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Free agency 2020 – Le Top 10 des ailiers

À deux jours de l’ouverture de la « free agency », l’heure est venue de faire un point sur les meilleurs ailiers présents sur le marché cet automne.

Officiellement annoncé la semaine dernière, le début de la « free agency » 2020 est prévu pour le 20 novembre, deux jours seulement après la Draft. Quant aux signatures, elles pourront être officialisées à partir du 22 novembre, juste après le traditionnel moratoire dont la durée est exceptionnellement passée de trois à deux jours.

Si le marché des « free agents » n’est pas le plus alléchant qui soit cette année, contrairement à celui qui aura lieu en 2021 par exemple, il va tout de même y avoir quelques bonnes affaires à réaliser, notamment au poste d’ailier. Comme souvent, la situation devrait rapidement se décanter avec les premières signatures et les premiers échanges.

Bon à savoir : les montants du « salary cap » et de la « luxury tax », respectivement fixés à 109.1 et 132.6 millions de dollars, n’ont pas évolué par rapport à la saison précédente, malgré le lourd impact financier des crises diplomatique (Chine) et sanitaire (Covid-19).

À lire : le Top 10 des meneurs de jeu le Top 10 des arrières

1 – Brandon Ingram (23 ans – protégé – New Orleans Pelicans)

Statistiques en 2019-20 : 23.8 points, 6.1 rebonds, 4.2 passes et 1.0 interception.

S’il s’avance incontestablement comme le meilleur ailier disponible lors de cette « free agency », Brandon Ingram ne croulera pas sous les offres puisqu’il continuera, sans surprise, sa carrière chez les Pelicans. Ceux-ci lui ont effectivement proposé une « qualifying offer » afin de garder la main sur le dossier du joueur de 23 ans. Et ses performances réalisées tout au long de la saison 2019-20 devraient logiquement lui permettre de décrocher un contrat maximum dans les semaines à venir.

Il faut dire que le deuxième choix de la Draft 2016, auréolé du trophée de Meilleure progression de l’année, a parfaitement su s’acclimater à l’air de la Nouvelle-Orléans grâce, notamment, à sa panoplie offensive extrêmement complète. Devenu All-Star pour la toute première fois, l’ancien espoir des Lakers s’est rapidement imposé comme le principal leader d’attaque de sa nouvelle franchise, en l’absence du phénomène Zion Williamson. Avec un tel duo, les dirigeants de NOLA peuvent ainsi tourner sans regrets la page Anthony Davis et ils peuvent, surtout, entrevoir sereinement l’avenir.

2 – Gordon Hayward (30 ans – non protégé – Boston Celtics)

Statistiques en 2019-20 : 17.5 points, 6.7 rebonds et 4.1 passes.

Depuis sa signature dans le Massachusetts il y a près de trois ans et demi, Gordon Hayward a vu sa carrière prendre une tournure différente. Gravement blessé dès son premier match avec les Celtics, en octobre 2017, l’ailier de maintenant 30 ans n’a malheureusement jamais pu répondre aux attentes placées à l’époque en lui par ses dirigeants. D’autant plus avec l’avènement de Jayson Tatum et Jaylen Brown.

L’ancien joueur du Jazz a tout de même su revenir à un niveau intéressant lors de l’exercice 2019-20. Dans un rôle de quatrième option offensive, il s’est effectivement rendu indispensable (ou presque) aux hommes de Brad Stevens – coach avec lequel il partage une relation particulière depuis leur rencontre à la fac de Butler – de par son côté « all-around ». Mais le flou règne désormais autour de l’avenir du 9e choix de la Draft 2010.

Tandis que certaines rumeurs ont récemment fait état d’un intérêt prononcé de plusieurs franchises (dont les Pacers, les Hawks et les Knicks), Gordon Hayward a étonnamment décliné sa « player option » de 34.2 millions de dollars. Une somme à laquelle il ne semble plus pouvoir prétendre, surtout avec son historique en termes de blessures. Mais s’il a refusé un tel montant, c’est qu’il peut sans doute compter sur des garanties de la part d’autres équipes. Affaire à suivre, donc…

3 – Jae Crowder (30 ans – non protégé – Miami Heat)

Statistiques en 2019-20 : 10.5 points, 5.9 rebonds, 2.5 passes et 1.1 interception.

Arrivé à Miami lors de la « trade deadline », Jae Crowder a changé de dimension (ou presque) depuis. D’abord utilisé comme remplaçant par Erik Spoelstra, il s’est ensuite imposé dans le cinq de départ floridien. À l’image de toute son équipe, la pause engendrée par le Covid-19 lui a fait le plus grand bien et, dans la « bulle » d’Orlando, le joueur de 30 ans a encore élevé son niveau de jeu, brillant dans un rôle de « 3&D » polyvalent.

À l’approche de sa neuvième saison en NBA, l’ancien élève de Marquette s’apprête désormais à obtenir un contrat bien plus conséquent, probablement le plus important de sa carrière. Compte tenu de son profil, de ses qualités et de la faiblesse du marché, il ne manquera d’ailleurs pas d’offres cet automne. Plusieurs prétendants au titre devraient ainsi lui faire les yeux doux, même si l’ailier – qui a déjà connu six franchises en huit ans – a confié vouloir rester au Heat. Les dirigeants de South Beach s’aligneront-ils sur ses prétentions salariales ?

