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Preview 2022/23 | Zion revient pour faire planer les Pelicans

NBA – Très discrets sur le marché estival des transferts, les Pélicans misent avant tout sur une progression en interne, mais aussi sur le grand retour de Zion Williamson.

L’EuroBasket tout juste terminé, Basket USA démarre sa traditionnelle présentation, franchise par franchise, de la saison NBA à venir. Comme chaque année, celle-ci prend la forme d’un compte à rebours, du pire bilan de la ligue à notre favori pour le titre de champion.

Aujourd’hui, on pose nos valises en Louisiane, à la Nouvelle Orléans, où les Pélicans semblent prêts à reprendre leur envol après une saison très mal entamée, mais plutôt bien terminée. Privée de sa superstar, Zion Williamson pendant toute la saison, l’équipe de Willie Green s’est effectivement pris les pieds dans le tapis d’entrée de jeu avec 3 victoires seulement sur leurs 19 premières rencontres.

Mais un échange juste avant la date limite des transferts, impliquant notamment CJ McCollum et Larry Nance Jr. (contre Josh Hart et quelques autres joueurs) a permis de finir fort. Qualifiés pour le « play in » avec le renfort de McCollum pour épauler Brandon Ingram, les Pels ont réussi à renverser San Antonio, puis les Clippers pour arracher le huitième, et dernier, ticket pour les playoffs.

Certes battus en six manches par les Suns au premier tour, les Pélicans ont trouvé une identité forte dans leur jeunesse et leur énergie contagieuse, mais aussi une hiérarchie plus claire avec Ingram et McCollum au sommet de la pyramide, et les Jose Alvarado, Trey Murphy III et autres Herbert Jones pour se coller volontiers aux tâches plus ingrates, mais si indispensables au bon fonctionnement d’une équipe.

Avec 33 victoires pour 30 défaites sur les 63 derniers matchs de la saison passée, NOLA a réussi à redresser la barre, démontrant que la patte de Willie Green commençait à s’imposer sur le banc. Entraîneur en chef pour la première fois de sa carrière, Coach Green a été un des grands bonhommes de la dernière saison des Pels, avec une vraie proximité avec ses joueurs mais aussi une poigne de fer pour faire trembler les Suns en playoffs.

Avec le retour très attendu de Zion Williamson, qui a mis un point d’honneur à arriver dans la meilleure forme de sa carrière pour le camp d’entraînement, les Pels n’ont pas eu besoin d’aller chercher midi à quatorze heures lors de l’intersaison ; la priorité était bel et bien de prolonger Williamson, ce qui a été fait aussitôt que possible avec un nouveau contrat aussi balèze que son signataire, à hauteur de 193 millions de dollars sur cinq ans.

Qualifiés in extremis en playoffs avec une équipe encore en chantier, les Pélicans peuvent décemment viser plus haut cette saison, avec trois joueurs niveau All Star en Williamson, Ingram et McCollum et un effectif plutôt bien conçu autour de ce « Big Three »…

LES MOUVEMENTS DE L’ÉTÉ

— Arrivées : Dyson Daniels (draft)
— Départs : Gary Clark, Tony Snell

LE JOUEUR À SUIVRE : ZION WILLIAMSON

C’est forcément à prendre avec des pincettes sachant que ça vient d’un de ses proches collaborateurs, mais Jasper Bibbs, le préparateur physique de Zion Williamson, a récemment déclaré tout sourire que son client était « un meilleur athlète que jamais » après un été studieux et discipliné à suivre un programme physique draconien.

Sachant que la dernière saison du phénoménal ailier passé par Duke avait résulté en un ouragan à 27 points, 7 rebonds et 4 passes de moyenne, il y a de ça deux ans, on peut s’attendre au pire pour les adversaires de Zion ! Il faut dire qu’après avoir manqué pas moins de 141 matchs sur les trois premières années de sa carrière pro, dont la dernière intégralement après une fracture au pied droit, Williamson doit clairement redorer son blason…

L’autre interrogation ne concernera pas nécessairement son état physique mais plutôt son intégration dans un collectif qui s’est mis en place sans lui la saison passée. Entre le scoring de McCollum et Ingram qui ont besoin du cuir, Williamson va devoir trouver sa place sans briser l’équilibre instauré en son absence. Un sacré numéro d’équilibriste pour le buffle de NOLA !

