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[Previews 2020/21] Chicago veut sortir de la morosité

Les Bulls ont fait leur révolution pendant l’intersaison en changeant les principaux dirigeants et le coach. L’objectif : construire un vrai fonds de jeu pour retrouver les playoffs.

Les fans des Bulls doivent jubiler. Le grand boss a enfin décidé de faire le grand ménage, et c’était ce qui pouvait arriver de mieux à la franchise. Exit Jim Boylen. Exit Gar Forman, en place depuis 22 ans ! Exit, ou presque, Jim Paxson, qui sauve sa tête avec un simple rôle de conseiller. Les trois têtes pensantes de la franchise laissent place à un beau trio avec Arturas Karnisovas, nommé vice-président de la franchise, Marc Eversley qui arrive des Sixers comme GM, et donc Billy Donovan comme entraîneur.

C’est sans doute la plus belle prise de l’automne pour Chicago puisque l’ancien coach du Thunder reste sur une formidable saison et même s’il n’est jamais cité parmi les grands entraîneurs de sa génération, c’est un technicien solide et respecté, capable de former des jeunes et de gérer l’ego de superstars. A OKC, Donovan a tout vécu, et il est emballé par le challenge proposé par les Bulls.

UNE REMISE A PLAT

Il faut dire que la franchise reste sur une saison à 22 victoires pour 43 défaites, et il sera difficile de faire pire. La saison passée fut sans saveur, et deux stats résument parfaitement la saison des Bulls : 2 victoires en 25 rencontres face à des équipes avec un bilan positif ; deux victoires de suite comme plus longue série de la saison. En clair, Chicago était sa place, incapable de se mêler à la course aux playoffs.

Donovan a donc conscience de récupérer un effectif peu habitué aux victoires, et il devra jouer les alchimistes puisque ses dirigeants sont restés très calmes sur le marché des transferts. Kris Dunn est parti à Atlanta, remplacé par l’expérimenté Garrett Temple. Et c’est tout !

Bien sûr, Patrick Williams est arrivé le soir de la Draft, mais ce n’est pas un « game changer » et il devra d’abord justifier cette place élevée dans la Draft : 4e choix ! C’est un ailier athlétique et polyvalent, comme on en voit débarquer beaucoup chaque année. Il a déjà prévenu qu’il était un « role player », prêt à devenir un élément majeur dans les années à venir. Il ne tournait qu’à 9 points de moyenne la saison passée avec Florida State, et c’est un vrai « prospect ». « En NBA, ce qui compte, ce sont les rôles. Tout le monde ne peut pas être un LeBron James ou un Michael Jordan dès le premier jour. Il faut accepter son rôle, le remplir, puis l’élargir » a-t-il annoncé il y a quelques jours.

A ses côtés, on prend donc les mêmes et on recommence. A la mène, Donovan pourrait choisir Coby White, et c’est évidemment très intéressant car le « sophomore » a surtout donné l’impression d’être un joker, l’équivalent d’un Lou Williams ou d’un Dennis Schroder. A-t-il les capacités pour mettre la balle sous le bras et diriger le jeu ? A voir… et on reste persuadé que son meilleur rôle, pour lui et l’équipe, est de rester 6e homme.  A l’arrière, on trouvera toujours Zach LaVine, formidable attaquant, mais qui doit désormais s’imposer comme leader. La bonne nouvelle, c’est qu’il ne se prendra plus la tête avec Boylen, et qu’il va se concentrer sur le jeu. Il devra être le relais de Donovan sur le terrain, comme l’étaient Kevin Durant ou Russell Westbrook au Thunder.

UNE ROTATION HOMOGENE MAIS FRAGILE

« On doit continuer de grandir et ne plus faire les mêmes erreurs. On doit changer notre identité, installer une culture de la gagne » expliquait LaVine en juillet, avant de connaître le nom de son entraîneur. « On avait de grosses attentes cette saison et rien ne s’est déroulé comme prévu. On est une des équipes les plus difficiles à jouer mais on a besoin de victoires ».

A l’aile, Williams sera trop juste, et c’est le fragile Otto Porter Jr qui devra justifier son salaire monstrueux : 28.5 millions de dollars ! C’est sa dernière année de contrat, et il devra donc sortir le très grand jeu en prévision de la « free agency » 2021. S’il retrouve son niveau des Wizards, ce serait du gagnant-gagnant pour lui et son équipe.

Sous les panneaux, ça ne respire pas la solidité avec deux joueurs fragiles, mais Donovan compte beaucoup sur Lauri Markkanen et Wendell Carter Jr. Le premier est un formidable attaquant et il doit absolument travailler sa complicité avec LaVine et White. Chicago n’avait que la 29e attaque de la NBA la saison passée, et l’équipe souffrait d’un gros déséquilibre en attaque. Si Markkanen devient enfin ce « Nowitzki du pauvre », Chicago peut décoller. Quant à Carter, c’est un spécialiste de la défense et du sale boulot. C’est donc complémentaire et si les bobos les laissent tranquilles, ce sera une assise très correcte pour bien figurer à l’Est.

Le cinq est donc intéressant, et comme le rappelle LaVine, les Bulls étaient une équipe capable de tenir tête aux meilleurs, avant de craquer dans le 4e quart-temps. Le banc est moins homogène, et ça manque d’un super vétéran sous le cercle pour poser de gros écrans et prendre des rebonds. Thaddeus Young et Tomas Satoransky sont de supers vétérans, qui peuvent même débuter s’il faut, mais en l’état, il manque l’équivalent d’un Aron Baynes ou d’un Tristan Thompson pour apporter à la fois du métier et de la dureté.

LES MOUVEMENTS DE L’ÉTÉ

Arrivées : Patrick Williams, Garrett Temple (Nets), Denzel Valentine

Départs : Kris Dunn (Hawks)

LE JOUEUR À SUIVRE : ZACH LAVINE

Il veut être le « James Harden » de l’Est, capable d’être un formidable scoreur et de diriger le jeu. Mais LaVine n’a pas encore prouvé qu’il pouvait diriger le jeu. Est-ce que Billy Donovan va lui laisser les clés de l’attaque ? Ce n’est pas certain, et on est impatient de voir qui sera son acolyte à l’arrière. Si c’est White, LaVine aura une partie de la direction du jeu pour permettre à White de se concentrer sur la finition. Si c’est Satoransky, LaVine pourra se concentrer sur le scoring. Ce qu’attend Donovan, c’est aussi que LaVine montre l’exemple, et notamment en défense. Athlétiquement, il peut contenir des meneurs et des arrières. Il a les cannes et la vitesse pour le faire. Peut-être devra-t-il moins se concentrer sur les interceptions sur les lignes de passes, et davantage bosser sur la défense sur un contre-un, et sur les coupes. S’il veut devenir All-Star, LaVine doit devenir un « two-way player », et s’enlever cette étiquette de simple attaquant.

MOYENNE D’AGE : 25,2 ans

MASSE SALARIALE : 124,1 millions (21e sur 30)

HYPE PREVIEW

CONFÉRENCE EST
15 – Cleveland 14 – Detroit 13 – New York 12 – Charlotte 11 – Chicago
10 – 9 – 8 – 7 – 6 –
5 – 4 – 3 – 2 – 1 –
CONFÉRENCE OUEST
15 – Oklahoma City 14 – Sacramento 13 – 12 – 11 –
10 – 9 – 8 – 7 – 6 –
5 – 4 – 3 – 2 – 1 –

 

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