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Preview 2021/22 | Des Clippers sans complexes

NBA – Finalistes de la conférence Ouest, les Clippers vont attaquer la saison sans leur leader, Kawhi Leonard, mais la franchise a l’effectif pour jouer les outsiders jusqu’au bout.

Comme chaque année, Basket USA vous propose une présentation de la saison NBA à venir, franchise par franchise, sous la forme d’un compte à rebours, de la 30e place à notre favori pour le titre de champion. On continue de grimper, et on se rapproche des candidats au titre, ou des principaux outsiders, avec aujourd’hui les Clippers. Finaliste de conférence pour la première fois de son histoire, la future équipe d’Inglewood peut-elle aller plus haut ?

Nuggets et Clippers, même combat ! Ou plutôt même attente puisque les deux formations de la conférence Ouest vont sans doute jouer jusqu’au printemps sans un joueur majeur. Pour Denver, c’est Jamal Murray. Pour les Clippers, ce sera Kawhi Leonard. Dans les deux franchises, on a appris à jouer sans eux, mais ça limite forcément les ambitions en saison régulière, avant éventuellement d’être au complet en playoffs.

Solidité et solidarité

Mais comme les Nuggets, les Clippers ont le potentiel pour faire aussi bien que la saison passée qu’ils avaient terminée à la 4e place à égalité avec… les Nuggets justement. D’autant qu’il y a eu un vrai déclic en playoffs, au moment même où l’équipe perdait son meilleur joueur, Kawhi Leonard. Victime d’une déchirure d’un ligament du genou, l’ancien MVP des Finals avait alors rejoint une infirmerie où on croisait déjà Serge Ibaka, un autre titulaire. Les deux anciens Raptors seront ensuite rejoints par Ivica Zubac. Malgré ces coups du sort, les Clippers ont fait vibrer la NBA en éliminant les Mavericks puis le Jazz, avec d’énormes qualités de coeur, mais aussi collectives.

C’est Rudy Gobert, après l’élimination du Jazz, qui avait le mieux résumé les qualités de son adversaire : « Ils étaient l’équipe la plus dure et la plus soudée. Ils sont restés soudés, en gardant leur style de basket après avoir été menés de 25 points. Ils ont continué à croire en chacun d’eux pour mettre des tirs. On ne peut que les féliciter »

Dès sa première saison, Tyronn Lue a fait oublier son mentor Doc Rivers, et il a réussi à fédérer autour de lui avec une capacité d’adaptation réellement impressionnante, et donc une force mentale qui leur a permis de ne pas sombrer quand ils étaient largement menés. Un vrai contraste par rapport aux années Rivers… L’ancien coach des Cavaliers a passé la saison à bricoler, mais aussi à responsabiliser ses joueurs. Nicolas Batum s’est complètement relevé sous sa coupe, alors que Terance Mann a émergé. Sans oublier Reggie Jackson transformé en playoffs, et bien sûr Paul George qui méritait enfin son surnom de « Playoff P ». L’arrière-ailier des Clippers a tenu l’équipe à bout de bras, et rappelé qu’il pouvait être un vrai « franchise player ». Il faudra compter sur lui dans la course au MVP s’il évolue au niveau des derniers playoffs et si les Clippers restent au contact des meilleurs.

Un groupe quasiment inchangé

Tout ce beau monde est encore là, et finalement l’équipe repart au combat avec un seul départ important, celui de Pat Beverley. Pour remplacer son « pitbull » historique, un revenant, Eric Bledsoe.

Ce n’est évidemment pas du tout le même style, mais ça reste une jolie prise pour compenser ce départ. Eric Bledsoe et Reggie Jackson ont le même profil de « meneur-scoreur », mais le premier est plus complet et plus physique, alors que le second a prouvé en playoffs qu’il pouvait être un leader quand il jouait de façon libéré. Ce ne sont pas des meneurs niveau All-Star mais leur combinaison devrait pouvoir répondre au gratin à ce poste.

Autre arrivée, celle de Justise Winslow qui s’est un peu perdu depuis deux ans à cause de grosses blessures. C’est un « point forward » qu’Erik Spoelstra a baladé sur de nombreux postes à Miami. Il apporte de la polyvalence et de la créativité, et comme Eric Bledsoe, son volume de jeu lui permettra de noircir la feuille et de compenser une partie du gros travail de Kawhi Leonard. À condition d’être rétabli… Même interrogation sur Serge Ibaka qui n’a toujours pas repris même si les nouvelles sont rassurantes.

