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Free agency 2020 – Le Top 20 des joueurs disposant d’une clause pour tester le marché des transferts

À une dizaine de jours de l’ouverture de la « free agency », l’heure est venue d’évoquer les meilleurs joueurs disposant d’une « player option » ou d’une « team option » et qui risquent, par conséquent, de tester le marché cet automne.

C’est désormais officiel : la « free agency » 2020 débutera le 20 novembre prochain, deux jours seulement après la Draft. Quant aux signatures, elles pourront être officialisées à partir du 22 novembre, autrement dit juste après le traditionnel moratoire dont la durée est exceptionnellement passée de trois à deux jours pour cette intersaison automnale.

Si le marché des « free agents » n’est pas le plus alléchant qui soit cette année, contrairement à celui qui aura lieu en 2021 par exemple, il va tout de même y avoir quelques bonnes affaires à réaliser. Notamment en ce qui concerne les joueurs bénéficiant d’une « player option » ou d’une « team option », sur lesquels nous allons justement nous attarder et dont les clauses pourront être activées (ou non) dès le 15 novembre.

Bon à savoir : les montants du « salary cap » et de la « luxury tax », respectivement fixés à 109.1 et 132.6 millions de dollars, n’ont pas évolué par rapport à la saison dernière, malgré le lourd impact financier des crises diplomatique (Chine) et sanitaire (Covid-19).

1 – Anthony Davis (27 ans – player option – Los Angeles Lakers)

Statistiques en 2019-20 : 26.1 pts, 9.3 rbds, 3.2 pds, 1.5 int et 2.3 ctr.

Un an après son arrivée chez les Lakers, Anthony Davis a d’ores et déjà atteint son objectif premier : remporter une bague. Aux côtés de LeBron James, le joueur de 27 ans s’éclate à Los Angeles, n’a plus besoin de se démultiplier chaque soir pour gagner des matchs et renforce sans cesse son statut de superstar de la Ligue.

Dans la forme de sa vie, il s’apprête désormais à décliner sa « player option » (28.8 millions de dollars) afin de mieux re-signer chez les « Purple & Gold » pour plusieurs saisons, avec un plus gros salaire à la clé. Sans surprise, les deux camps n’auront effectivement aucun mal à trouver un accord pour que leur idylle victorieuse perdure.

Reste simplement à déterminer quelle sera la forme exacte du contrat (au maximum) d’Anthony Davis : une prolongation sur deux ans de type « 1+1 », une prolongation sur trois ans de type « 2+1 » ou une prolongation sur quatre ans de type « 3+1 ».

Tendance : décline sa « player option » puis re-signe avec les Lakers.

2 – DeMar DeRozan (31 ans – player option – San Antonio Spurs)

Statistiques en 2019-20 : 22.1 pts, 5.5 rbds, 5.6 pds et 1.0 int.

Dans l’ombre, DeMar DeRozan n’en reste pas moins l’un des attaquants les plus racés et réguliers de NBA. Sous la coupe de Gregg Popovich, il semble même plus complet et plus propre (53% aux tirs) que jamais. L’heure de la maturité a sonné pour le joueur de 31 ans, sûr de ses forces et conscient de ses limites. Preuve en est, il a délaissé complètement le tir à 3-points pour mieux se concentrer sur le domaine dans lequel il excelle : la domination à mi-distance.

À l’approche de sa 12e saison dans la Ligue, le voilà pourtant avec la possibilité de tester le marché. Pour cela, le désormais ailier des Spurs devra faire une croix sur 27.7 millions de dollars, ce qui semble difficile à imaginer compte tenu de son âge et de la situation économique des autres franchises. S’il devait être amené à quitter San Antonio, DeMar DeRozan le ferait probablement via un échange car il ne manquera pas de prétendants cet automne (les Hawks ?).

Tendance : active sa « player option ».

3 – Andre Drummond (27 ans – player option – Cleveland Cavaliers)

Statistiques en 2019-20 : 17.7 pts, 15.2 rbds, 2.7 pds, 1.9 int et 1.6 ctr.

Débarqué dans l’Ohio lors de la dernière « trade deadline », Andre Drummond n’a disputé qu’une petite dizaine de matchs avec les Cavaliers avant d’être envoyé en vacances forcées pour cause de crise sanitaire. Meilleur rebondeur de NBA lors de quatre des cinq dernières saisons, l’ancien joueur des Pistons pourrait cependant ne pas faire de vieux os à Cleveland, au sein d’une franchise en pleine reconstruction.

Plusieurs candidats au titre pourraient être attirées par les qualités du double All-Star, parmi lesquelles sa taille et sa science du rebond. Une chose est sûre, il devrait être l’un des intérieurs les plus courtisés sur le marché des transferts en 2020-21 car il y a très peu de chances pour qu’Andre Drummond refuse un chèque de 28.8 millions de dollars, en cette année si particulière.

