Stephen Curry : « C’est une soirée parfaite, mon frère a bien joué et on a gagné »

Pour la première fois de l’histoire, deux frères s’affrontent en finale de conférence, et le duel entre Stephen et Seth Curry a atteint des sommets cette nuit avec de nombreuses situations de un-contre-un, alors que le petit frère, auteur de 16 points, a fait mieux que se défendre.

« C’est l’une des plus expériences les plus cool que j’ai pu vivre face à lui » a reconnu Steph Curry en conférence de presse. « On en a parlé et il a été incroyable ce soir. Vous savez, à chaque minute qu’il a passé sur le terrain, c’était une peste. Il a mis de gros 3-points dans le 3e quart-temps à des moments importants, et pour mes parents, et on en a parlé, les deux derniers matchs doivent être très éprouvants nerveusement, mais ça se termine parfaitement : Seth a bien joué et on a gagné » (rires).

Draymond Green : « Défier son frère en NBA, il n’y a rien de mieux »

Plus sérieusement, Seth Curry a effectivement été une vraie peste, piquant quatre ballons à son frère, tout en apportant des points, alors même que le duo Lillard-McCollum craquait dans la dernière ligne droite. Témoin de cette passe d’armes entre frères, Draymond Green pense à leurs parents…

« En tant que parent, que demandez de plus ? Sonya est incroyable et je l’adore, et pour Dell, qui a joué en NBA, ça doit être quelque chose de complètement différent. On sait tous que l’amour d’une mère est sans équivalent. On voit les images à la télévision : Seth met un 3-points et Dell reste là à sourire et Sonya devient dingue. Je peux imaginer ce qu’ils ressentent… Et puis, il y a Seth et Steph. Ils ont grandi ensemble, à s’affronter, que ce soit dans les jeux vidéo ou dans le jardin sur du un-contre-un. J’ai un grand frère. On se défie toute sa vie. Le faire en NBA, il n’y a rien de mieux. Je vois ça de l’extérieur, et peu importe : je veux que Seth loupe tous ses tirs, et qu’il se fasse détruire par Stephen ! Il a trop bien joué ce soir, et il a été clairement incroyable ! »

Cette rivalité entre frères apporte évidemment son lot de trashtalking mais Steph assure qu’il n’y a que du plaisir.

« Il n’y en a pas tant que ça, même s’il y en a… Ça va tellement vite qu’on n’a pas le temps d’échanger. Et puis, évidemment, je l’aime tellement, qu’au final, ça ne reste que du basket. Il a essayé de me perturber sur la ligne des lancers-francs dans le 4e quart-temps, et je sais comment y répondre pour rester concentré sur ce que je fais. Mais c’est plaisant. Plusieurs fois, je me suis retenu car je veux que ça reste de la parlotte, et que je reste concentré sur le match. »