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Le coin des Français | Le grand bilan de la saison NBA

NBA – La saison régulière est terminée et on peut donc tirer un grand bilan de la saison pour notre contingent tricolore mené toujours par Rudy Gobert.

Avec une douzaine de représentants en NBA, la France se porte bien… A priori ! Au-delà d’un cinq majeur composé de Rudy Gobert, Nicolas Batum, Evan Fournier et des deux rookies, Théo Maledon et Killian Hayes, c’est plutôt compliqué pour les sept autre Frenchies qui font plus banquette qu’autre chose. D’ailleurs, un est parti en cours de saison : Vincent Poirier. Et il ne le regrette absolument pas.

On en retrouve en tout cas sept sur la ligne de départ de cette fin de saison, pour le « play-in » et les playoffs : Rudy Gobert avec le Jazz, Nicolas Batum avec les Clippers et Timothé Luwawu-Cabarrot avec les Nets, voire Axel Toupane chez les Bucks, ayant de vraies chances d’aller loin.

Rudy Gobert en patron

All-Star pour la deuxième année consécutive, Rudy Gobert a encore réalisé une saison pleine avec le Jazz qui termine à la première place de la conférence Ouest, pour la première fois depuis l’époque dorée de Karl Malone et John Stockton. Avec 14 points, 13 rebonds et 3 contres de moyenne, « Gobzilla » est plus leader que jamais dans son équipe, n’hésitant plus à pousser un coup de gueule dans les vestiaires quand c’est nécessaire. Déjà double meilleur défenseur de la Ligue, l’ancien du Cholet Basket pourrait bien faire la passe de trois cette année, déclarant lui-même qu’il n’a jamais eu autant d’impact de ce côté du terrain. Dans sa huitième saison, le pivot tricolore continue encore de progresser, mais c’est surtout en playoffs qu’il sera attendu. Tête de série numéro un, le Jazz doit aller loin, et même très loin, pour confirmer cette belle campagne.

Batman, le retour

Il était tombé bien bas en Caroline du Nord, à moins de 4 points, 4 rebonds et 3 passes de moyenne dans un rôle de tourneur de serviettes (grassement payé) chez les Hornets. Et puis, remis en selle mentalement par les nombreux clubs intéressés par ses services, Nicolas Batum a ressurgi sur la scène NBA du côté de Los Angeles, dans le cinq majeur aux côtés de Kawhi Leonard et Paul George, en parfait joueur de collectif, puis en sortie de banc. Comme il l’avait si bien fait chez les Blazers en début de carrière, Nicolas Batum est redevenu ce « glue guy » dont raffolent les entraîneurs, aussi bien Tyronn Lue que Kenny Atkinson, respectivement « head coach » et assistant. Avec 8 points, 5 rebonds et 2 passes, il a non seulement retrouvé un rôle intéressant et beaucoup plus valorisant mais il aura également une belle aventure à vivre avec des Clippers revanchards en playoffs.

Evan impuissant

S’il retrouve actuellement la forme avec sept matchs de suite à 15 points ou plus, Evan Fournier a bel et bien vécu une saison difficile. Entre des douleurs récurrentes au dos, un transfert en cours de saison et le Covid par dessus le marché, l’arrière n’a vraiment pas été verni cette année. Malgré tout ça, il est tout de même resté le meilleur scoreur du clan tricolore à 17 points (plus 3 rebonds et 3 passes de moyenne). Problème : sa nouvelle équipe des Celtics n’est pas plus en forme collectivement. Sur 10 défaites lors de leurs 15 derniers matchs, les C’s ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes, surtout depuis la blessure de Jaylen Brown. Ils arrivent donc au « play-in » sur une bien mauvaise dynamique. Là encore, pas de chance pour Evan Fournier qui a faim de playoffs…

La belle surprise Maledon

Dire qu’on ne l’attendait pas à pareille fête serait un euphémisme… Débarqué en NBA sur la pointe des pieds, après une soirée de Draft décevante (sélectionné en 34e position en début de second tour), Théo Maledon a été un des grands bénéficiaires de l’énorme entreprise de tanking reconstruction du Thunder. Titularisé à quelques reprises en cours de saison, l’ancien de l’Asvel a pris les commandes du radeau d’Oklahoma City pour de bon après la blessure de Shai Gilgeous-Alexander. Auteur d’une saison à 10 points, 3 rebonds, 3 passes de moyenne, dont un record en carrière à 33 points, il a démontré, par séquence, qu’il avait les épaules pour être un solide joueur NBA, devenant pour le coup le meilleur scoreur rookie de l’histoire des Français en NBA (dépassant les 9 points de moyenne de Tony Parker en 2001-02). Comme il l’a déclaré lui-même dans son « exit interview » hier, Théo Maledon veut bosser sa constance (aux tirs notamment) pour confirmer les espoirs entrevus cette saison.

Docteur Killian et Mister Hayes

A l’inverse de Théo Maledon, Killian Hayes avait lui la pression d’entrée de jeu. Plus haut joueur français sélectionné à la Draft, en 7e position, le meneur formé à Cholet et passé par Ulm a rapidement hérité d’une place dans le cinq majeur des Pistons, un « cadeau empoisonné » comme le reconnaîtra lui-même Dwane Casey après coup. En net manque de confiance offensivement, il a pioché avant de carrément tomber, blessé à la hanche et privé de jeu pendant trois mois. Depuis son retour, le jeune meneur a pour le coup retrouvé des couleurs et son jeu. Plus agressif offensivement, Killian Hayes a notamment réalisé une performance à 21 points, 8 passes et 7 rebonds face à Chicago, preuve de son potentiel global. Si les Pistons sont lancés dans un énorme chantier de reconstruction, Killian Hayes a prouvé sur sa fin de saison qu’il pouvait en être une pierre angulaire.

