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Preview 2022/23 | L’ultime chance des Nets ?

NBA – Dix ans après leur arrivée à Brooklyn, les Nets sortent d’un été houleux et on les voit mal se mêler à la course au titre avec autant de remous en interne.

Alors que l’ouverture de la nouvelle campagne approche de plus en plus, Basket USA poursuit sa traditionnelle présentation, franchise par franchise, de la saison NBA à venir. Comme chaque année, celle-ci prend la forme d’un compte à rebours, du pire bilan de la ligue à notre favori pour le titre de champion.

Aujourd’hui, on prend la direction de Brooklyn, une franchise qui souffle ses 10 bougies au Barclays Center dans une ambiance des plus électriques. La joie de signer Kevin Durant et Kyrie Irving en 2019 a laissé place à la morosité avec des superstars qui ont la tête ailleurs et un coach contesté !

Même si le propriétaire russe n’est plus là, remplacé par Joe Tsai, les Nets envisagent de fêter dignement le 10e anniversaire de leur déménagement à New York. À coups de dizaines de millions de dollars et de transferts retentissants, la franchise est redevenue une place forte de la NBA, capable d’attirer Kevin Durant et Kyrie Irving le même été, mais aussi James Harden. Un formidable trio, sur le papier, qui a déjà explosé en vol.

James Harden a demandé à partir, rejoignant les Sixers en cours de saison, et c’est Ben Simmons qui est arrivé, sans pouvoir prendre part à la fin de campagne. Pendant ce temps-là, Kyrie Irving a manqué 52 matches à cause de son statut vaccinal, et Kevin Durant a aussi fait des passages à l’infirmerie. Comment Steve Nash aurait-il pu travailler dans de bonnes conditions ? Résultat : un « sweep » dès le premier tour face aux Celtics.

Mais le pire était à venir… Avec d’abord Kyrie Irving qui joue avec les nerfs de ses dirigeants, avant d’activer sa « player option », puis surtout Kevin Durant qui demande son transfert. Rappelons qu’il entame un contrat de 194 millions de dollars sur quatre ans et forcément, dans une telle situation, c’est compliqué de lui trouver un point de chute. Pour forcer les choses, ce même Kevin Durant demande alors la tête de son coach et de son GM.

Un ultimatum qui ne fait pas sourciller son patron, et finalement, tout le monde se rabiboche du côté de Los Angeles, et les Nets repartent à la conquête du titre avec une bonne gueule de bois.

Une fenêtre de tir qui « se réduit encore, encore et encore »

Mais… pendant que Kevin Durant demandait sa tête, Sean Marks a plutôt bien travaillé. L’effectif sort renforcé de son intersaison, et c’est déjà une bonne nouvelle. D’abord, il y a le retour de Ben Simmons et on peut le considérer comme une recrue. Idem pour Kyrie Irving puisqu’il n’avait joué que 29 matches l’an passé. Sans oublier bien sûr Joe Harris, si précieux pour écarter le jeu. Ensuite, il y a quelques prises intéressantes pour renforcer le secteur défensif avec Royce O’Neale, parfait pour remplacer Bruce Brown, et Markieff Morris, champion NBA avec les Lakers en 2020. Puis il y a un pari avec TJ Warren. Le scoreur de « la bulle » n’est pas encore sur pied, sans mauvais jeu de mot, mais il peut être ce joker offensif qui faisait défaut la saison passée en sortie de banc.

Au final, c’est Sean Marks qui l’annonce, c’est cette année ou jamais pour les Nets : « Je serais probablement fou de penser que ce n’est pas le cas, mais j’essaie de ne pas me concentrer sur le fait que c’est maintenant ou jamais pour le titre. Il faut le faire, parce qu’on peut être emporté par des décisions irréfléchies, mais nous savons où en est notre fenêtre, et elle se réduit encore, encore et encore. Donc pour nous, c’est le moment. »

LES MOUVEMENTS DE L’ÉTÉ

– Arrivées : Royce O’Neale (Jazz), T.J. Warren (Pacers), Edmond Sumner (Pacers), Markieff Morris (Heat)

– Départs : Kessler Edwards, Andre Drummond (Bulls), Bruce Brown (Nuggets), Goran Dragic (Bulls)

LE JOUEUR À SUIVRE : Ben Simmons

Kyrie Irving sera évidemment à suivre de près puisqu’il est en fin de contrat et qu’il reste imprévisible sur et en dehors des terrains, mais l’avenir des Nets dépend beaucoup de Ben Simmons, et de sa capacité à retrouver son meilleur niveau après le couac des playoffs 2021 et surtout cette saison sans jouer.

