Alors qu’il ne reste désormais plus grand monde sur le marché des free agents et que les effectifs, sauf chamboulement via les trades attendus de Damian Lillard et James Harden, sont quasiment bouclés, c’est l’heure de faire un premier bilan estival pour les 30 franchises de la NBA. Après Detroit, Houston, San Antonio, Charlotte, Portland, puis Orlando, Washington, et enfin Indiana , Utah, Dallas, Chicago, Oklahoma City et Toronto, c’est maintenant à Minnesota de passer à la loupe.
Éliminés au 1er tour des playoffs (4-1) par les Nuggets, futurs champions NBA, les Wolves sont considérés par Bruce Brown, comme l’équipe qui a été la plus difficile à battre. De bonne augure pour la prochaine saison, d’autant qu’Anthony Edwards a prouvé pendant cette série, qu’il avait les épaules pour assumer son statut de “franchise player” à Minnesota.
SAISON 2022/23
42 victoires – 40 défaites (15e)
23e attaque : 113.3 points inscrits sur 100 possessions
10e défense : 113.1 points encaissés sur 100 possessions
ARRIVÉES/DÉPARTS
Arrivées : Troy Brown Jr., Shake Milton, Leonard Miller (33e choix), Jaylen Clark (53e choix)
Départs : Taurean Prince, Nathan Knight, Jaylen Nowell
EFFECTIF 2023/24
Meneurs : Mike Conley, Jordan Mc Laughin, Jaylen Clark
Arrières/Ailiers : Anthony Edwards, Nickeil Alexander-Walker, Shake Milton, Wendell Moore Jr., Josh Minott, Jaden McDaniels, Kyle Anderson, Troy Brown Jr., Leonard Miller
Intérieurs : Karl-Anthony Towns, Rudy Gobert, Naz Reid, Luka Garza
LE CINQ MAJEUR PROBABLE
Mike Conley, Anthony Edwards, Jaden McDaniels, Karl-Anthony Towns, Rudy Gobert
L’OBJECTIF
Aller chercher le Top 4 et l’avantage du terrain. La saison s’est conclue avec une timide 8e place dans la conférence Ouest, derrière des Clippers décimés par les blessures et des Lakers abonnés aux montagnes russes. Après le gros transfert de février qui avait vu D’Angelo Russell mettre le cap vers Los Angeles pour récupérer l’expérimenté Mike Conley, la franchise a finalisé son reformatage, entamé il y a un an avec la venue de Rudy Gobert. Il ne s’agissait pas d’une reconstruction, mais bien d’une mise à nouveau de l’effectif, et Mike Conley est apparu comme un meneur plus enclin à faire briller le talent explosif d’Anthony Edwards et à combiner avec Rudy Gobert.
Les Wolves ont effectué leur recrutement estival dans la même optique. Les arrivés de Troy Brown Jr. et Shake Milton vont apporter davantage de solutions sur les lignes extérieures et de la profondeur à l’effectif. Brown est capable d’apporter une menace à 3-points après une saison correcte chez les Lakers. Comme aux Sixers, Shake Milton aura le rôle du feu-follet pour soulager Anthony Edwards, voir Mike Conley. L’arrivée de l’ancien Sixers devrait sceller le sort de Jaylen Nowell, dont la situation contractuelle n’est pas encore éclaircie.
Avec effectif plus riche, davantage construit autour d’Anthony Edwards, Minnesota semble avoir changé d’orientation et donc de « franchise player ». Les Wolves sont définitivement l’équipe de l’ancien de Georgia qui vient de parapher une prolongation de contrat pour 5 ans au salaire maximum.
LES INTERROGATIONS
Karl-Anthony Towns, stop ou encore ? Avec seulement 29 matchs joués, et les clefs de la franchise confiées à Anthony Edwards, les rumeurs autour d’un départ de Karl-Anthony Edwards prennent de l’ampleur. Alors que Tim Connelly a tout fait pour justifier son association avec Rudy Gobert, cette première expérience des « Twin Towers » à Twin Cities » n’a pas été très concluante. Seulement, Minnesota avec un Towns loin de l’infirmerie, ça change la donne et redistribue complétement les cartes de la conférence Ouest. Avec des stats en carrière à 23 points et 11.2 rebonds par match, KAT ne devrait pas manquer de propositions si les Wolves sont réellement vendeurs. Sauf que son énorme contrat et sa fragilité freinent les candidatures…
Anthony Edwards peut-il fédérer ? À seulement 22 ans, le numéro 1 de la Draft 2020 sort d’une remarquable série contre Denver, avec 31.6 points par match sur les 5 rencontres. Il a prouvé à ses dirigeants que leur nouvelle stratégie était la bonne, et à en croire ses ambitions estivales avec Team USA, l’éclosion d’Anthony Edwards semble amorcée. Reste à savoir s’il peut fédérer autour de lui. A priori, son charisme et son enthousiasme sont communicatifs. Est-ce que Towns est prêt à lui laisser le flambeau ?
OÙ VOYEZ-VOUS LES MINNESOTA TIMBERWOLVES LA SAISON PROCHAINE ?