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Le coin des Français : le bilan complet de la mi-saison

Du All-Star, Rudy Gobert, aux quatre G-Leaguers actuellement chez Mickey, Basket USA propose un tour d’horizon complet des performances françaises à la mi-saison.

La coupure du All-Star Game est arrivée, symbole de la mi-saison. Ce n’est pas tout à fait le cas du côté d’Orlando où la bulle de G-League bat son plein, en préparation pour les playoffs qui démarrent.

Mais c’est évidemment le moment idéal pour tirer un premier bilan des performances des joueurs français qui évoluent aux Etats-Unis. De l’antichambre au rendez-vous des étoiles, on vous propose un tour d’horizon complet des performances tricolores sur les parquets américains.

LES TITULAIRES

Rudy Gobert (14 points, 13 rebonds, 3 contres)

Signé pour le troisième plus gros contrat de l’histoire en décembre dernier, Rudy Gobert a agacé beaucoup de monde aux Etats-Unis, chez les joueurs comme Joël Embiid, mais aussi sur les plateaux de télé américains, que ce soit le Shaq jaloux qui ne cesse de lui envoyer des piques ou les Nick Wright et Chris Broussard clairement anti-Jazz. Et ça ne fait que commencer, car Rudy va encore faire parler de lui au All-Star Game à Atlanta, sa deuxième sélection de suite, et ESPN a même un documentaire qui sort sur le Français ce dimanche…

Mais sur le terrain, le pivot tricolore justifie parfaitement l’investissement consenti par sa franchise de toujours. En double-double de moyenne, pour la cinquième saison de suite, Gobert score certes un peu moins que ces deux dernières années (de 16 à 14 points) mais il est mieux entouré cette saison, dans une équipe du Jazz qui a dominé la conférence Ouest et la NBA, avec le meilleur bilan à la mi-parcours : 27 victoires pour 9 défaites.

Deuxième meilleur rebondeur et deuxième meilleur contreur de la ligue, Gobert est encore et toujours dans la course au trophée de meilleur défenseur. Avec ses 64% de réussite aux tirs, il est diablement efficace en attaque avec son envergure pour les claquettes et les alley oops. Et nouveauté (sur laquelle il bosse depuis plusieurs années), comme face à la Nouvelle Orléans récemment, Gobert peut maintenant rentrer l’occasionnel tir à mi-distance aussi…

Evan Fournier (18 points, 4 passes, 3 rebonds)

C’est sur un plus petit échantillon de matchs (21), à cause d’un lumbago, qu’Evan Fournier est jugé à la mi-saison. Plombé par les blessures, le Magic est avant-dernier à l’Est, à 13 victoires pour 23 défaites, mais l’ailier tricolore est à son rendement de la saison passée, à vrai dire, il fait même un poil mieux avec plus de 18 points, 4 passes et 3 rebonds de moyenne.

Revenu en grande forme pour une série bienvenue de 4 victoires d’affilée pour Orlando, Fournier va devoir garder le rythme, voire accélérer encore, si le Magic veut se relancer dans la course aux playoffs sur la fin de saison. Tout en évitant les rechutes avec son dos douloureux…

« Pour le dos, c’est délicat, parce que parfois tu te sens bien, d’autres fois non. Je suis dans une situation difficile pour être honnête, c’est pour ça que je ne prends pas une soirée pour acquise. »

Nicolas Batum (9 points, 5 rebonds, 2 passes)

Tombé à 4 points, 4 rebonds et 3 passes de moyenne la saison passée au bout du banc des Hornets, Nicolas Batum a retrouvé du temps de jeu, des victoires, et forcément le sourire en déménageant sur la Côte Ouest et Los Angeles. Titularisé aux côtés des superstars Paul George et Kawhi Leonard, Batum retrouve son rôle de « glue guy » qu’il avait dans ses jeunes années à Portland.