4 – Derrick Jones Jr. (23 ans – non protégé – Miami Heat)

Statistiques en 2019-20 : 8.5 points, 3.9 rebonds, 1.1 passe et 1.0 interception.

Voici un autre ailier polyvalent du Heat qui devrait obtenir un joli contrat lors de cette intersaison. La différence étant que, contrairement à Jae Crowder, Derrick Jones Jr. intéressera principalement de jeunes équipes en reconstruction (à l’Est ?), en capacité d’offrir un salaire relativement élevé à un joueur de rotation et ne pouvant actuellement pas compter sur un tir à 3-points fiable et régulier.

En revanche, le dernier vainqueur du concours de dunks possède une belle marge de progression puisqu’il n’est âgé que de 23 ans. Athlétique au possible, il peut rendre de fiers services dans le domaine défensif. Non-drafté à sa sortie d’UNLV, puis lancé dans le grand bain par les Suns, « DJJ » voudra en tout cas décrocher un bail longue durée avec une franchise lui garantissant un temps de jeu au moins similaire à celui dont il bénéficie (21 minutes) depuis ses premiers pas à Miami, en janvier 2018.

5 – Rodney Hood (28 ans – non protégé – Portland Trail Blazers)

Statistiques en 2019-20 : 11.0 points, 3.4 rebonds et 1.5 passe.

Au sortir d’un exercice 2019-20 écourté en raison de sa rupture du tendon d’Achille, Rodney Hood avait la possibilité de jouer la carte de la prudence en activant sa « player option » (6 millions de dollars), histoire de tester le marché l’an prochain après une saison pleine. Il a finalement décidé de rompre son contrat avec les Blazers en amont, au risque de ne pas toucher autant au sein de sa nouvelle équipe.

Peut-être que l’agent de l’ancien joueur du Jazz et des Cavaliers a obtenu des garanties, sur les plans sportif et financier, de la part d’autres franchises. Il faut dire, que dans un rôle de joker offensif en sortie de banc, l’arrière/ailier gaucher peut faire du bien à un paquet de formations, grâce à ses qualités de shoot et de percussion. À condition, cependant, qu’il soit entièrement remis de sa blessure contractée il y a bientôt un an…

6 – Josh Jackson (23 ans – non protégé – Memphis Grizzlies)

Statistiques en 2019-20 : 9.0 points, 3.0 rebonds et 1.6 passe.

Sélectionné en 4e positon lors de la Draft 2017, Josh Jackson connaît depuis une véritable descente aux enfers. Talentueux mais passablement immature, il n’a jamais laissé un souvenir impérissable aux Suns ou aux Grizzlies. Au point de passer par la case G-League puis de se retrouver « free agent » non protégé, trois ans seulement après son arrivée en NBA ! Qu’elle semble loin cette époque où certains lui prédisaient un statut de superstar

À 23 ans, l’ancien de Kansas peut toujours inverser la tendance, mais il ne lui reste plus beaucoup de possibilités pour le faire. Une chose est sûre, s’il souhaite y parvenir, il lui faudra d’abord trouver une équipe en mesure de lui offrir du temps de jeu. L’ailier se devra ensuite de saisir la moindre opportunité qui s’offre à lui, en s’appuyant notamment sur ses qualités athlétiques et sa polyvalence. Autrement dit ses principaux points forts aujourd’hui.

7 – Torrey Craig (29 ans – protégé – Denver Nuggets)

Statistiques en 2019-20 : 5.4 points et 3.3 rebonds.

Signé dans l’indifférence la plus totale par les Nuggets, à l’été 2017, Torrey Craig s’est depuis imposé comme un joueur important de la rotation de Michael Malone, de par ses aptitudes défensives. Régulièrement missionné sur le meilleur extérieur adverse, cet ailier polyvalent n’a jamais disparu des radars, malgré un tir à 3-points irrégulier et une concurrence féroce à son poste (Gary Harris, Will Barton, Michael Porter Jr. et Jerami Grant, pour ne citer qu’eux).

Bientôt âgé de 30 ans, le joueur de Denver possède même de fortes chances de continuer sa carrière dans le Colorado puisque sa franchise l’a protégé en lui proposant une « qualifying offer » peu coûteuse (2.5 millions de dollars). À moins qu’une autre équipe ne lui offre un pont d’or sur lequel ses dirigeants ne pourront évidemment pas s’aligner.

8 – Glenn Robinson III (26 ans – non protégé – Philadelphia 76ers)

Statistiques en 2019-20 : 11.7 points, 4.4 rebonds et 1.5 passe.

À 26 ans, Glenn Robinson III vient tout juste de réussir la meilleure saison de sa carrière, à titre individuel tout du moins. Présent dans un premier temps chez les Warriors, où il a pu regagner de la confiance et évoluer sans complexe en raison des absences de Stephen Curry et Klay Thompson, l’ailier a ensuite été transféré chez les Sixers, où il a pu rejoindre (contre son gré) une équipe aux aspirations plus élevées.

