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[Previews 2020/21] Le Heat sûr de sa force

Miami a trouvé les joueurs pour incarner une identité forte. L’ensemble a déjoué tous les pronostics à l’Est en décrochant une place en finale NBA. Le début d’une belle épopée ?

Non qualifié pour les playoffs 2019, le Heat a fait un grand saut dans la hiérarchie de la conférence Est en l’espace d’une saison. Un collectif est né suite à l’arrivée de Jimmy Butler, avec des forces diverses et variées qui ont fait la différence en playoffs dans la « bulle ». À l’issue de l’exercice 2019/20, ponctué d’une place en finale, les Floridiens ressortent avec pas mal de certitudes, même s’il faudra désormais confirmer.

Renforcés sur le plan du jeu avec une attaque altruiste et une défense solide et variée dans la forme, mais aussi dans leurs convictions quant à cette philosophie forte, chère au président Pat Riley, selon laquelle le succès ne passe que par un travail acharné. Mais aussi renforcés dans l’identité des différents profils pour incarner cette fameuse « culture », ceux qui ont fait de sa franchise la révélation de la saison.

UN OUTSIDER DEVENU UNE MACHINE DE GUERRE

Erik Spoelstra a su composer un groupe dont la cohésion a fini par tutoyer la perfection au fil des mois pour se transformer en poison mortel en playoffs. Pour sa première saison sur place, Jimmy Butler a incarné le rôle d’un leader dévoué pour son équipe, un leader par l’exemple dans le combat, l’exigence, et le sens des responsabilités également. Le vrai successeur de Dwyane Wade, dont il est très proche.

Sous les panneaux, Bam Adebayo a poursuivi son ascension fulgurante pour sa troisième saison (16.2 points, 10.5 rebonds, 5.1 passes par match) avec une première sélection au All-Star Game en guise de reconnaissance. Goran Dragic a tenu son statut de vétéran, de référent dans les moments chauds et les matchs importants.

Enfin, aux côtés du trio Crowder-Iguodala-Jones Jr, et de l’éclosion du rookie Kendrick Nunn, deux talents bruts ont émergé : Tyler Herro et Duncan Robinson. Deux dynamiteurs, deux shooteurs qui ont permis à leur équipe de franchir un cap et de venir à bout de Milwaukee (4-1) et Boston (4-2) pour atteindre les Finals.

Leur succès est également le symbole de la philosophie de jeu développée par Erik Spoelstra avec un jeu d’attaque davantage concentré sur le partage, dans lequel tout le monde peut briller en fonction des oppositions. Un jeu où 7, 8, 9 voire 10 joueurs semblent interchangeables.

Ce collectif a ainsi mené le Heat jusqu’au sommet de l’Est, jusqu’à ce que les blessures de Goran Dragic, Bam Adebayo ou Jimmy Butler et la force de frappe des Lakers ne ramène Miami à la raison (4-2) lors de l’ultime défi.

TOUTES LES RAISONS D’Y CROIRE

Cet automne, Miami a sécurisé l’avenir en prolongeant Bam Adebayo. À ses côtés, la peinture sera toujours défendue par Kelly Olynyk, Meyers Leonard, Chris Silva, Udonis Haslem et un nouveau venu, le rookie Precious Achiuwa, parmi les intérieurs les plus athlétiques de la Draft, selon Pat Riley. Ce n’est pas la meilleure raquette de la NBA, et il manque sans doute un joueur solide en relais derrière Bam Adebayo, mais ce dernier est une vraie assurance.

Pour compenser les départs de Derrick Jones Jr. et Jae Crowder sur les extérieurs, Pat Riley est allé chercher Moe Harkless et Avery Bradley, encore un joueur qui va arriver avec un tempérament revanchard et dont le profil colle parfaitement avec l’identité de la franchise. Si l’équipe gagne en défense sur les postes 1 et 2, elle paraît par contre affaiblie sur les postes 3 et 4 avec la perte de la paire Jones-Crowder, surtout avec le départ de ce dernier, dont l’arrivée avait permis à Miami de décaler Bam Adebayo sous le cercle et de véritablement prendre son envol la saison dernière.

Moe Harkless n’a pas la même activité mais le Heat limite les dégâts, et il ne faut pas oublier qu’Andre Iguodala est toujours là, et qu’il va disputer toute la saison.

Autre vétéran essentiel, Goran Dragic va également repartir pour deux ans, un gage de sûreté à la mène, en espérant que son physique tienne. Et avec la progression attendue de la triplette Nunn-Robinson-Herro, les Floridiens peuvent légitimement figurer parmi les prétendants aux meilleures places à l’Est en 2020/21.

Sûrs de leurs forces, sur la lancée de leur aventure dans la « bulle » avec un groupe presque changé, qui aura donc déjà ses habitudes dès la reprise, avec un leader de référence, des vétérans toujours précieux et de jeunes pépites en développement, les hommes d’Erik Spoelstra vont s’atteler à un nouveau défi tout aussi excitant (en attendant de recruter une nouvelle star ?), celui de confirmer cette place en finale, sans effet de surprise possible, pour essayer de faire mieux.

LES MOUVEMENTS DE L’ÉTÉ

Arrivées/signatures : Precious Achiuwa, Goran Dragic, Bam Adebayo, Meyers Leonard, Moe Harkless (Knicks), Avery Bradley (Lakers)

Départs : Derrick Jones Jr (Blazers), Jae Crowder (Suns)

LE JOUEUR À SUIVRE : TYLER HERRO

Mais quel phénomène Pat Riley est-il encore allé chercher ? 13e choix de la Draft 2019, l’ancien pensionnaire de Kentucky avait déjà une belle petite réputation d’arrière créateur et fin scoreur, mais sa capacité d’adaptation au niveau NBA a été fulgurante, dépassant sans doute les attentes de son président. Tyler Herro a franchi les étapes à un rythme fou, jusqu’à finir dans le cinq d’Erik Spoelstra dans le « money time ». Mieux encore, sa série face à Boston en finale de conférence durant laquelle il a été le parfait facteur X avec 19.2 points, 6.2 rebonds, 4.8 passes décisives en moyenne. Le tout avec une masterclass à 37 points dans le Game 4 remporté 112-109 par Miami.

Alors qu’un Duncan Robinson se distingue particulièrement par son adresse sur le tir à 3-points, Tyler Herro présente déjà une palette offensive impressionnante pour son âge. Celle d’un attaquant plus complet, plus créateur, plus polyvalent, un booster extraordinaire qu’Erik Spoelstra n’a pas manqué de faire briller.

Le seul fait qu’il puisse être cité comme monnaie d’échange principale contre un joueur comme James Harden en dit long sur son potentiel, mais aussi sur les nouvelles attentes qu’il devra porter sur ses épaules à la reprise.

MOYENNE D’AGE : 27.6 ans
MASSE SALARIALE : 123.7 millions (21e sur 30)

HYPE PREVIEW

CONFÉRENCE EST
15 – Cleveland 14 – Detroit 13 – New York 12 – Charlotte 11 – Chicago
10 – Orlando 9 – Washington 8 – Indiana 7 – Atlanta 6 – Toronto
5 – Philadelphie 4 – Boston 3 – Brooklyn 2 – Miami 1 –
CONFÉRENCE OUEST
15 – Oklahoma City 14 – Sacramento 13 – Minnesota 12 – San Antonio 11 – Memphis
10 – New Orleans 9 – Houston 8 – Phoenix 7 – Golden State 6 – Dallas
5 – Utah 4 – Portland 3 – Denver 2 – 1 –

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