All-Star confirmé, c’est aussi l’un des meilleurs défenseurs de la NBA lorsqu’il n’a pas mal au dos. C’est sur le papier une « recrue » de choix pour Brooklyn, d’autant qu’on lui demandera uniquement d’accélérer le jeu, de créer et de défendre. Aux Nets, personne ne lui reprochera de refuser des tirs… Les Nets ont tout ce qu’il faut pour que Ben Simmons s’épanouisse, et ce qui sera vraiment nouveau pour lui, c’est qu’il n’aura pas d’intérieur dominant pour l’épauler. On est en tout cas impatient de voir comment Steve Nash va l’utiliser.

Au poste 1, avec un Kyrie Irving en deuxième arrière, ou au poste 4 comme « point forward » ? Le plus important, sans doute, c’est que Ben Simmons soit à la création pour le bien de l’équipe, et qu’il soit la pointe du diamant en défense. Certains l’imaginent déjà en Draymond Green des Nets. Steve Nash n’en demanderait pas moins.

Moyenne d’âge : 27.6 ans

Masse salariale : 192,4 millions de dollars (3e)

LE SCÉNARIO IDÉAL 

Il ne faudrait finalement pas grand-chose pour que les Nets se mêlent à la course au titre. Même si le secteur intérieur n’est pas folichon avec un Nic Claxton qui va devoir être particulièrement performant, Brooklyn possède une formidable force de frappe avec Kyrie Irving et Kevin Durant qui peuvent se concentrer sur le scoring.

Le retour de Joe Harris, tout comme les arrivées de Royce O’Neale et Markieff Morris, apportent beaucoup. Le premier par sa capacité à écarter le jeu, les deux derniers par leur dureté en sortie de banc. Avec un cinq de très haut niveau et des stars motivées, Brooklyn profite des malheurs des Celtics pour se hisser dans le Top 3 de la conférence Est aux côtés des Sixers et des Bucks. Le plus remarquable, c’est que les Nets parviennent enfin à défendre et on retrouve le Kevin Durant des Warriors, actif et même intimidateur près du cercle. À ses côtés, Ben Simmons comble les brèches et après avoir amené l’équipe à 55 victoires, Steve Nash a bien mérité son trophée de Coach Of The Year.

LE PIRE SCÉNARIO 

Les beaux discours n’auront pas fait illusion longtemps… Fin novembre, l’équipe n’arrive pas à enchaîner les victoires, avec une défense catastrophique, et le duo Irving-Durant semble déconnecté du reste du groupe.

Le Barclays Center gronde mais la marge de manœuvre est délicate. Les deux superstars sont intransférables, et malgré lui, Sean Marks doit se séparer de Steve Nash. Les bons coaches sans contrat ne manquent pas, mais l’électrochoc n’a pas lieu. L’équipe est trop tendre sous les panneaux, et à la « trade deadline », les dirigeants parviennent tant bien que mal à transférer Kyrie Irving, qui avait fini par se mettre tout le club à dos.

Cela permet au moins de récupérer une contrepartie avant que le meneur ne devienne « free agent », et surtout de penser à la saison prochaine. Pour ses dix ans à Brooklyn, la franchise se retrouve sans playoffs, éliminée dès le « play-in ». Une place qui ne lui permet même pas de rêver à Victor Wembanyama ou Scoot Henderson.

CONFÉRENCE OUEST
15 – Thunder 14 – Spurs 13 – Jazz 12 – Rockets 11 – Kings
10 – Blazers 9 – Pelicans 8 – Lakers 7 – Wolves 6 – Mavericks
5 – Grizzlies 4 – … 3 – … 2 – … 1 – …
CONFÉRENCE EST
15 – Magic 14 – Pacers 13 – Pistons 12 – Hornets 11 – Knicks
10 – Wizards 9 – Hawks 8 – Raptors 7 – Bulls 6 – Cavaliers
5 –  Nets 4 – … 3 – … 2 – … 1 – …

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