Mais les Clippers, c’est un groupe de 9-10 joueurs presque interchangeables puisque Tyronn Lue n’a pas peur de jouer « very small ball », et il se dégage une impression de dureté et de solidité de cette équipe, mais aussi de sérieux et d’envie de jouer ensemble. Le genre d’équipe qu’on déteste affronter, à l’image du Heat à l’Est, avec de vieux grognards comme Ibaka, Morris ou même Jackson et Bledsoe. Tant que Kawhi Leonard ne sera pas là, ça ne visera pas le titre, mais au complet, et en bonne santé, il faudra vraiment se méfier de ce groupe qui s’entend bien et qui sait qu’il n’était qu’à deux victoires d’une finale NBA sans trois titulaires !

LES MOUVEMENTS DE L’ÉTÉ

Arrivées : Eric Bledsoe (Pelicans/Grizzlies), Justise Winslow (Grizzlies)
Re-signatures : Nicolas Batum, Reggie Jackson, Kawhi Leonard
Départs : Rajon Rondo (Grizzlies/Lakers), Pat Beverley (Grizzlies/Wolves), Daniel Oturu, Demarcus Cousins

LE JOUEUR À SUIVRE : REGGIE JACKSON

C’est la magie ou le nez des Clippers de récupérer des joueurs coupés pour en faire des titulaires… Lui-même pensait être fini, envisageant de prendre sa retraite anticipée, et finalement, Reggie Jackson s’est retrouvé la saison passée. Exactement comme Nicolas Batum. Parfait comme joker à l’instar d’un Dennis Schroder, l’ancien meneur du Thunder et des Pistons a gagné en maturité mais aussi en régularité et en dureté. Ses playoffs étaient magnifiques dans l’attitude et les résultats, et sa complicité avec Paul George tire l’équipe vers le haut.

Prolongé cet été, il a gagné son pari, et le voilà donc aux commandes d’une grosse cylindrée où il sera le premier Lieutenant de Paul George en attendant le retour de Kawhi Leonard. Ce qui signifie qu’on lui en demandera plus, aux points, à la passe, dans le leadership, mais aussi en défense, ce qui n’a jamais été son fort. Avec Eric Bledoe en relais, ou à ses côtés, il y a là une doublette qui doit être un deuxième moteur pour soulager Paul George.

MOYENNE D’AGE : 27 ans
MASSE SALARIALE : 166,2 millions de dollars (3e sur 30)

LE SCÉNARIO IDÉAL

Sur la lancée de leurs beaux playoffs, les Clippers sont les plus rapides en action, et l’identité est intacte. Malgré quelques coups de moins bien, l’équipe ne se désunit jamais, et les jeunes Terance Mann et Justise Winslow apportent cette touche de folie et d’improvisation pour permettre à Tyronn Lue de disposer d’un groupe encore plus riche, capable chaque soir de s’adapter aux différents adversaires.

Sous les panneaux, Serge Ibaka ne ressent plus aucune douleur au dos, et son impact est immense en défense, mais aussi pour écarter le jeu en attaque. À l’aile, Nicolas Batum reste le maillon indispensable pour fluidifier l’attaque, mais aussi compenser les oublis d’un Reggie Jackson ou d’un Eric Bledsoe dans la vision du jeu. En leader, Paul George affiche des chiffres dignes d’un MVP, et comme Kawhi Leonard revient beaucoup plus tôt que prévu, les Clippers se hissent sur le podium de la conférence Ouest.

LE PIRE SCÉNARIO

C’est encore la santé qui reste le point faible de l’équipe, et Serge Ibaka ne parvient pas à revenir l’intérieur qu’il était il y a deux ans. Sans lui, ni Kawhi Leonard, la défense prend l’eau, et les Clippers manquent de taille et de métier au rebond. Clairement, c’est dur d’aller loin avec un duo Jackson-Zubac sur les postes 1 et 5… Dans une conférence Ouest dense et homogène, la moindre mauvaise série se paie cash, et les Clippers se retrouvent à batailler pour accrocher les playoffs sans passer par le « play-in ». Le retour de Kawhi Leonard, après le All-Star Game, ne change rien puisque l’ailier est ménagé avec un temps de jeu limité et des mises au repos fréquentes.

Après l’avoir prolongé au prix fort, les dirigeants préfèrent qu’il soit en pleine forme pour la saison suivante. Les Clippers n’avaient pas les moyens physiques de se mêler à la course au titre, et le souci, c’est que la prochaine intersaison pourrait être aussi calme puisque seul Serge Ibaka est en fin de contrat.

CONFÉRENCE EST
15 – Magic 14 – Pistons 13 – Cavaliers 12 – Raptors 11 – Hornets
10 – Wizards 9 – Pacers 8 – Bulls 7 – Knicks 6 – Celtics
5 – Hawks 4 – Sixers 3 – … 2 – … 1 – …
CONFÉRENCE OUEST
15 – Thunder 14 – Rockets 13 – Kings 12 – Spurs 11 – Wolves
10 – Pelicans 9 – Grizzlies 8 – Blazers 7 – Mavericks 6 – Warriors
5 – Nuggets 4 – Clippers 3 – … 2 – … 1 – …

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