Des Frenchies dans le flou

Derrière ce cinq majeur, qui dispose d’un temps de jeu solide, au-dessus des 25 minutes, c’est plus flou pour le reste du contingent tricolore. Bien parti chez les Nets, Timothé Luwawu-Cabarrot (6 points, 2 rebonds) a peu à peu perdu le fil de sa saison à mesure que son adresse à 3-points lui a fait défaut (31% au global, mais 23% seulement depuis le mois de mars…). En tout état de cause, et même si ses minutes se sont réduites comme peau de chagrin, il fait encore partie de la rotation de Steve Nash et il va pouvoir participer à une belle aventure chez des Nets qui peuvent aller au bout avec leur « Big Three »…

Plus inquiétants en revanche, les cas de Sekou Doumbouya (5 points, 2 rebonds en 15 minutes) et Frank Ntilikina (3 points en 10 minutes)… Les deux compères de la génération championne d’Europe des moins de 18 ans en 2016 ont régressé dans la hiérarchie de leur équipe respective. Rookie brillant mais inconstant l’année passée, Sekou Doumbouya a certes eu quelques flashs intéressants en fin d’exercice, dont un match à 20 points, 8 rebonds, mais globalement, on ne peut que constater une baisse dans toutes les colonnes statistiques, notamment à 3-points (de 28 à 22%). Il faut dire qu’il a désormais Jerami Grant devant lui, et que c’est le nouveau leader de la franchise.

Pour Frank Ntilikina, la bonne nouvelle, c’est qu’il va découvrir les playoffs avec New York, mais la mauvaise, c’est que le meneur français est toujours aussi peu utilisé. Après trois saisons, sans grande saveur, à 20 minutes de moyenne, il a plongé sous la dizaine avec Tom Thibodeau, alors même qu’il n’a jamais été aussi adroit à 3-points (47%) mais sur un échantillon minuscule… Comme il est en fin de contrat, son avenir ne semble pas à New York.

Au bout du banc

Finalement, mais ça en devient quasiment anecdotique, Jaylen Hoard (6 points, 3 rebonds en 17 minutes), Killian Tillie (3 points en 10 minutes), Axel Toupane (2 points en 7 minutes) et Adam Mokoka (1 point en 4 minutes) sont eux aussi en NBA, mais aucun n’est un joueur de rotation. Peu ou pas utilisés par leur équipe, ils squattent le banc sans véritablement peser. Pour Jaylen Hoard, il s’agit d’un retour en NBA au terme d’un « two-way contract » qui a bien marché entre le Blue et le Thunder à OKC, tout comme pour Axel Toupane qui a fait ses preuves dans la « bulle » de la G-League avant de décrocher un contrat chez les Bucks. Pour Killian Tillie et Adam Mokoka, c’est encore la découverte de l’univers NBA mais il va encore falloir cravacher pour trouver des minutes et une vraie place dans la Grande Ligue…

À lire aussi : Le bilan complet à la mi-saison

Pourcentage Rebonds
# Joueur Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
1 Victor Wembanyama SAS 71 29.7 46.5 32.5 79.6 2.3 8.4 10.6 3.9 2.2 1.2 3.7 3.6 21.4
2 Rudy Gobert MIN 76 34.1 66.1 0.0 63.8 3.8 9.2 12.9 1.3 3.1 0.7 1.6 2.1 14.0
3 Bilal Coulibaly WAS 63 27.2 43.5 34.6 70.2 0.9 3.2 4.1 1.7 2.2 0.9 1.4 0.8 8.4
4 Killian Hayes DET 42 24.0 41.3 29.7 66.0 0.3 2.6 2.8 4.9 1.8 0.9 1.2 0.5 6.9
5 Evan Fournier DET 32 18.1 35.7 25.4 80.6 0.2 1.7 1.8 1.5 1.5 0.9 0.7 0.2 6.9
6 Nicolas Batum PHI 60 25.5 45.3 39.5 71.4 1.2 3.0 4.1 2.1 1.8 0.8 0.7 0.6 5.3
7 Ousmane Dieng OKC 33 11.1 42.2 30.0 87.5 0.3 1.2 1.5 1.1 0.7 0.2 0.6 0.2 4.0
8 Rayan Rupert POR 39 16.2 33.5 35.9 76.0 0.6 1.7 2.4 1.6 1.4 0.3 0.8 0.1 4.0
9 Sidy Cissoko SAS 12 11.7 48.5 8.3 80.0 0.7 1.2 1.8 0.8 1.5 0.6 0.3 0.3 3.8
10 Theo Maledon PHX 17 12.5 28.6 16.7 93.3 0.2 1.2 1.4 1.6 1.2 0.4 1.1 0.0 3.5
11 Moussa Diabate LAC 11 5.8 52.6 0.0 64.3 1.4 0.8 2.2 0.4 0.4 0.5 0.2 0.1 2.6
12 Olivier Sarr OKC 15 6.5 57.9 33.3 66.7 0.7 1.7 2.4 0.1 1.2 0.0 0.2 0.5 2.3

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