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Preview Playoffs 2025 | New York Knicks (3) – Indiana Pacers (4)

NBA – Vingt-cinq ans après leur dernière finale de conférence, les Knicks y retrouvent les Pacers, finalistes de conférence en titre, dans une série entre équipes qui n’étaient pas forcément attendues à pareille fête.

La preview de la finale de conférence entre les Knicks et les PacersUn nouveau chapitre de l’une des rivalités les plus marquantes de la conférence Est va s’ouvrir dans ces playoffs 2025 car, pour la neuvième fois de l’histoire, les Knicks et les Pacers croisent le fer au printemps. Comme en 1994, 1999 puis 2000, c’est en finale de conférence que les deux équipes se retrouvent, dans une série indécise qui s’annonce pour le moins explosive…

Cet affrontement est aussi (et surtout) synonyme de revanche pour New York, battu par Indiana il y a un an en demi-finale de conférence, à l’issue d’un Game 7 perdu à domicile, au cours duquel Jalen Brunson s’était même blessé. Douze mois plus tard, le meneur new-yorkais n’a d’ailleurs pas oublié cet échec et, opposé à un Tyrese Haliburton qui n’en finit plus de faire taire ses détracteurs, il aura enfin la possibilité d’effacer ce douloureux souvenir de sa mémoire.

Outre le duel des « meneurs catcheurs » Brunson et Haliburton, on surveillera également la bataille des pivots de la Draft 2015, Karl-Anthony TownsMyles Turner, ainsi que les retrouvailles entre les ex-Raptors, Pascal Siakam et OG Anunoby. Sans oublier la guerre tactique qui fera rage entre les expérimentés Tom Thibodeau et Rick Carlisle sur chaque banc.

Tous les ingrédients nous semblent donc réunis pour vivre une série dans la lignée de celle d’il y a un an ou de celles d’il y a une trentaine d’années. Quand ce n’étaient pas Jalen Brunson et Tyrese Haliburton, mais plutôt Patrick Ewing et Reggie Miller qui se donnaient la réplique au Madison Square Garden et à Indianapolis…

PRÉSENTATION DES KNICKS

Titulaires : J. Brunson, M. Bridges, J. Hart, O. Anunoby, K-A. Towns
Remplaçants : M. McBride, M. Robinson, C. Payne, L. Shamet, P. Achiuwa…
Absents : /
Coach : T. Thibodeau

Après un premier tour âpre et disputé contre Detroit (4-2), les Knicks ont presque moins souffert contre Boston (4-2), pourtant champion en titre. Pour la première fois depuis 2000, les revoilà donc en finale de conférence et, à mi-parcours, Tom Thibodeau peut se réjouir de constater que son groupe au complet, ce qui ne lui est pas souvent arrivé dans sa carrière de coach réputé pour tirer sur les organismes de ses joueurs.

LES POINTS FORTS

L’axe Jalen Brunson – Karl-Anthony Towns. Depuis le début des playoffs, Jalen Brunson se comporte en véritable patron (28.8 points) et, même si Ausar Thompson, Jrue Holiday ou Derrick White s’y sont essayés, personne n’a pu le ralentir réellement. Une force pour les Knicks, qui ont également pu l’entourer avec Karl-Anthony Towns depuis l’année dernière, dans ce qui est peut-être le meilleur duo meneur/pivot de la ligue en attaque. Quand les deux sont en rythme au même moment, comme souvent face à Indiana récemment, c’est tout New York qui y gagne, et c’est bien le point qui pourrait faire la différence pour la troupe de Tom Thibodeau.

Un solide mental. Alors que la saison régulière avait posé de sérieux doutes sur leurs capacités à être performant face aux meilleures équipes, les Knicks ont su serrer les rangs au bon moment, remportant une guerre de tranchées face aux Pistons, avant de renverser les Celtics deux fois au TD Garden pour prendre le contrôle de la série. Ce groupe est soudé, confiant et parvient jusqu’à présent à s’adapter à tous les défis qu’il rencontre.

LES POINTS FAIBLES

Le manque de rotations. Si les Pacers pourraient mettre en lumière les difficultés défensives du tandem Jalen Brunson – Karl-Anthony Towns, notamment sur « pick-and-roll » avec un organisateur comme Tyrese Haliburton, ils risquent également de cibler l’autre gros problème de ces Knicks, à savoir leur manque de profondeur de banc. Bien sûr, quand le cinq de départ va, tout va, mais plus les matchs et les minutes vont s’accumuler, plus il faudra tirer sur les organismes des titulaires et, quand on voit le nombre de solutions présentes de chaque côté, on peut se dire que Tom Thibodeau pourrait vite être à court d’idées, comparé à Rick Carlisle.

