[happy birthday] Kevin Garnett – The Reason is Love

En grande forme depuis le début des playoffs, Kevin Garnett fête aujourd’hui ses 36 ans.

Repositionné pivot par Doc Rivers, suite au manque de grands dans l’effectif de Boston, Garnett vit une seconde jeunesse. Plus rapide, plus adroit de loin et plus technique que les pivots classiques, KG se régale dans cette position. Surtout avec Rajon Rondo comme meneur de jeu.

Flip Saunders, son coach des années Minnesota expliquait récemment qu’il avait toujours considéré Garnett comme un pivot, et que le Big Ticket avait toujours voulu être mesuré à 6 pieds, et non 7 pieds, pour ne pas être catalogué pivot.

En 17 saisons, il n’a pas changé

À 36 ans et après 17 saisons passées sur les terrains de NBA (54 685 minutes !), Garnett est toujours aussi intense, toujours aussi bruyant, toujours aussi insupportable. Avec ce genre de joueur, il faut accepter les bons et les mauvais côtés. Sur un terrain, il n’est plus aussi aérien qu’avant, mais sa technique est plus aboutie, et seul Tim Duncan semble pouvoir le défier techniquement au poste 4.

Joueur collectif avant tout, défenseur technique et vocal, leader, le MVP 2004 est typiquement le joueur que tout le monde aimerait avoir avec soi, et non contre soi.

Un grand joueur, un combattant, une légende tout simplement qui peut se résumer en une tirade, lâchée, après des pleurs, devant John Thompson à la fin de ses années à Minnesota.

« Je n’aime pas perdre. Que l’on joue aux dominos, aux cartes, que l’on fasse des « suicides », tu ne peux pas me battre. Peu importe ce que l’on fait. Je déteste perdre… je déteste perdre. Je me fiche de ce que c’est. C’est mon plus gros problème, je ne peux accepter de perdre. Je ne veux pas accepter de perdre, et je n’accepterai jamais de perdre. Jamais. Personne n’est capable de venir devant mon visage et me traiter de perdant. Jamais. Abandonner ? Cela ne fait même pas partie de mon vocabulaire. »