Williams il y a deux ans. »

Un devoir stratégique

Le Thunder, qui est en tête de la conférence Ouest lors des deux dernières saisons, a recruté Isaiah Hartenstein pour pouvoir l’associer à Chet Homlgren, après avoir souffert face à la taille des Mavs lors des derniers playoffs.

Avec les blessures des deux joueurs, Mark Daigneault n’a pas encore vraiment eu l’occasion de tester cette association mais avoir la possibilité de jouer avec deux intérieurs, tout comme jouer Jalen Williams au poste 5, donne au Thunder une variété de styles qui pourraient faire la différence au printemps.

« Avoir de la taille, ça a ses avantages. Ça a aussi des inconvénients, mais l’amplitude et la hauteur ont toujours des avantages déterminants en NBA, et toutes les franchises essaient de maximiser cet avantage selon leur effectif, » nous explique le coach du Thunder. « C’est ce que nous essayons de faire avec notre équipe et je pense que ce n’est pas forcément une tendance globale mais plus un devoir stratégique pour atteindre notre objectif. »

Cet avantage stratégique a réussi à la plupart des des récents champions : Raptors en 2019 (Gasol/Ibaka), Lakers en 2020 (Davis/Howard/McGee), Bucks en 2021 (Lopez/Giannis), Celtics en 2024 (impact de Porzingis).

Le jeu intérieur et le tir à 3-points sont souvent mis en opposition. Mais ce que nous voyons depuis les dernières saisons est un mariage des deux avec un secteur intérieur qui a bénéficié de l’apport du tir longue distance et de joueurs beaucoup plus mobiles, et aux fondamentaux plus larges.

L’évolution NBA est faite de cycles

Les Cavs sont ainsi passés d’une bonne équipe à une des favorites au titre en trouvant le bon équilibre entre leurs grands et un volume de 3-points élevé, sous la houlette de Kenny Atkinson.

« Ce qui a fait la différence cette saison, c’est un tout petit peu de stratégie mais surtout la confiance de pouvoir jouer avec deux grands quand la plupart de la NBA joue avec cinq joueurs au large, » nous a expliqué Kenny Atkinson, allant même jusqu’à prendre l’exemple des Warriors pour justifier sa croyance dans ce modèle.

« Mon expérience à Golden State a été fondamentale pour moi parce qu’on jouait beaucoup Draymond (Green) et Looney ensemble pour de nombreuses raisons, y compris contrôler le rebond. Et évidemment, nous avions Steph (Curry) et Klay (Thompson). Et à Cleveland, nous avons Donovan (Mitchell) et Darius (Garland), donc ce parallèle m’a beaucoup aidé tactiquement et pour aider mes joueurs à croire en notre potentiel collectif. »

Le jeu NBA continue donc son évolution, avec ses modes et ses tendances. Le rebond offensif, qui n’était plus une priorité de beaucoup de coachs pendant de longues années, revient ainsi particulièrement en force.

Propos recueillis à Oakland.

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