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Preview 2021/22 | Les Celtics veulent remettre leurs voyants au vert

NBA – Renouvelés de moitié, et emmenés par un nouveau coach, les Celtics entendent faire oublier leur dernière saison, en s’appuyant toujours sur leur duo All-Star, Jayson Tatum – Jaylen Brown.

Comme chaque année, Basket USA vous propose une présentation de la saison NBA à venir, franchise par franchise, sous la forme d’un compte à rebours, de la 30e place à notre favori pour le titre de champion. Et c’est maintenant au tour des Celtics d’être passés en revue, eux qui restent sur une campagne décevante et qui ont procédé à plusieurs ajustements, afin de rebondir.

Et le changement majeur concerne les bureaux de la franchise celte, avec le départ de Danny Ainge. président de Boston depuis 2003 (!), le Dirigeant de l’année 2008 a laissé sa place à Brad Stevens, monté en grade dans l’organigramme des C’s, après huit saisons en tant que coach des joueurs du Massachusetts. Ce qui a, par conséquent, permis à Ime Udoka de décrocher son tout premier poste d’entraîneur principal, lui qui a longtemps roulé sa bosse comme assistant, auprès de Gregg Popovich (Spurs), Brett Brown (Sixers) et dernièrement Steve Nash (Nets).

Sur le terrain, si le trio Jayson Tatum – Jaylen Brown – Marcus Smart n’a pas bougé, impossible d’en dire autant de Kemba Walker et Evan Fournier, partis chez les Knicks. Quant à Tristan Thompson, il s’en est allé aux Kings, laissant le champ libre à Robert Williams, prolongé sur quatre ans comme Marcus Smart. Et ce sont les Dennis Schröder, Al Horford, Josh Richardson et autres Enes Kanter qui amèneront du sang neuf dans les rangs de Boston, qui s’est surtout offert un maximum de marge de manoeuvre, sur le long terme.

Poser les bases de demain, sans compromettre aujourd’hui

Car ces différentes décisions ont avant pour vocation de permettre aux C’s de se relancer, après un exercice 2020/21 raté : 36 victoires et 36 défaites en saison régulière, puis une élimination dès le premier tour des playoffs, face aux Nets (1-4). Sans condamner pour autant l’avenir de la franchise, avec les seuls Jayson Tatum, Jaylen Brown, Marcus Smart et Robert Williams bénéficiaires d’un contrat garanti au-delà de l’été 2023. Et une multitude de monnaies d’échanges intéressantes, car bientôt libres et pas très chères, à leurs côtés…

Reste à savoir qui entourera ce quatuor jeune et complémentaire dans le futur. Une interrogation à laquelle Ime Udoka tentera d’apporter de premiers éléments de réponse en 2021/22. Disciple de Gregg Popovich, qu’il épaulait toujours sur le banc de Team USA cet été, le technicien de 44 ans ne débarque pourtant pas dans un contexte favorable, puisque les Celtics restent sur une saison mitigée et frustrante, dans la foulée d’une « bulle » d’Orlando réussie (finale de conférence), en 2020.

Apprécié de Jayson Tatum, Jaylen Brown et Marcus Smart, qu’il a déjà côtoyés lors des rassemblements et échéances internationales de la sélection américaine, Ime Udoka devra notamment déterminer quels seront les deux joueurs qui débuteront avec son indéboulonnable trio. En choisissant parmi Dennis Schröder, Al Horford, Robert Williams et Josh Richardson, voire Aaron Nesmith. Et, ce, de manière à ne pas déséquilibrer l’équipe, sans disposer une fois de plus d’une « second-unit » inoffensive (30.7 points par match en 2020/21, le 28e total de NBA).

Un rôle majeur à jouer pour Dennis Schröder et Al Horford ?