Batman fait un peu de tout, avec sa polyvalence des deux côtés du terrain. Auteur d’un tir décisif face à Phoenix, il a enchaîné quatre matchs à 10 points ou plus dont son record de saison à 21 points. Il a également signé un très joli 18 points, 6 rebonds pour aller s’imposer à Miami, sans Paul George ni Kawhi Leonard.

Un petit peu moins saignant en février, avec trois matchs seulement au-dessus de la dizaine, Batum aura pour sûr un rôle déterminant à jouer dans la fin de saison des Clippers. Pour aller loin en playoffs, il leur faudra plus que jamais ses qualités de stabilisateur du jeu. Batum pourra-t-il refaire le coup de son copain, Boris Diaw, passé de Charlotte à un titre avec une équipe de l’Ouest ?

Théo Malédon (8 points, 3 rebonds, 3 passes)

Ainsi placé, juste derrière les trois vétérans français de NBA, Théo Malédon surprend. On ne s’attendait pas forcément à voir le jeune meneur de l’Asvel, drafté seulement à la 34e position, aligner de si jolies stats à 8 points, 3 rebonds et 3 passes pour sa campagne de débutant. Mais, avec le Thunder qui joue la carte jeune à fond, Malédon a su saisir les opportunités.

Depuis la fin janvier et son record en carrière à 24 points face à Brooklyn, le rookie français a trouvé son rythme de croisière avec 8 de ses 11 matchs terminés à 10 points ou plus, dont son premier double-double à 13 points, 12 passes pour battre Trae Young et les Hawks.

A 9 points, 4 passes, 4 rebonds et presque 2 interceptions en tant que titulaire (16 matchs), Théo Maledon se sent bien dans le cinq majeur du Thunder. Plus généralement, il marque des points pour s’inscrire dans le projet à long-terme aux côtés des Canadiens Shai Gilgeous-Alexander et Lu Dort, et puis Darius Bazley et le Serbe Aleksej Pokusevski. Un projet qui prend peu à peu tournure…

Pour ne rien gâcher, Maledon pourra aussi se targuer d’avoir été sélectionné pour Rising Stars Challenge (même s’il n’aura pas lieu). Il est le premier français à s’y inviter depuis Frank Ntilikina en 2018 (et Rudy Gobet avant lui en 2015).

Killian Hayes (5 points, 4 passes)

Drafté très haut à la 7e place, le plus haut pour un joueur français, Killian Hayes a débuté sa carrière NBA dans le cinq des Pistons. Plutôt pas mal pour démarrer mais au final, cette place de titulaire fut plutôt un cadeau empoisonné.

Alors, il y a évidemment sa blessure à la hanche, une déchirure survenue début janvier face à Milwaukee, qui a mis fin à son apprentissage, mais à 27% aux tirs dont 25% à 3-points (et 50% aux lancers), Hayes a beaucoup souffert offensivement. Sur sept matchs joués, six se sont finis en défaites et le rookie a atteint une seule fois la barre des 10 points (en 12 tirs), plus 8 passes contre Atlanta.

Absent encore un mois, Hayes serait en train de reprendre l’activité physique avec du tir et des courses. On espère qu’il aura l’occasion de se lâcher un peu dans cette fin de saison pour du beurre à Detroit.

LES REMPLACANTS

Timothé Luwawu-Cabarrot (7 points, 2 rebonds)

Sur le fil du rasoir depuis deux ou trois saisons, repassé par la case G-League, brillant dans la Bulle d’Orlando, Timothé Luwawu-Cabarrot a pu souffler un bon coup quand le 24 février est passé, garantissant sa deuxième année de contrat à 1,8 million de dollars.

Toujours dans son rôle d’énergizer en sortie de banc, TLC est dans ses standards de la saison passée, un tantinet en-deçà en adresse. Il faut dire qu’avec Kevin Durant et Kyrie Irving d’abord et, James Harden maintenant, qui doivent déjà se partager la balle, le Français se rend utile en prenant les espaces et en dégainant sans hésitation à 3-points.