Quelle efficacité sur demi-terrain ? Les Knicks sont l’une des équipes qui jouent le plus en transition depuis le début des playoffs. C’est que l’attaque de New York manque parfois de variété sur demi-terrain, s’en remettant aux exploits de Jalen Brunson et Karl-Anthony Towns. Problème pour New York : les Pacers perdent peu de ballons et ils risquent donc d’avoir peu de munitions pour courir. Ce qu’ils vont tenter de compenser au rebond offensif.

knicks pacers

PRÉSENTATION DES PACERS

Titulaires : T. Haliburton, A. Nembhard, A. Nesmith, P. Siakam, M. Turner
Remplaçants : B. Mathurin, T. McConnell, O. Toppin, B. Sheppard,  T. Bryant, Jar. Walker…
Absent : I. Jackson
Coach : R. Carlisle

Depuis que Tyrese Haliburton a remis la machine en route après le All-Star Break, les Pacers sont en pleine forme, nous donnant presque la sensation de marcher sur l’eau. Leurs deux premiers tours le démontrent bien et ce groupe, qui a l’habitude de jouer ensemble, a prouvé qu’il était le poil-à-gratter de sa conférence, éliminant Giannis Antetokounmpo (4-1) puis la meilleure équipe de l’Est (4-1), sans trop de difficulté mais en faisant surtout preuve d’une résilience monstre. Indiana, désormais double finaliste de conférence, n’est maintenant plus qu’à quatre victoires de ses premières Finals depuis… 2000.

LES POINTS FORTS

 Le collectif. Comme en saison régulière, Rick Carlisle s’appuie sur une rotation élargie où le danger peut venir de partout : six joueurs des Pacers tournent ainsi à plus de 10 points de moyenne. C’est assurément la force de cette équipe portée sur l’attaque, qui propose l’un des jeux les plus séduisants des playoffs autour de ses stars, Tyrese Haliburton et Pascal Siakam. Tel un rouleau compresseur, Indiana peut donc maintenir une certaine forme de pression pendant toute la durée d’un match et, contre les Bucks puis les Cavaliers, c’est le banc qui a notamment créé des différences. Bis repetita contre des Knicks moins armés sur ce point ?

Une confiance au plus haut. Grâce à leur collectif et leur capacité à épuiser leurs adversaires, les Pacers savent qu’ils peuvent toujours revenir dans les rencontres, et ils ont d’ailleurs plusieurs fois renversé des situations qui semblaient perdues. Une confiance qui semble les porter depuis le début de la postseason.

LE POINT FAIBLE

– Le rebond. Certains pourraient parler de l’absence de véritable « go-to-guy » dans cette équipe comme d’une faiblesse, mais les Pacers possèdent un collectif tellement efficace et une attaque tellement productive que cela ne leur a pas posé problème dans ces playoffs. En revanche, s’il y a bien quelque chose que pourrait améliorer cette équipe, c’est sa présence au rebond. Certes, les hommes de Rick Carlisle se débrouillent bien depuis le début, mais les joueurs des Knicks font partie des plus persévérants et des plus physiques qui soient, obligeant les coéquipiers de Myles Turner à se coordonner collectivement pour tenir au mieux le coup.

knicks pacers

LES CLÉS DE LA SÉRIE

Qui gagnera la bataille du rebond ? Les Pacers en sont conscients mieux que personne : le rebond est leur faiblesse et les Knicks risquent de vouloir appuyer dessus dès que possible. Avec Mitchell Robinson (3.8 rebonds offensifs par match), Josh Hart (2.3), Karl-Anthony Towns (2.1) ou encore OG Anunoby (1.3), Tom Thibodeau possède ainsi quatre joueurs qui aiment gratter des possessions supplémentaires. Jusqu’à présent, les hommes de Rick Carlisle font plus que limiter les dégâts dans ce secteur autour de Myles Turner, Pascal Siakam et Aaron Nesmith, mais ils seront particulièrement testés par une équipe tenace dans le domaine.