D’où l’importance de Dennis Schröder et Al Horford. Coéquipiers à Atlanta entre 2013 et 2016, ils se retrouvent cinq ans plus tard à Boston, en ayant probablement pour mission de dynamiser le « Bench Mob » de leur nouvelle formation. Compte tenu du vécu collectif et des profils du duo Schröder/Horford, Ime Udoka aurait ainsi tout intérêt à utiliser Robert Williams et Josh Richardson (ou Aaron Nesmith) dans son cinq, de manière à laisser les clés de son banc au meneur allemand et à l’intérieur dominicain.

Avec, à leurs côtés, des joueurs comme Payton Pritchard, Romeo Langford, Aaron Nesmith (ou Josh Richardson), Grant Williams, Juancho Hernangomez, Enes Kanter et Bruno Fernando, voire Jabari Parker, Garrison Mathews ou Ryan Arcidiacono, en fonction de qui sera conservé à l’issue du « training camp ». Si la mayonnaise prend bel et bien avec ce groupe talentueux, le nouveau coach de la franchise aux 17 titres NBA (un record, à égalité avec les Lakers) devrait rapidement se libérer d’un poids, en engrangeant les victoires.

Car tel est, évidemment, le principal objectif de ces C’s version 2021/22 : gagner, pour oublier cette dernière saison loin d’être à la hauteur des attentes de Danny Ainge, mais finalement en accord avec le niveau réel de la troupe du Massachusetts. Une équipe prometteuse sur le papier, mais qui n’est jamais parvenue à trouver son rythme de croisière, en dehors de Jayson Tatum et Jaylen Brown, de façon à intégrer le Top 4 de sa conférence, comme entre 2017 et 2020. Mais les hommes d’Ime Udoka ont clairement les armes pour le retrouver, dès l’an prochain.

LES MOUVEMENTS DE L’ÉTÉ

Arrivées : Dennis Schröder (Lakers), Josh Richardson (Mavericks), Al Horford (Thunder), Enes Kanter (Blazers), Juancho Hernangomez (Grizzlies), Bruno Fernando (Hawks), Sam Hauser (rookie).
Re-signatures : Marcus Smart, Robert Williams III.
Départs : Kemba Walker (Knicks), Evan Fournier (Knicks), Tristan Thompson (Kings), Semi Ojeleye (Bucks), Kris Dunn (Grizzlies), Carsen Edwards (Grizzlies), Tacko Fall (Cavaliers).

LE JOUEUR À SUIVRE : ROBERT WILLIAMS

Prolongé cet été pour 54 millions de dollars sur quatre ans, alors qu’il se trouvait encore dans son contrat rookie, Robert Williams a définitivement changé de dimension. Utilisé avec parcimonie par Brad Stevens lors de ses deux premières saisons dans la ligue, le pivot de bientôt 24 ans (il les fêtera le 17 octobre, ndlr) a finalement fait son trou dans la rotation des Celtics lors de l’exercice 2020/21. Et, ce, en dépit de la concurrence de l’expérimenté tandem Tristan Thompson – Daniel Theis.

Il faut dire que Boston, à la recherche de solidité au poste 5 depuis de nombreuses années maintenant, ne pouvait pas rêver meilleur profil que celui du « Time Lord », dans sa raquette. Un joueur mobile, athlétique, puissant, particulièrement brillant quand il s’agit de protéger son cercle (1.8 contre de moyenne en saison régulière, sur 19 minutes ; carrément 3.0 en playoffs, sur 15 minutes !) et qui ne commet que très peu d’erreurs en attaque (72% de réussite aux tirs en carrière).

Seul bémol, néanmoins, pour Robert Williams : sa taille, puisqu’il ne mesure « que » 2m03. En dehors de ça, et d’un shoot à 3-points inexistant, le 27e choix de la Draft 2018 coche toutes les cases de l’intérieur moderne. Et, étant donné que la franchise du Massachusetts compte évoluer avec quatre extérieurs à ses côtés, son absence au shoot ne devrait pas être handicapante, d’autant que Al Horford est revenu chez les C’s.

Désormais, l’effet de surprise passé, le plus dur commence pour le « Time Lord », qui se devra ainsi de confirmer sa belle dernière campagne et qui aura, par conséquent, davantage de pression sur les épaules. Le tout dans la peau d’un titulaire indiscutable, appelé à régler les maux de son équipe dans la peinture.