Passé le moment de panique lors de l’échange pour Harden, Luwawu-Cabarrot est donc embarqué dans une équipe bâtie pour le titre, qui vient de terminer très fort, avec 10 victoires sur ses 11 derniers matchs. Comme Batum et Gobert, il a une chance de vivre une fin de saison palpitante.

Frank Ntilikina (6 points, 1 passe)

Après avoir été enterré au bout du banc, voire sorti de la rotation des Knicks, Frank Ntilikina est de retour à l’action, et Tom Thibodeau l’a même récemment relancé dans le cinq. Tant en début de saison sans minutes et bientôt limité par son genou, où il ne fallait pas lâcher, mentalement, que ces deux dernières semaines où il faut garder son sang-froid, et son énergie, il faut s’accrocher en NBA.

C’est un peu le résumé de la jeune carrière de Ntilikina avec les Knicks, et cette saison à nouveau. Enfant chéri par instants, régulièrement relégué sur le banc, le meneur tricolore est actuellement dans un temps fort, avec un match à 13 points, puis un autre à 9 points, deux de suite à 3/3 à 3-points. Dans le même temps, c’est New York qui engrange des victoires (8 victoires en 11 matchs) et figure tout simplement dans le Top 5 à l’Est.

Sekou Doumbouya (4 points, 2 rebonds)

Il avait déclaré en début de saison qu’il y aurait « une grosse différence » cette saison. On a voulu y croire après quelques belles fulgurances durant sa saison rookie, et une intersaison au long-cours remplie de confrontations musclées dans les salles de Los Angeles.

Mais l’éclosion express de Jerami Grant, la gestion délicate du cas Blake Griffin et une commotion cérébrale qui l’a écarté des terrains entre le 11 et le 19 février n’ont pas vraiment non plus aidé le jeune Sekou à traverser sa deuxième campagne plus sereinement que la première, suspendue par une pandémie mondiale.

Avec 6 minutes de moins que lors de sa saison rookie, Doumbouya a logiquement des moyennes moins glorieuses. Il n’a tout simplement pas encore réussi à convaincre Coach Casey de lui lâcher la bride, la faute à un tir encore suspect et des errements défensifs encore trop fréquents. Mais le départ de Griffin enfin acté, l’ancien de Poitiers devrait avoir sa chance.

LE BOUT DU BANC

Adam Mokoka (2 points, 1 rebond)

Apparu à 6 reprises avec les Bulls cette saison, pour un record à 4 points (plus 2 rebonds, 2 passes, 1 contre et 1 interception) en 17 minutes de jeu, Adam Mokoka est actuellement avec les Spurs d’Austin dans la  bulle G-League. Signé en « two way contract » avec Chicago, Mokoka devrait avoir une nouvelle chance dans la rotation NBA, surtout s’il termine fort avec Austin qui jouera les playoffs en G-League.

Killian Tillie (1 point, 1 rebond)

Non-drafté, Killian Tillie s’était rapidement consolé en signant un « two way contract » avec les Grizzlies. Malgré quelques petits pépins de santé, l’ancien de Gonzaga avait semble-t-il séduit son staff. Suffisamment en tout cas pour ne pas encore faire ses valises pour la bulle de G-League. Non, au lieu de ça, il a fait sa première apparition sur un parquet NBA, avec un 3-points pour finir la soirée en beauté. Mais ce n’est que le début…

Vincent Poirier (1 point, 1 rebond)

Déjà scotché sur le banc des Celtics l’an passé pour son arrivée en NBA, Vincent Poirier ne voulait pas faire une deuxième année comme ça, « à applaudir sur le banc« … mais malheureusement, ça en prend encore le chemin (de croix). Un temps annoncé à Oklahoma City, Poirier a finalement pris la direction de Philadelphie. Encore un gros calibre de l’Est, et encore un secteur intérieur bouché, derrière Joël Embiid, Dwight Howard et même Tony Bradley… Dure expérience de la Grande Ligue pour Vincent Poirier, vraiment pas verni.

