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Preview 2021/22 | Les Pacers veulent renouer avec leur passé

NBA – Indiana a recruté Rick Carlisle pour retrouver les playoffs, et les dirigeants ont choisi de repartir quasiment avec le même groupe.

Comme chaque année, Basket USA vous propose une présentation de la saison NBA à venir, franchise par franchise, sous la forme d’un compte à rebours, de la 30e place à notre favori pour le titre de champion. C’est désormais au tour des Pacers, éliminés au second tour du « play-in » la saison passée. Une franchise qui a recruté l’un des meilleurs coaches de sa génération, Rick Carlisle.

Le passage d’assistant à « head coach » n’est pas un long fleuve tranquille, et si des techniciens comme Mike Budenholzer, Nick Nurse ou Tyler Jenkins ont parfaitement géré cette transition, d’autres s’y sont cassés les dents. C’est le cas de Nate Bjorkgren, signé pour trois ans par les Pacers il y a un an, et qui a déjà pris la porte. Ancien bras droit de Nick Nurse aux Raptors, il est arrivé à Indianapolis avec des idées intéressantes en attaque, mais il avait sans doute oublié qu’un coach, c’est aussi un manager et un communicant. « J’ai un jeune coach avec beaucoup de talent sur l’aspect tactique, mais qui doit faire des progrès dans l’aspect humain », avait déclaré Kevin Pritchard au sujet de son entraîneur après les entretiens de fin d’année.

Rick Carlisle est comme chez lui

Finalement, la fronde des joueurs contre ses méthodes et l’absence de playoffs pour la première fois depuis 2015 ont pesé plus lourd qu’une correcte 9e place malgré une avalanche de blessures. Pour le remplacer, les dirigeants ont décidé de faire du neuf avec du vieux puisqu’ils sont allés chercher Rick Carlisle, quelques jours après son départ de Dallas. C’est la troisième fois que Rick Carlisle se retrouve sur le banc des Pacers, et ça s’est toujours bien passé. D’abord comme assistant de Larry Bird avec une finale NBA à la clé, puis comme « head coach » au milieu des années 2000. Depuis, il a remporté le titre avec les Mavericks, et c’est l’un des meilleurs entraîneurs de sa génération. Un technicien respecté de tous, président du syndicat des entraîneurs, et son arrivée va permettre de ramener de la sérénité.

Sur le terrain, pas de grands changements puisque les Pacers font partie des franchises les plus discrètes de l’intersaison avec deux départs pour une arrivée ! Ils se sont positionnés sur Ben Simmons, mais leur offre a été jugée insuffisante par les Sixers, et ils vont donc repartir avec quasiment le même groupe qui avait perdu face aux Wizards au « play-in ». Sur le plan de la cohésion, c’est un point fort puisque Rick Carlisle peut compter sur un effectif avec déjà des automatismes et une hiérarchie. À l’arrière, Malcolm Brogdon et Caris LeVert. À l’aile, Justin Holiday. A l’intérieur, Domantas Sabonis et Myles Turner. C’est un cinq de départ de qualité avec deux gros talents offensifs (LeVert et Sabonis), et il pourrait même y en avoir trois si la poisse ne continuait pas à roder sur la franchise.

La poisse va-t-elle s’arrêter un jour ?

À quelques jours de la reprise, les Pacers ont en effet appris que TJ Warren, exceptionnel dans « la bulle » en 2020, n’était pas remis de son opération au pied. À l’aile, il pourrait apporter entre 20 et 25 points par match s’il retrouve son niveau de la « bulle ». Mais il y a pire encore puisque Edmond Sumner s’est rompu le tendon d’Achille, et c’est un joker en moins en sortie de banc alors que le départ d’Aaron Holiday lui donnait l’occasion de récupérer du temps de jeu.

Malgré ces deux premiers contretemps, le groupe reste solide avec l’expérimenté TJ McConnell, Torrey Craig et Jeremy Lamb comme doublures, ou encore des jeunes prometteurs comme Oshae Brissett, Goga Bitadze et le rookie Chris Duarte. Rick Carlisle a un groupe pour aller en playoffs, et il peut compter sur deux joueurs essentiels pour faire passer son message. D’abord, Malcolm Brogdon qui est un arrière polyvalent, un joueur respecté et intelligent, qui pourra être le relais du coach sur le terrain. Ensuite, il y a évidemment Domantas Sabonis, l’un des meilleurs ailiers-forts de la NBA, et forcément, on imagine que le coach a amené dans ses valises les systèmes conçus initialement pour Dirk Nowitzki. Que ce soit avec l’Allemand ou récemment avec Luka Doncic, Rick Carlisle sait tirer le meilleur d’une superstar, et Sabonis peut s’attendre à être mis encore plus en avant.