MOYENNE D’AGE : 25 ans
MASSE SALARIALE : 142.3 millions de dollars (7e sur 30)

LE SCÉNARIO IDÉAL

Dans le sillage d’un Jayson Tatum plus leader que jamais, et qui fait désormais partie des candidats légitimes au trophée de MVP, les Celtics remontent dans le Top 4 de la conférence Est, en compagnie des Nets, des Bucks et du Heat. Aux côtés de « Taco Jay », Jaylen Brown confirme sa solidité en tant que deuxième option offensive, et le trio Marcus Smart – Josh Richardson – Robert Williams apporte solidité défensive et équilibre en attaque, à 3-points et près du cercle.

Coach novice, formé à l’école Spurs, le pédagogue Ime Udoka est respecté et apprécié de tout son groupe, réalisant une première année très intéressante tactiquement, à Boston. Parfait relais de son entraîneur sur le terrain, Al Horford retrouve, quant à lui, des couleurs et une seconde jeunesse dans le Massachusetts, dans ce rôle de « grand frère » en sortie de banc qui lui sied à ravir, comme entre 2016 et 2019.

En lice pour atteindre enfin les Finals ou, du moins, une nouvelle finale de conférence, les Celtics reprennent ainsi leur marche en avant, après une saison 2020/21 qui leur avait fait prendre du retard dans leur quête de 18e titre. Et, cette fois-ci, les C’s peuvent surtout s’appuyer sur une « second-unit » fournie et performante, avec Dennis Schröder, Payton Pritchard, Aaron Nesmith, Juancho Hernangomez, Grant Williams, Romeo Langford ou encore Enes Kanter comme atouts majeurs en rotation, en plus d’Al Horford.

LE PIRE SCÉNARIO

Toujours aussi fort individuellement, mais pas encore leader dans l’âme, Jayson Tatum surnage, sans parvenir à tirer son groupe vers le haut. À ses côtés, Jaylen Brown brille également mais, derrière ce tandem All-Star, le solide, mais fragile, Marcus Smart souffle le chaud et le froid, alors que Robert Williams ne réussit pas à confirmer sa belle saison 2020/21, en raison, là encore, de trop nombreux pépins physiques.

Obligé de jongler avec ses rotations, le pédagogue Ime Udoka se perd et n’obtient pas le meilleur de ses hommes. D’autant que l’un de ses principaux relais sur le terrain, Al Horford, commence à ressentir le poids des ans sur sa large carcasse. Et que Dennis Schröder, frustré par son utilisation en sortie de banc, où il passe carrément derrière Payton Pritchard et Aaron Nesmith dans la hiérarchie, ne cesse d’exprimer son mécontentement, dans la presse ou à travers son langage corporel sur le parquet…

Ajoutez à cela un Josh Richardson méconnaissable, car en pleine crise de confiance, un Enes Kanter toujours autant apathique et naïf défensivement, ou encore les apports quasi nuls des limités Grant Williams, Juancho Hernangomez et Bruno Fernando, et vous obtenez là des Celtics une nouvelle fois décevants. Le talent individuel de leurs leaders leur permet, certes, de se stabiliser entre la 7e et la 10e place, mais ce n’est clairement pas le classement imaginé pour une franchise finaliste de conférence en 2020 et portée par deux All-Stars…

CONFÉRENCE EST
15 – Magic 14 – Pistons 13 – Cavaliers 12 – Raptors 11 – Hornets
10 – Wizards 9 – Pacers 8 – Bulls 7 – Knicks 6 – Celtics
5 – … 4 – … 3 – … 2 – … 1 – …
CONFÉRENCE OUEST
15 – Thunder 14 – Rockets 13 – Kings 12 – Spurs 11 – Wolves
10 – Pelicans 9 – Grizzlies 8 – Blazers 7 – … 6 – …
5 – … 4 – … 3 – … 2 – … 1 – …

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