Rotation resserrée ou rotation élargie ? Deux visions tactiques vont s’opposer dans cette série. D’un côté, Tom Thibodeau a (la fâcheuse ?) tendance à réduire au maximum ses rotations, ne s’appuyant que sur 7-8 joueurs sans jamais laisser ses titulaires jouer moins de 36 minutes de moyenne. De l’autre, Rick Carlisle préfère impliquer tout le monde, utilisant 10-11 joueurs dans sa rotation sans avoir le moindre titulaire à plus de 36 minutes de moyenne. Autant dire que la faculté d’Indiana à épuiser New York ou, à l’inverse, la faculté des Knicks à faire la différence contre le banc des Pacers seront déterminantes dans cette affiche.

Pour qui l’avantage dans le « money-time » ? Deux des équipes les plus « clutch » des playoffs (ce ne sont pas Cleveland, Boston, Milwaukee ou Detroit qui diront le contraire…) se défient. Forcément, on se demande qui de Jalen Brunson ou de Tyrese Haliburton prendra le dessus sur l’autre dans ces situations car, au-delà d’être les chefs d’orchestre des Knicks et des Pacers, les deux meneurs font également partie des joueurs les plus « clutch » de ces playoffs. La tension augmente à mesure que les tours passent et l’exécution de chaque équipe sous pression sera primordiale, car les « blowouts » risquent d’être rares entre elles.

Qui contrôlera au mieux le rythme ? Même s’ils ne sont pas exceptionnellement efficaces sur demi-terrain, les Knicks auront sans doute intérêt à ralentir le jeu face à des Pacers qui préfèrent se projeter en transition dès que possible, et on s’apprête à vivre une opposition de styles (et de « pace ») intéressante. Jusqu’à présent, New York n’a pas rencontré un adversaire qui excelle autant qu’Indiana sur jeu rapide et sa défense sera donc testée, après avoir résisté contre les Celtics. Celui qui parviendra à imprimer durablement son rythme, sans manquer de générer des situations de shoots ouverts à 3-points, prendra en tout cas un avantage certain dans la série.

SAISON RÉGULIÈRE

New York 2-1

25 octobre : New York – Indiana (123-98)
10 novembre : Indiana – New York (132-121)
11 février : New York – Indiana (128-115)

VERDICT

Pacers 4-2. Dans une série qui sent bon la nostalgie et la poudre, entre équipes qui ont quelque peu déjoué les pronostics pour en arriver là, on a bien du mal à dégager un favori, tant leurs dynamiques sont favorables, tant leurs joueurs sont en forme et tant leurs infirmeries sont vides. Néanmoins, on opte ici pour Indiana, même sans avantage du terrain et même s’il lui faudra, pour se qualifier, aller chercher au moins un match dans un Madison Square Garden plus infernal et plus assourdissant que jamais.

Éternels sous-estimés qui ont toujours tout à prouver, les Pacers présentent un bilan de 42 victoires et 16 défaites en 2025 (soit… 72.4% de succès !), s’imposant comme la… deuxième meilleure équipe de la ligue derrière OKC. Au sommet de leur basket sur le plan collectif, avec une attaque (toujours) brillante et une défense (enfin) en progrès, les hommes de Rick Carlisle arrivent peu à peu à maturité, en impressionnant mentalement, alors que nombreux sont ceux qui s’interrogeaient sur leur absence de superstar dans l’effectif.

Bien sûr, Jalen Brunson et Karl-Anthony Towns semblent être les deux joueurs majeurs et les deux joueurs les plus influents de la série, mais sous l’impulsion de Tyrese Haliburton, Pascal Siakam ou encore Myles Turner, on fait confiance au groupe d’Indiana, plus régulier dans ces playoffs, pour tenir le choc physiquement et faire exploser les New-Yorkais sur la durée, à coup de pressions tout-terrain, de rotations plus nombreuses et d’exécution plus propre de chaque côté du parquet. Comme il y a un an, finalement (même si les acteurs de la série ne sont plus tout à fait les mêmes).

CALENDRIER

Game 1 : à New York, mercredi 21 mai (02h00, dans la nuit de mercredi à jeudi)
Game 2 : à New York, vendredi 23 mai (02h00, dans la nuit de vendredi à samedi)
Game 3 : à Indianapolis, dimanche 25 mai (02h00, dans la nuit de dimanche à lundi)
Game 4 : à Indianapolis, mardi 27 mai (02h00, dans la nuit de mardi à mercredi)
Game 5* : à New York, jeudi 29 mai (à définir)
Game 6* : à Indianapolis, samedi 31 mai (à définir)
Game 7* : à New York, lundi 2 juin (à définir)

* Si nécessaire.

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