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30 jours/30 équipes : Minnesota Timberwolves

NBA – Finaliste de l'Ouest pour la deuxième saison consécutive, Minnesota veut continuer sur sa lancée avec un effectif majoritairement inchangé.

La preview 2025/26 des Minnesota TimberwolvesÀ quoi bon changer une équipe qui gagne (deux tours de playoffs) ? Les Wolves restent sur deux finales de conférence, une première dans l'histoire de la franchise. Face à des choix sportifs et financiers, Minnesota a décidé de miser sur la continuité. On note autant de prolongations de contrat que de recrues, avec les jolis chèques donnés à Julius Randle et Naz Reid. Seul bémol, Nickeil Alexander-Walker n'a pas pu être retenu alors que la masse salariale était sur le point d'exploser, avec cinq joueurs payés plus de 20 millions de dollars par saison.

Les Wolves comptent parmi les rares équipes à reprendre la saison avec un cinq de départ inchangé par rapport à la saison dernière. Minnesota compte avant tout sur Anthony Edwards pour les rapprocher du sommet de la NBA. L'arrière progresse saison après saison et a ajouté à son jeu un tir extérieur de très haut niveau. Mais il s'est aussi cassé les dents en finale de l'Ouest face à la défense du Thunder, qui l'a trop souvent contraint à lâcher le ballon et qui a limité son influence (trois matchs sur cinq de la série sous les 20 points). Très discret cet été, il assure avoir passé tout son temps à améliorer son jeu et son physique pour ne plus revivre pareille situation.

Le plafond des Wolves dépendra directement de sa capacité à encore hausser son niveau de jeu. Autour de lui, ses lieutenants sont expérimentés mais ne devraient plus réellement amener une dimension supplémentaire au jeu de Minnesota. Julius Randle a été franchement convaincant en playoffs et semble avoir trouvé sa place dans le jeu de Chris Finch. Son association dans la raquette avec Rudy Gobert en clé de voûte défensive et Naz Reid comme étincelle en sortie de banc offre de vraies garanties. Le jeune Tricolore Joan Beringer y apportera ses qualités athlétiques, tout en apprenant de Rudy Gobert dans la protection de cercle.

Peu de changements également sur les lignes extérieures, avec Mike Conley à la mène et Jaden McDaniels sur l’aile, seul autre titulaire qui semble disposer encore d'une marge de progression. Donte DiVincenzo devra pour sa part se reprendre après des playoffs trop moyens en termes d'adresse (8.7 points à 36.5% au tir, dont 31.8% à 3-points). Le départ de Nickeil Alexander-Walker devra, lui, être compensé par l’éclosion progressive de Terrence Shannon Jr et Jaylen Clark. Une nécessité pour compenser la perte de « NAW », précieux joker des deux dernières saisons, et pour permettre à l’équipe de franchir enfin le palier qui la sépare du statut de prétendante au titre.

LES MOUVEMENTS DE L’ÉTÉ

Arrivées : Joan Beringer (draft), Enrique Freeman (two-way), Johnny Juzang, Rocco Zikarsky (two-way)

Départs : Nickeil Alexander-Walker, Luka Garza, Josh Minott

Rob Dillingham

LE JOUEUR À SUIVRE : ROB DILLINGHAM

De toute la « classe biberon » des Wolves, il est probablement celui qui doit le plus rapidement répondre aux attentes. Le 8e choix de la Draft 2024 n'a pas franchement étincelé pour sa première saison, dans un temps de jeu limité. Pas toujours juste dans ses choix, l'ancien « combo guard » explosif de Kentucky n'a pas convaincu Chris Finch de lui offrir plus que dix minutes de moyenne. Les Wolves en attendent plus, alors que Mike Conley vient de souffler ses 38 bougies et entre dans sa dernière année de contrat.

Dans une équipe parfois ronronnante en attaque, Rob Dillingham a l'explosivité pour donner un coup de fouet à Minnesota. Mais il doit aussi apprendre à mieux maîtriser le tempo de son équipe, ce sur quoi il a concentré ses travaux de l'été, aux côtés de Mike Conley notamment. Sur le déclin tant physique que statistique, l'ancien des Grizzlies et du Jazz est voué à céder sa place dans le cinq de départ à plus ou moins court terme.

À Rob Dillingham de saisir l'opportunité qui s'offre à lui, et d'offrir une option de plus à cette équipe. Sa présaison (9 passes contre les Grizzlies et contre Guangzhou) est plutôt encourageante dans ce sens.

Moyenne d'âge : 27 ans

Masse salariale : 216,4 millions de dollars (4e)

LE SCÉNARIO IDÉAL

Seules quatre équipes ont terminé la saison dernière dans le Top 10 des meilleurs « Offensive » et « Defensive Ratings » : les trois ayant atteint les 60 victoires (Oklahoma City, Cleveland, Boston) et… les Wolves.

Pas si mal pour une équipe qui n'était pas certaine d'échapper au play-in à quelques rencontres de la fin de la saison régulière. Ce niveau moyen assez élevé, même quand Minnesota n'a pas l'air si brillant, ressemble à une assurance tous risques pour la bande de Chris Finch.

La dynamique de la fin de saison et les qualifications autoritaires contre les Lakers et les Warriors, auxquels ils n'ont laissé qu'un match, doit donner le cap à suivre pour les Wolves dès l'entame de cet exercice.

D'autant que cette fois, il n'y aura pas de recrue majeure à intégrer comme Julius Randle il y a un an. Minnesota doit viser le Top 4 de l'Ouest, plus révélateur de ses capacités que la 6e place de la saison dernière. Anthony Edwards pourrait encore prendre une nouvelle dimension s'il continue ses progrès et si son travail annoncé durant l'intersaison porte ses fruits face à des défenses agressives. Pour peu que les jeunes joueurs de l'effectif (Dillingham, Shannon, Clark, voire Beringer) prennent du galon, les Wolves peuvent logiquement avoir de grosses ambitions.

LE PIRE SCÉNARIO

Oui, Minnesota a prouvé que son exploit de 2024 n'était pas sans lendemain, et que cette équipe fait partie des plus solides de la ligue. Mais elle a aussi affiché ses limites contre la crème de la crème en encaissant un 4-1 en finale de conférence deux années consécutives. Sans renfort majeur et avec des cadres vieillissants, comment les Wolves vont-ils réellement pouvoir combler l'écart avec les toutes meilleures formations de la NBA ?

Rares sont les cadors pouvant vraiment miser sur des joueurs de deuxième année pour jouer un rôle important dans les matchs les plus importants. Et même la courbe ascendante d'Anthony Edwards pourrait ne pas être suffisante pour rattraper le rouleau-compresseur du Thunder.

Minnesota devra aussi se méfier de ses sautes de concentration au fil de la saison, parfois même au cœur d'un même match. Les Wolves ne manquent pas de caractère et savent sortir les crocs. Mais il arrive que la meute se disperse, un défaut qu’elle ne pourra plus se permettre, si elle souhaite monter encore d'un cran dans la hiérarchie.

CONFÉRENCE OUEST
15 – Jazz 14 – Pelicans 13 – Kings 12 – Suns 11 – Blazers
10 – Grizzlies 9 – Spurs 8 – Mavericks 7 – Warriors 6 – Lakers
5 – Clippers 4 – Wolves 3 – … 2 – … 1 – …
CONFÉRENCE EST
15 – Nets 14 – Hornets 13 – Wizards 12 – Raptors 11 – Bulls
10 – Heat 9 – Pacers 8 – Sixers 7 – Celtics 6 – Hawks
5 – Pistons 4 – Bucks 3 – Magic 2 – … 1 – …

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