Même s’il n’a participé à aucune rencontre de playoffs avec Philadelphie, le fils de Glenn « Big Dog » Robinson ne devrait connaître aucun mal à retrouver une franchise à la recherche d’un « 3&D », encore jeune, en sortie de banc. Mais à quel prix ?

9 – Rondae Hollis-Jefferson (25 ans – non protégé – Toronto Raptors)

Statistiques en 2019-20 : 7.0 points, 4.7 rebonds et 1.8 passe.

Auteur d’un exercice 2017-18 à quasiment 14 points, 7 rebonds et 3 passes de moyenne avec les Nets, Rondae Hollis-Jefferson peine depuis à confirmer les espoirs entrevus à cette époque. Compte tenu de ses limites en attaque (et notamment au shoot extérieur), il doit aujourd’hui se contenter d’un simple rôle « d’energizer ». Signé par les Raptors à l’intersaison 2019, il faisait partie de ceux ayant pour mission de limiter l’impact du départ de Kawhi Leonard.

L’expérience canadienne de l’ailier gaucher aura finalement été quelque peu mitigée, à tel point qu’il n’a quasiment pas été utilisé en playoffs. Mais ses qualités dans le secteur défensif devraient sans doute l’aider à trouver un nouveau point de chute, que ce soit chez un prétendant au titre ou chez une équipe en reconstruction.

10 – James Ennis (30 ans – non protégé – Orlando Magic)

Statistiques en 2019-20 : 6.6 points et 3.6 rebonds.

Trimballé d’équipe en équipe depuis ses débuts NBA en 2014, James Ennis n’en a semble-t-il pas fini avec son tour des États-Unis puisqu’il a récemment refusé sa « player option » afin de mieux tester le marché. Ailier d’expérience capable d’apporter du danger derrière l’arc et de défendre sur différentes positions, il ne connaîtra probablement pas trop de difficultés pour retrouver un rôle de remplaçant au sein d’une franchise en quête de playoffs (voire de titre ?).

Reste à déterminer quel sera le montant du salaire du joueur de 30 ans, celui-ci venant tout juste de faire une croix sur un chèque de 2.2 millions de dollars.

Mentions : Lance Stephenson, Andre Roberson, Justin Holiday, Michael Kidd-Gilchrist, Evan Turner, DeMarre Carroll, Maurice Harkless, Denzel Valentine, Solomon Hill, Wes Iwundu, Dwayne Bacon, JaKarr Sampson…

LEXIQUE

Free agency : période comprise entre le 20 novembre 2020 et (sans doute) mars 2021. Elle permet aux franchises de recruter des joueurs libres de tout contrat, mais aussi de procéder à des échanges. Dès vendredi, il faut s’attendre à une multitude de signatures de joueurs en fin de contrat et, généralement, les plus gros free agents sont signés très rapidement, souvent dès les premières minutes de l’ouverture du marché.

Free agent : joueur qui se retrouve libre de tout contrat. Il peut être soit protégé (restricted) soit non protégé (unrestricted). S’il est non protégé, un joueur peut signer où il le souhaite, sans que son ancienne équipe n’ait son mot à dire. En revanche, s’il est protégé, il dépend encore de son ancienne équipe car celle-ci dispose d’une qualifying offer lui permettant de s’aligner sur n’importe quelle offre émise par une autre franchise et acceptée par le joueur en question. En clair, cette ancienne équipe peut décider de conserver (ou non) son joueur.

Salary cap : c’est la masse salariale définie par la NBA. Pour la saison à venir, elle sera encore de 109 millions de dollars, mais les franchises ont la possibilité de la dépasser, lorsqu’elles prolongent leurs propres joueurs ou grâce à des « exceptions ».

Luxury tax : le salary cap n’est pas strict en NBA, et la Ligue autorise les franchises les plus riches à dépasser le seuil fixé avec une marge de tolérance d’environ 20%. En l’occurrence, cette année, les franchises peuvent dépenser jusqu’à 132 millions de dollars. Ensuite, pour chaque dollar dépensé au-dessus de ce plafond, les franchises doivent verser la luxury tax à la Ligue. Une sorte d’impôt qui peut coûter cher, très cher même, bien que la crise sanitaire ait rendu la NBA plutôt clémente la saison passée.

Trade deadline : date limite à partir de laquelle il n’est plus possible d’effectuer le moindre échange.

Qualifying offer : proposition faite par une franchise à l’un de ses joueurs se trouvant dans la dernière année de son contrat rookie. Basée sur son ancien salaire, cette offre permet de prolonger le joueur pour un an et de s’aligner sur n’importe quelle offre faite au joueur par une autre franchise. Si le joueur ne rempile pas avec son équipe l’année de la qualifying offer, il est automatiquement libre la saison prochaine et son équipe ne pourra alors pas s’aligner sur quelconque offre extérieure.

Player option : possibilité pour un joueur d’activer (ou non) la dernière année de son contrat, afin de terminer son bail ou de devenir free agent avec un an d’avance.

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