C’est le revenant OG Anunoby qui a lancé les hostilités en claquant deux paniers dont un 3-points dès les premiers instants de la partie. Mais les Knicks étaient alors loin de s’imaginer ce qui allait suivre, avec un terrible coup de froid sur le MSG, résultant d’une domination sans partage des Pacers !
C’est ainsi par un 16-4 que les hommes de Rick Carlisle ont ainsi pris le large en fin de premier quart-temps, avec 14 points dont quatre paniers à 3-points pour le seul Tyrese Haliburton !
Menés de 15 points (24-39), les New-Yorkais n’étaient pas au bout de leurs peines puisque Indiana a poursuivi son entreprise destructrice, porté par sa « second unit » et l’efficacité du trio McConnell-Sheppard-Jackson pour faire passer la marque à 52-30 sur un dunk d’Isaiah Jackson !
Mais la Mecque du basket ne reste jamais silencieuse très longtemps, attendant sagement son heure pour jouer à nouveau son rôle de sixième homme, comme lorsque les Knicks sont miraculeusement revenus à -15 à l’issue de la première mi-temps grâce à un 2+1 de Jalen Brunson et un floater de Donte DiVincenzo (55-70).
Les Pacers n’ont (presque) pas tremblé
Les troupes de Tom Thibodeau ont alors tenté d’enflammer la rencontre pour essayer de faire passer ces Pacers du rêve au cauchemar. La mission a presque fonctionné, notamment lorsque les locaux ont attaqué la reprise par un 12-3 avec le trio Brunson-DiVincenzo-Hart à nouveau au diapason (67-73). Tout était presque à refaire pour Indiana, qui a tenu bon avant de repartir de l’avant, s’appuyant sur Andrew Nembhard et Aaron Nesmith pour se relancer, jusqu’au 7-0 initié par le 3-points de Myles Turner qui a de nouveau plongé l’antre new-yorkaise dans le silence (70-84).
Grâce à la roublardise de TJ McConnell, Aaron Nesmith a pu enfoncer le clou en passant deux paniers de suite en cinq secondes avec un 2+1 en prime. Le 3-points de Tyrese Haliburton jusqu’au lay-up à la dernière seconde du troisième quart-temps ont fini d’achever les espoirs de hold-up des Knicks, relégués à 17 longueurs à 12 minutes de la fin (84-101).
Il y aura eu un mini sursaut lorsqu’Alec Burks a ramené les siens à -13 grâce à deux paniers de suite (99-112), mais Indiana a géré jusqu’à la fin sans se faire peur, s’en remettant au sérieux et à l’application de Tyrese Haliburton, Myles Turner et d’un Andrew Nembhard concentré jusqu’à la fin pour permettre aux Pacers de s’imposer 130-109. Rendez-vous à Boston mardi soir pour le Game 1 de la finale de conférence !
CE QU’IL FAUT RETENIR
– Tyrese Haliburton, la réponse d’un leader. Le meneur a pris ses responsabilités sur ce Game 7 en mettant son équipe sur ses épaules en fin de premier quart-temps pour créer le premier écart du match à grands coups de flèches à 3-points depuis l’aile. Il a encore été présent lorsque les Knicks tentaient de réduire l’écart à l’approche du dernier acte avec un nouveau 3-points qui a clairement coupé les jambes des locaux.
– Une première mi-temps de rêve pour Indiana. Les Pacers auront eu les Knicks à l’étouffée, s’appuyant notamment sur une première mi-temps exceptionnelle, avec un impressionnant 8/11 à 3-points, une attaque qui a performé à plein régime, entre les leaders Tyrese Haliburton, Pascal Siakam et Myles Turner, les lieutenants et les « role players ». Il y a aussi eu un mur jaune en défense qui a généré son lot de paniers « faciles ». Sortir une telle performance sur un Game 7 dans l’ambiance la plus chaude de la NBA, il fallait le faire !
– Au tour de Jalen Brunson de se blesser… Les Knicks n’auront pas été épargnés par les blessures sur cette fin de saison. En plus de Julius Randle et Bojan Bogdanovic, les New-Yorkais ont perdu Mitchell Robinson, OG Anunoby puis Josh Hart. Même si les deux derniers ont joué (ou tenté de jouer…) sur ce Game 7, c’est cette fois Jalen Brunson, en grande difficulté tout au long de la rencontre, qui a fini par rejoindre les vestiaires prématurément en fin de troisième quart-temps, après une faute sur Tyrese Haliburton en contre-attaque. Le verdict a été sans appel, le meneur ayant été victime d’une fracture de la main gauche.
– Une ovation pour Josh Hart. Ce sera l’image qui restera de ce Game 7 côté new-yorkais. Victime d’une déchirure abdominale lors du match suivant, le guerrier des Knicks ne se voyait pas lâcher ses coéquipiers pour ce Game 7, fidèle à sa réputation. Même s’il n’a pas été à 100% de ses capacités, l’homme à tout faire de Tom Thibodeau a tout donné jusqu’à concéder une 6e faute personnelle dans les derniers instants du match. Le public du Madison Square Garden s’est alors levé pour accompagner sa sortie d’une « standing ovation ». Donte DiVincenzo et d’autres ont ensuite été ovationnés à leur sortie… Une maigre consolation pour ce public incroyable qui aura été privé d’un Game 7 à suspense, 24 ans après la dernière apparition des Knicks en finale de conférence.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.