Tendance : active sa « player option ».

4 – Gordon Hayward (30 ans – player option – Boston Celtics)

Statistiques en 2019-20 : 17.5 pts, 6.7 rbds et 4.1 pds.

Depuis sa signature dans le Massachusetts il y a près de trois ans et demi, Gordon Hayward a vu sa carrière prendre une toute autre tournure. Gravement blessé dès son premier match avec les Celtics, en octobre 2017, l’ailier de maintenant 30 ans n’a malheureusement jamais pu répondre aux attentes placées à l’époque en lui par ses dirigeants. D’autant plus avec l’avènement de Jayson Tatum et Jaylen Brown.

L’ancien joueur du Jazz a tout de même su revenir à un niveau intéressant lors de l’exercice 2019-20. Dans un rôle de quatrième option offensive, il s’est effectivement rendu indispensable (ou presque) aux hommes de Brad Stevens – coach avec lequel il partage une relation particulière depuis leur rencontre à la fac de Butler – de par son côté « all-around ». Mais le flou règne désormais autour de l’avenir du 9e choix de la Draft 2010.

Si certaines rumeurs ont récemment fait état d’un intérêt prononcé de plusieurs franchises (dont les Pacers), il semble malgré tout difficile de voir Gordon Hayward décliner sa « player option » de 34.2 millions de dollars. Une somme à laquelle il ne pourra plus prétendre, surtout avec son historique en termes de blessures. En revanche, rien ne dit pour autant qu’il continuera son aventure chez les « C’s » puisqu’un échange reste hautement probable…

Tendance : statu quo.

5 – Jerami Grant (26 ans – player option – Denver Nuggets)

Statistiques en 2019-20 : 12.0 pts, 3.5 rbds et 1.2 pd.

Récupéré l’an dernier par les Nuggets en échange d’un simple premier tour de Draft, Jerami Grant s’est rapidement imposé comme un élément majeur de la rotation de Michael Malone. Au point de devenir titulaire en playoffs, aux côtés de Jamal Murray et Nikola Jokic, qu’il complète à merveille de par son profil de « 3&D » jeune et athlétique, capable de couvrir différents postes.

En clair, le neveu de l’illustre Horace Grant risquerait bien d’être l’un des « free agents » les plus prisés de l’automne. Selon toute vraisemblance, et même s’il souhaite rester dans le Colorado, il déclinera sa « player option » de 9.3 millions de dollars afin de faire monter les enchères lors de cette intersaison. Si l’ailier de 26 ans possède les qualités requises pour s’installer dans le cinq de départ d’une franchise, il faudra donc y mettre le prix afin de s’attacher ses services.

Désireux de le prolonger, les dirigeants de Denver en sont conscients et ne devraient, ainsi, pas manquer de concurrence sur le dossier.

Tendance : décline sa « player option ».

6 – Rajon Rondo (34 ans – player option – Los Angeles Lakers)

Statistiques en 2019-20 : 7.1 pts, 3.0 rbds et 5.0 pds.

La rédemption de Rajon Rondo se poursuit. Traité en pestiféré depuis son départ des Celtics en décembre 2014, le meneur peinait à s’installer durablement dans une nouvelle équipe. Comble de l’ironie, c’est finalement chez les Lakers, rivaux historiques de Boston, qu’il regagnera le respect de bon nombre d’observateurs, à l’issue d’une campagne de playoffs de haute volée.

Dans un rôle de sixième homme de luxe, le double champion NBA a comme souvent haussé son niveau de jeu à l’heure des joutes printanières (ou plutôt estivales, cette année), se rendant rapidement indispensable aux « Purple & Gold ». Douze ans après sa première bague, il est donc devenu le deuxième joueur à triompher avec les deux franchises les plus titrées de l’histoire.

À 34 ans, il devrait logiquement s’asseoir sur son chèque de 2.6 millions de dollars afin de tester le marché et d’y parapher un (dernier ?) gros contrat. Ses récentes prestations lui permettront d’avoir l’embarras du choix, même s’il y a fort à parier pour qu’il privilégie une formation aux aspirations élevées (les Clippers ?).

Tendance : décline sa « player option ».

7 – Evan Fournier (28 ans – player option – Orlando Magic)

Statistiques en 2019-20 : 18.5 pts, 2.6 rbds, 3.5 pds et 1.1 int.

