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[Preview 2019/20] Le Jazz est là

Les joueurs de Salt Lake City ont répété leurs gammes depuis trois ans. À coups de grands renforts, les voilà aujourd’hui dans la cour des grands.

Comme chaque année, Basket USA propose une présentation de la saison NBA et des 30 franchises sous la forme d’un compte à rebours, de la 30e place à notre favori pour le titre de champion NBA.

Après les Lakers, on continue de grimper dans la hiérarchie à l’Ouest avec la franchise de Salt Lake City, qui sort renforcée de l’intersaison avec notamment l’arrivée du précieux Mike Conley.

L’APPÉTIT VIENT EN MANGEANT

Voilà maintenant plus de vingt ans que les fans du Jazz attendent le retour de leur équipe préférée en finale NBA. Depuis trois saisons, les hommes de Quin Snyder ont pris la bonne direction et ont déjà accompli un beau parcours. Il y a eu l’effet Gordon Hayward qui a ensuite rejoint Boston, bien sûr la montée en puissance de Rudy Gobert, désormais auréolé de son double titre de meilleur défenseur de la ligue, puis l’éclosion Donovan Mitchell, qui a permis aux Jazzmen de franchir un nouveau cap.

Pour ce dernier, le déclic s’est produit dès les playoffs de sa saison rookie, lorsque l’arrière a permis à Utah de sortir Oklahoma City sans l’avantage du terrain, tournant à 28.5 points de moyenne avec notamment un Game 6 à 38 points. Malgré un début de saison compliqué, « Spida » a confirmé son potentiel en deuxième partie de campagne, même si l’aventure en postseason a été réduite à une série, encore perdue face aux Rockets (4-1).

De quoi tout de même mettre l’eau à la bouche à toute une franchise qui a fait le nécessaire cet été pour mieux entourer son duo Mitchell-Gobert afin de pouvoir viser plus haut.

UN RECRUTEMENT INTELLIGENT

Avec les arrivées de Mike Conley, Bojan Bogdanovic, Jeff Green et Ed Davis, Utah a ainsi changé de statut durant l’intersaison et peut désormais légitimement se mêler à la lutte pour le titre. Le retour sur terre des Warriors et le fait que le chemin soit désormais plus ouvert pour y parvenir jouent également en faveur du Jazz, même si la conférence Ouest s’annonce toujours aussi relevée et dense.

« Je le sens… et c’est toujours dans un coin de ma tête. Je joue tous les ans pour gagner le titre, et je sens que les planètes s’alignent et qu’on y sera très bientôt » avait déclaré Rudy Gobert en juin dernier. « Je pense que l’Ouest reste très compliqué. Evidemment, les Warriors ont quelques blessés et on ne peut pas s’en satisfaire. Mais c’est le sport, et tout d’un coup, tout le monde a le sentiment que c’est davantage ouvert et tout le monde pourrait augmenter son niveau ».

Le cinq majeur semble très complet entre l’apport de Mike Conley, venu remplacer Ricky Rubio, qui constituera une menace constante pour les défenses adverses et Bojan Bogdanovic, un autre poison dont il faudra se méfier, particulièrement derrière l’arc, le Croate ayant bouclé ses deux dernières saisons à 40.2% et 42.5% à 3-points.

LE TOP 4 EN LIGNE DE MIRE

Deux gros renforts pour épauler Donovan Mitchell, le « go-to-guy », Joe Ingles, le Boris Diaw australien et Rudy Gobert, la tour de contrôle. Le banc est lui aussi monté en grade avec notamment l’arrivée d’Emmanuel Mudiay qui vient en renfort d’un Dante Exum souvent blessé et donc de Jeff Green et Ed Davis, deux talents offensifs, sans oublier une autre gâchette nommée William Howard, qui a déjà pointé le bout de son nez en présaison.

Comme le dit si bien Rudy Gobert, les planètes sont alignées pour qu’Utah réalise une grosse saison, à batailler pour le meilleur spot dans le Top 4 à l’Ouest et parvienne à aller loin en playoffs. À Quin Snyder de faire jouer à tout le monde la même partition. Le Jazz est là et peut-être bien pour longtemps.