G-LEAGUE

Axel Toupane (18 points, 8 rebonds, 3 passes)

C’est clairement le leader de la troupe tricolore actuellement en pleine saison du côté de Disney World en Floride. Déjà habitué du circuit G League, Toupane tourne à un très soigné 18 points, 8 rebonds et 3 passes avec son apport défensif coutumier et même un petit zest de brillant, comme sur ce geste de dribble avant le layup. Elément majeur des Warriors qui peuvent viser le titre, Toupane se donne en tout cas une vraie chance de revenir dans un effectif NBA.

Jaylen Hoard (10 points, 5 rebonds, 2 passes)

Non retenu par les Blazers après y avoir signé un « two way contract », Jaylen Hoard a paraphé le même type de contrat du côté d’Oklahoma City. Envoyé dans la bulle, il a pour le moment un rôle de remplaçant sur les postes d’ailiers, avec un rendement tout à fait correct à 10 points et 5 rebonds mais une adresse encore faiblarde derrière l’arc (19%). Ça semble encore un peu juste pour convaincre un staff NBA.

Elie Okobo (9 points, 5 passes, 3 rebonds)

Passé des Suns aux Nets, en rétrogradant d’une division, Elie Okobo a également un « two way contract » avec les Nets. Lui aussi a un rendement correct mais rien ne saute vraiment aux yeux. Au contraire, ce qui peut déranger, c’est qu’il shoote à 38% dont 31% à 3-points. A part pour son tir clutch en ouverture de tournoi, Okobo est passé relativement inaperçu avec Long Island.

Pourcentage Rebonds
# Joueur Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
1 Victor Wembanyama SAS 71 29.7 46.5 32.5 79.6 2.3 8.4 10.6 3.9 2.2 1.2 3.7 3.6 21.4
2 Rudy Gobert MIN 76 34.1 66.1 0.0 63.8 3.8 9.2 12.9 1.3 3.1 0.7 1.6 2.1 14.0
3 Bilal Coulibaly WAS 63 27.2 43.5 34.6 70.2 0.9 3.2 4.1 1.7 2.2 0.9 1.4 0.8 8.4
4 Killian Hayes DET 42 24.0 41.3 29.7 66.0 0.3 2.6 2.8 4.9 1.8 0.9 1.2 0.5 6.9
5 Evan Fournier DET 32 18.1 35.7 25.4 80.6 0.2 1.7 1.8 1.5 1.5 0.9 0.7 0.2 6.9
6 Nicolas Batum PHI 60 25.5 45.3 39.5 71.4 1.2 3.0 4.1 2.1 1.8 0.8 0.7 0.6 5.3
7 Ousmane Dieng OKC 33 11.1 42.2 30.0 87.5 0.3 1.2 1.5 1.1 0.7 0.2 0.6 0.2 4.0
8 Rayan Rupert POR 39 16.2 33.5 35.9 76.0 0.6 1.7 2.4 1.6 1.4 0.3 0.8 0.1 4.0
9 Sidy Cissoko SAS 12 11.7 48.5 8.3 80.0 0.7 1.2 1.8 0.8 1.5 0.6 0.3 0.3 3.8
10 Theo Maledon PHX 17 12.5 28.6 16.7 93.3 0.2 1.2 1.4 1.6 1.2 0.4 1.1 0.0 3.5
11 Moussa Diabate LAC 11 5.8 52.6 0.0 64.3 1.4 0.8 2.2 0.4 0.4 0.5 0.2 0.1 2.6
12 Olivier Sarr OKC 15 6.5 57.9 33.3 66.7 0.7 1.7 2.4 0.1 1.2 0.0 0.2 0.5 2.3
13 Frank Ntilikina CHA 5 8.6 11.1 12.5 100.0 0.2 1.0 1.2 0.8 0.8 0.0 0.2 0.0 1.0
14 Malcolm Cazalon DET 1 2.6 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0 0.0

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