Moyenne d’âge : 25,5 ans
Masse salariale : 153,6 millions de dollars (20e)

LE SCÉNARIO IDÉAL

Avec un cinq majeur de fort belle facture, transcendé par l’incommensurable puissance de Zion Williamson au poste 4, les Pélicans parviennent à mettre fin à leur incroyable série de dix saisons sur les onze dernières avec un démarrage sous les 50% de victoire (après 10 matchs). Partis du bon pied, les hommes de Willie Green gardent la dynamique de la fin de saison passée.

Avec leurs jeunes pousses qui confirment leur talent, dont Herb Jones qui s’invite avec bonheur dans le cinq de départ, les Pels font jeu égal avec les grosses écuries de la Ligue, profitant aussi bien de la force de frappe extérieure de McCollum et Ingram que de la puissance dévastatrice de Williamson (voire la paire européenne valeureuse Valanciunas – Hernangomez au relais).

La mayonnaise prend d’autant mieux dans le bayou que les seconds couteaux ont affiné leurs lames. Les Nance, Hayes et Graham remplissent bien leurs rôles de vétérans en sortie de banc et offrent ainsi une rotation élargie à Coach Green et son staff. De quoi voyager avec une certaine sérénité durant la saison régulière…

Portés par une saison All-Star de Williamson qui réussit un retour des plus percutants, les Pélicans s’invitent en playoffs sans avoir à passer par le « play in » et Willie Green n’est pas loin de chiper le trophée de meilleur entraîneur de l’année…

LE PIRE SCÉNARIO

Sans véritable meneur de jeu aux manettes puisque CJ McCollum est le seul véritable manieur de ballon, la Nouvelle Orléans patauge un peu avec le retour de Williamson. Ce dernier empiète sur les plates-bandes du duo Ingram – McCollum et l’alchimie du groupe en pâtit au beau milieu d’un hiver chiche en victoires. Pire, et malgré ses efforts, Williamson ne retrouve pas son incroyable explosivité et doit à nouveau s’absenter pour régler encore de nouveaux paramètres.

Dans le même temps, pas épargnés par un calendrier qui leur prévoit des affrontements face à des ténors comme les Nets, les Mavericks, les Suns, les Clippers, les Warriors ou encore les Hawks sur les neuf premières rencontres de la saison, les Pélicans se retrouvent rapidement largués au classement de la conférence Ouest.

Au lieu d’une année de la confirmation, les Pels sont attendus au tournant à chaque match. Et encore plus avec Williamson de retour. A l’instar de Jose Alvarado et sa technique improbable pour aller piquer des ballons aux meneurs adverses sur les remises en jeu en ligne de fond, NOLA n’avance plus incognito. Ses adversaires ont bien ciblé leurs forces, et évidemment, leurs faiblesses.

Sans grande garantie sur le banc alors que Murphy semble encore stagner et que le rookie Dyson Daniels n’est pas encore prêt aux combats de la NBA, Coach Green doit se rendre à l’évidence et se résoudre à une fin de saison morose. Ni playoffs, ni « play in »…

 

CONFÉRENCE OUEST
15 – Thunder 14 – Spurs 13 – Jazz 12 – Rockets 11 – Kings
10 – Blazers 9 – Pelicans 8 – … 7 – … 6 – …
5 – … 4 – … 3 – … 2 – … 1 – …
CONFÉRENCE EST
15 – Magic 14 – Pacers 13 – Pistons 12 – Hornets 11 – Knicks
10 – Wizards 9 – … 8 – … 7 – … 6 – …
5 – … 4 – … 3 – … 2 – … 1 – …

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