Réputée pour son ambiance paisible et chaleureuse, San Francisco (et la baie d’Oakland) dispose d’une équipe à son image. La décontraction typique de la Californie est de mise chez les Warriors, qui compensent le rythme effréné de la saison NBA par… de régulières cures de sommeil.
Klay Thompson : « Pour être au sommet, il faut faire de bonnes nuits… »
En effet, depuis la visite au club d’une experte en sommeil en provenance de Stanford, la franchise met un point d’honneur à recommander à ses joueurs de profiter au maximum de leurs nuits, pour le plus grand plaisir des intéressés.
« Je connais l’importance du repos. Nous jouons une saison tellement longue. J’adore dormir, donc c’est bon d’entendre que si l’on veut être au sommet de ses performances, il faut dormir au moins huit heures, ou au moins essayer de le faire. On ne peut pas traîner de longues heures la nuit, » explique ainsi Klay Thompson à NBA.com.
Soumis à ce rythme intense, aux incessants changements de climat, aux vols long courrier éreintants, les joueurs NBA ne trouvent pas toujours aisément des plages de repos, comme le signalait Paul Pierce au sujet de la longueur des saisons. Suite à sa rencontre avec Cheri Mah, de la clinique des troubles de sommeil de Stanford, Steve Kerr préconise désormais à ses joueurs de s’organiser au mieux pour se prévoir des temps de repos suffisants.
Des siestes plus courtes avant les matchs
« Nous essayons de rester pointus à ce sujet. C’est presque impossible d’être à 100% tout au long de la saison avec tous ces voyages et le reste. Mettez votre téléphone ailleurs qu’à côté du lit, rechargez-le dans une pièce différente de manière à ne pas être tenté de se réveiller au milieu de la nuit et de le regarder. Ne passez pas les vingt dernières minutes avant le coucher à regarder la télé ou votre téléphone. Choisissez un livre, lisez-le, calmez un peu votre esprit, » explique le coach des Warriors.
Afin de maintenir ces nouveaux conseils, le coach n’hésite plus à donner régulièrement des jours entiers sans entraînement à son équipe. Dans le même temps, les athlètes se sont vus aviser de privilégier les siestes de trente minutes avant les rencontres, plutôt que celles longues de deux à trois heures, une habitude fréquente en NBA.