LES MOUVEMENTS DE L’ÉTÉ

Arrivées : Mike Conley (Jazz), Emmanuel Mudiay (Knicks), Nigel Williams-Goss (Olympiakos), Bojan Bogdanovic (Pacers), Jeff Green (Wizards), Ed Davis (Nets)

Départs : Ricky Rubio (Suns) Raul Neto (Sixers), Thabo Sefolosha (Rockets), Jae Crowder (Grizzlies), Grayson Allen (Grizzlies), Kyle Korver (Grizzlies), Derrick Favors (Pelicans), Ekpe Udoh (Beijing Ducks).

LE JOUEUR À SUIVRE : MIKE CONLEY

Il manquait une deuxième arme offensive à Utah pour soulager un Donovan Mitchell forcé à en faire parfois trop, afin d’intégrer le Top 4 de la Conférence Ouest. Le Jazz a donc frappé fort en dépouillant Memphis de son dernier rescapé du « Grit & Grind ». Même s’il a notamment fallu lâcher Grayson Allen, Kyle Korver, Jae Crowder et un futur premier tour de Draft protégé en 2020, la franchise de Salt Lake City récupère un Mike Conley qui arrive dans la force de l’âge (32 ans depuis vendredi) après avoir réalisé sa meilleure saison au niveau statistique, que ce soit aux points (21.1 points par match), à la passe (6.4) ou encore au rebond (3.4).

Scoreur solide, le meneur de jeu est aussi un défenseur aguerri (élu dans la NBA All-Defensive Second Team en 2013) et possède surtout une belle expérience de la postseason avec 56 matchs de playoffs disputés en carrière (deuxième joueur le plus expérimenté dans le domaine derrière Jeff Green et ses 60 apparitions). Mais de toutes les qualités que possède Mike Conley, c’est la mentalité de « winner » que retient son nouveau coéquipier Rudy Gobert.

« J’ai toujours adoré son esprit de compétition. C’est un gars qui joue pour gagner. C’est quelqu’un d’altruiste mais toujours très agressif. Pour moi, c’est un winner. J’ai eu l’occasion de parler un peu avec lui, et je pense qu’il veut vraiment gagner un titre, et il veut nous aider dans le même temps. Ça va être une super relation ».

Son entente avec le pivot français sera l’une des clés de la réussite de la saison du Jazz. Si tout se passe bien, voilà un axe 1-5 qui pourrait faire des dégâts des deux côtés du parquet.

MOYENNE D’AGE : 26.2 ans

MASSE SALARIALE : 118.1 millions (25e sur 30)

SI TOUT VA BIEN

Le trio Conley-Mitchell-Gobert trouve très rapidement ses marques, avec un Donovan Mitchell toujours plus incisif et qui profite de plus d’espaces. Les autres ajustements réalisés cet été portent également leurs fruits. Le Jazz part très fort et s’installe dans le Top 4 de la conférence Ouest jusqu’au bout.

En playoffs, les qualités défensives de l’équipe de Quin Snyder font la différence et l’expérience de Mike Conley s’avère précieuse pour permettre au Jazz de franchir plusieurs tours et de pouvoir viser très, très haut…

SI TOUT VA MAL

Toujours fragile, Mike Conley est de nouveau gêné par son talon et son adaptation est donc compliquée. L’entame de la saison est difficile et Utah doit se battre lors des mois suivants pour rattraper son retard loin du Top 4.

Sans l’avantage du terrain au premier tour, dans une NBA où les attaques prennent de plus en plus le pas sur les défenses, le Jazz n’a toujours pas les armes pour aller loin en playoffs, le collectif de Quin Snyder se grippant encore face à des équipes capables de mieux utiliser le « small ball » et d’étirer au maximum le jeu.

CONFERENCE EST
15 – Hornets 14 – Cavaliers 13 – Wizards 12 – Knicks 11 – Bulls
10 – Hawks 9 – Pistons 8 – Heat 7 – Raptors 6 – Magic
5 – Pacers 4 – Nets 3 – Celtics 2 – 1 –
CONFERENCE OUEST
15 – Grizzlies 14 – Suns 13 – Thunder 12 – Wolves 11 – Kings
10 – Pelicans 9 – Mavericks 8 – Spurs 7 – Blazers 6 – Warriors
5 – Rockets 4 – LA Lakers 3 – Jazz 2 – 1 –


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