Mais plus que l’attaque, c’est sur la défense que Rick Carlisle va se concentrer. C’était l’un des points faibles des Pacers l’an passé, et l’ancien coach des Mavericks a prévenu qu’il était là pour ramener de la rigueur de ce côté du terrain. Il pourra compter sur Myles Turner pour protéger le cercle, et sur Brogdon pour être la pointe de sa défense. Mais LeVert, Sabonis et Holiday ou Warren devront franchir un cap dans ce domaine car Indiana va se retrouver dans le groupe des poursuivants avec les Raptors, les Wizards, les Hornets ou encore les Bulls et les Knicks, et c’est la défense qui leur permettra de faire mieux que la saison passée. L’arrivée de Craig pour remplacer McDermott va dans ce sens.

LES MOUVEMENTS DE L’ÉTÉ

Arrivées : Chris Duarte (Draft), Isaiah Jackson (Draft), Torrey Craig (Suns).
Re-signatures : TJ McConnell.
Départs : Aaron Holiday (Wizards), Doug McDermott (Spurs).

LE JOUEUR À SUIVRE : MYLES TURNER

Tous les ans, il annonce que l’été lui a permis de cibler ses priorités, et tous les ans, le pivot des Pacers ne décolle pas… Certes, il est devenu le meilleur contreur de la NBA mais son sens du timing et sa protection du cercle n’en font toujours pas l’un des meilleurs défenseurs de la NBA. Sans être aussi lunatique et erratique qu’un Hassan Whiteside, Myles Turner manque de régularité, et sa lecture du pick-and-roll reste hasardeuse. Là où un Rudy Gobert est capable de gêner au large ou de piéger un attaquant par leur placement, Myles Turner a trop tendance à suivre son adversaire jusqu’au cercle. S’il se décide enfin à se comporter en « libéro » et à mieux aider ses coéquipiers, il peut (enfin) voir non nom apparaître parmi les meilleurs défenseurs de la NBA.

Reste que son association avec Domantas Sabonis pose toujours question. Rick Carlisle n’a d’ailleurs pas exclu de l’utiliser en sortie de banc cette saison, et étant donné qu’il a plusieurs fois été tout proche de faire ses valises (contre Gordon Hayward notamment), il a intérêt à passer un cap pour finir la saison à Indianapolis.

MOYENNE D’AGE : 26 ans
MASSE SALARIALE : 133.6 millions de dollars (15e sur 30)

LE SCÉNARIO IDÉAL

Et si le scénario idéal, c’était de récupérer Ben Simmons ? Cela n’en prend pas le chemin car l’intéressé veut jouer sur la côte Ouest. Même sans lui, les Pacers ont les moyens de retrouver les playoffs, et il suffit pour cela que l’infirmerie se vide. TJ Warren rejoue enfin, et son tandem avec Caris LeVert transforme l’équipe en attaque. Comme Domantas Sabonis est toujours aussi complet, ce trio porte les Pacers vers le Top 4 de la conférence Est. Mieux, Myles Turner se concentre un peu moins sur le contre, et davantage sur l’aide défensive, et Indiana redevient une équipe compliquée à jouer. Surtout à domicile où le public s’enflamme pour ce groupe qui s’appuie sur les valeurs historiques de la franchise, à l’image d’un TJ McConnell en lice pour le titre de meilleur remplaçant.

LE PIRE SCÉNARIO

Hélas, la patte Carlisle ne fonctionne pas. La faute à ces absences répétées sur les ailes avec Warren et Lamb, qui ne retrouvent pas leur meilleur niveau, et dont la fragilité physique pénalise le projet.

Par ailleurs, deux grosses lacunes de l’équipe sautent aux yeux : l’absence d’un spécialiste du shoot extérieur depuis le départ de Doug McDermott, et c’est bien sûr problématique dans la NBA actuelle, mais également le manque de vitesse générale du groupe. Le repli défensif est compliqué, et sur jeu placé, Domantas Sabonis, tout comme Malcolm Brogdon, se font piéger par des adversaires plus athlétiques et plus vifs. Comme la saison passée, Indiana parvient tout de même à arracher le « play-in », et devra jouer sa saison sur un match.

CONFÉRENCE EST
15 – Magic 14 – Pistons 13 – Cavaliers 12 – Raptors 11 – Hornets
10 – Wizards 9 – Pacers 8 – … 7 – … 6 – …
5 – … 4 – … 3 – … 2 – … 1 – …
CONFÉRENCE OUEST
15 – Thunder 14 – Rockets 13 – Kings 12 – Spurs 11 – Wolves
10 – Pelicans 9 – … 8 – … 7 – … 6 – …
5 – … 4 – … 3 – … 2 – … 1 – …

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