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[Previews 2020/21] Des Celtics à la recherche d’un nouveau souffle

Malgré elle, la franchise de Boston mise sur la stabilité mais face à une concurrence à 100%, difficile d’imaginer les Celtics faire mieux que l’an passé.

Les Celtics ont atteint l’an passé leur troisième finale de conférence en quatre ans, mais ils ont cette fois buté sur le Heat, alors qu’ils semblaient favoris. La faute à des pépins physiques d’abord, mais aussi à un manque de profondeur et d’expérience sur le banc. Des problèmes que la direction n’a pas vraiment corrigés pendant l’intersaison, laissant planer une question au-dessus de la franchise : est-ce que l’équipe actuelle peut faire mieux, et surtout a-t-elle vraiment le potentiel pour faire mieux ?

PRIME À LA STABILITÉ

À l’heure des super teams, et plus ou moins malgré lui, Danny Ainge est resté calme pendant cette intersaison raccourcie, préférant acter la fin du projet lancé en 2017 puisqu’il a laissé Gordon Hayward filer à Charlotte (en récupérant quand même la plus grande « trade exception » de l’histoire, 28.5 millions de dollars).

Une approche que l’on peut comprendre puisque l’intéressé voulait des assurances sur son avenir, mais aussi parce la greffe n’a finalement jamais vraiment pris. Arrivés ensemble, Gordon Hayward et Kyrie Irving ne sont déjà plus là, et clairement, leur passage restera un échec. Si l’équipe a bien figuré, c’est surtout grâce à la Draft et à l’éclosion de Jaylen Brown et de Jayson Tatum, mais aussi au talent de Brad Stevens, très bon lorsqu’il s’agit de tirer le meilleur d’une rotation.

Avec le duo Brown-Tatum, le président des Celtics veut et peut s’appuyer sur deux jeunes stars pour avancer, comme les Warriors, les Bucks ou les Nuggets l’ont fait ces dernières années.

Âgé de 24 ans, Jaylen Brown avait été prolongé l’an passé pour 107 millions sur quatre ans, tandis que Jayson Tatum, 22 ans (seulement), vient de signer un contrat de cinq ans et d’au moins 163 millions de dollars. À leurs côtés, Kemba Walker est celui qui a déjà le statut de superstar, quand son genou va bien. Malheureusement, il grince déjà, et on ne devrait le revoir, au mieux, qu’en janvier. Marcus Smart est lui le leader défensif indispensable pour viser haut, l’âme de l’équipe. Les deux sont encore sous contrat pour trois et deux saisons, et ce « Fab Four » est la colonne vertébrale de l’équipe. Une assise de grande qualité.

La formule a d’ailleurs fait ses preuves en saison régulière avec 67% de victoires et une troisième place à l’Est, puis jusqu’en finale de conférence en playoffs, avant de montrer ses limites : le manque d’expérience et de profondeur sur le banc, mais aussi d’impact à l’intérieur quand il a fallu se coltiner Bam Adebayo.

Gordon Hayward, Brad Wanamaker et Enes Kanter n’ont pas forcément démérité, mais ils ont été remplacés par deux vétérans encore plus expérimentés : Jeff Teague et Tristan Thompson. Deux belles pioches, mais quand on fait le compte, il manque encore quelque chose. La créativité et la polyvalence de Gordon Hayward n’ont pas été remplacées, et ce sont Jaylen Brown et Jayson Tatum qui vont sans doute en souffrir le plus.

UNE ROTATION TOUJOURS UN PEU COURTE

Kemba Walker, Marcus Smart, Jayson Tatum, Jaylen Brown, Jeff Teague, Tristan Thompson et Daniel Theis : ces sept joueurs forment une rotation courte de premier plan. Derrière eux, une flopée de jeunes joueurs que Boston tient à développer, Semi Ojeleye, Grant Williams et Robert Williams en tête. De quoi viser le Top 4 à l’Est pour la sixième année consécutive (une série que seul Toronto tient sur les deux conférences). Mais après ?

Une rotation courte et soudée suffit en playoffs, mais en cas de blessure, les espoirs des Celtics seraient balayés. On pense évidemment au genou de Kemba Walker, qui a handicapé le joueur et l’équipe dans la bulle, et qui n’est toujours pas remis. D’autant que tout le monde semble en bonne santé à Brooklyn et Philadelphie, qui rejoignent le Heat et les Bucks dans la catégorie des cadors à surmonter.

Les Celtics auront l’avantage du vécu collectif, et n’ont plus qu’à espérer rester en bonne santé pour atteindre le sommet de la conférence Est. Deux paramètres très hypothétiques pourraient les aider : l’explosion d’un jeune, que ce soit Jayson Tatum vers le statut de superstar, Jaylen Brown vers celui d’All-Star ou d’un Williams, Grant ou Robert, vers celui de « role player » de premier choix. Ou bien l’arrivée d’un bon renfort avant la trade deadline.

Quelqu’un d’expérimenté comme Derrick Rose ou P.J. Tucker pour apporter de la folie chez le premier, et de la dureté pour le second. Sans ça, difficile d’imaginer l’équipe atteindre les Finals cette année mais quoi qu’il arrive, de solides fondations sont posées sereinement autour de Brad Stevens, Jayson Tatum et Jaylen Brown.

LES MOUVEMENTS DE L’ÉTÉ

Arrivées : Aaron Nesmith, Payton Pritchard, Jeff Teague (Hawks), Tristan Thompson (Cavaliers)

Départs : Gordon Hayward (Hornets), Enes Kanter (Blazers), Brad Wanamaker (Warriors), Vincent Poirier (Sixers)

LE JOUEUR À SUIVRE : JAYSON TATUM

Soulagé par sa première sélection au All-Star Game, Jayson Tatum a fini la saison en trombe, emmenant Boston jusqu’à la troisième place de la conférence Est puis en finale de conférence dans un rôle de « go-to-guy » qu’il n’avait pas su saisir la saison précédente. La question ne se pose plus désormais, malgré l’arrivée de Kemba Walker et l’éclosion de Jaylen Brown : Jayson Tatum sera le patron de Boston, et ce pour les cinq prochaines années.

Une excellente nouvelle pour la franchise, qui tient un joueur au potentiel unique des deux côtés du parquet. Il a eu du mal à l’exploiter face au Heat en finale de conférence, mais l’ancien ailier de Duke n’a que 22 ans.

La logique (et la Celtic Nation) voudrait qu’il progresse encore cette saison et profite de l’absence de Kemba Walker en début d’exercice pour prendre encore plus de responsabilités. Si lui et Jaylen Brown franchissent encore un cap et que Kemba Walker revient à son meilleur niveau, les ambitions celtes seront peut-être bel et bien dorées. Dans tous les cas, cette saison doit servir de tremplin pour les années à venir.

MOYENNE D’AGE : 24.6 ans
MASSE SALARIALE : 116.9 millions (25e sur 30)

HYPE PREVIEW

CONFÉRENCE EST
15 – Cleveland 14 – Detroit 13 – New York 12 – Charlotte 11 – Chicago
10 – Orlando 9 – Washington 8 – Indiana 7 – Atlanta 6 – Toronto
5 – Philadelphie 4 – Boston 3 – 2 – 1 –
CONFÉRENCE OUEST
15 – Oklahoma City 14 – Sacramento 13 – Minnesota 12 – San Antonio 11 – Memphis
10 – New Orleans 9 – Houston 8 – Phoenix 7 – Golden State 6 – Dallas
5 – Utah 4 – Portland 3 – Denver 2 – 1 –

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