Au sortir de son meilleur exercice en carrière, d’un point de vue individuel tout du moins, Evan Fournier ne sait toujours pas de quoi sera fait son avenir en NBA. Élément-clé du Magic, avec qui il progresse saison après saison depuis maintenant six ans, le 20e choix de la Draft 2012 peut pourtant décliner sa « player option » de 17 millions de dollars pour devenir « free agent » non protégé cet automne.

Avant que la crise du Covid-19 n’apparaisse, cela ne faisait d’ailleurs aucun doute : l’arrière de 28 ans comptait tester le marché afin de faire monter les enchères lors d’une « free agency » guère flamboyante. Sauf que, depuis, l’hésitation a fait surface dans le camp du Français, modifiant ses plans initiaux.

Evan Fournier va-t-il rester prudent et activer sa clause pour continuer l’aventure à Orlando, comme l’espère son ami Nikola Vucevic ? Ou décidera-t-il de rompre son contrat avec un an d’avance, afin de toucher le maximum dès cette année, malgré le contexte économique actuel ?

En l’état, la franchise floridienne ne semble pas en mesure de viser plus haut qu’un premier tour de playoffs. Compétiteur dans l’âme, le joueur tricolore pourrait ainsi être tenté de rejoindre une plus grosse écurie pour enfin jouer régulièrement le titre.

Tendance : statu quo.

8 – Tim Hardaway Jr. (28 ans – player option – Dallas Mavericks)

Statistiques en 2019-20 : 15.8 pts, 3.3 rbds et 1.9 pd.

Arrivé à Dallas dans le cadre du transfert de Kristaps Porzingis en janvier 2019, Tim Hardaway Jr. s’est mué en un redoutable sniper depuis (39.8% de réussite à 3-points en 2019-20). Parfait pour évoluer aux côtés de Luka Doncic dans le « backcourt » texan, le fils de Tim Hardawa n’est plus ce joueur brut de pomme, unidimensionnel et à la sélection de tirs douteuse qu’il était à ses débuts aux Knicks.

Apprécié de Mark Cuban et la franchise, le joueur de 28 ans confiait le mois dernier vouloir re-signer chez les Mavericks. Mais vaut-il pour autant les 19 millions de dollars qu’il est censé toucher en 2020-21, s’il active la « player option » dont il dispose ? Rien n’est moins sûr et c’est pour cela qu’une prolongation à moindre coût, mais à plus long terme, n’est pas à exclure dans les prochaines semaines. Un sacrifice nécessaire si les Mavs souhaitent entourer comme il se doit leur duo Doncic/Porzingis.

Tendance : décline sa « player option » puis re-signe avec les Mavericks.

9 – Otto Porter Jr (27 ans – player option – Chicago Bulls)

Statistiques en 2019-20 : 11.9 pts, 3.4 rbds, 1.8 pd et 1.1 int.

Lorsqu’il se trouve en état de jouer, Otto Porter Jr. fait partie des « 3&D » les plus respectés de NBA (40.4% de réussite à 3-points en carrière). C’est d’ailleurs pour cette raison que les Bulls étaient allés le chercher chez les Wizards lors le « trade deadline » de 2019. Problème : pépins physiques obligent (au pied notamment), l’ailier de 27 ans n’a pas souvent eu l’occasion de s’exprimer pleinement dans l’Illinois avec seulement 29 matchs disputés, sur les 92 possibles.

Il serait ainsi étonnant de voir le 3e choix de la Draft 2013, surveillé attentivement par sa franchise, décliner sa « player option » de 28.5 millions de dollars. Une somme conséquente qu’il ne touchera probablement plus, du moins pas avant qu’il ne réalise une nouvelle saison pleine, comme ce fut le cas pour lui entre 2015 et 2018. Et, bien que sa valeur marchande ne soit pas à son apogée, Otto Porter Jr. pourrait également être inclus dans un échange car il se murmure que Chicago aimerait grimper à la Draft afin de, pourquoi pas, sélectionner LaMelo Ball…

Tendance : active sa « player option ».

10 – Jabari Parker (25 ans – player option – Sacramento Kings)

Statistiques en 2019-20 : 14.0 pts, 5.6 rbds, 1.8 pd et 1.2 int.

Sans ses deux ruptures des ligaments croisés (en 2014 et 2017), Jabari Parker aurait évidemment pu prétendre à une toute autre carrière en NBA. Lorsqu’il est choisi en 2e position lors de la Draft 2014, il était effectivement censé devenir le nouveau visage des Bucks. C’est finalement Giannis Antetokounmpo, drafté un an plus tôt que lui, qui se fera à cette fonction, poussant l’ancien élève de Duke vers la sortie.

Non conservé par Milwaukee à l’été 2018, le natif de Chicago va ensuite connaître quatre franchises en seulement deux ans : les Bulls, les Wizards, les Hawks et enfin les Kings. Malgré des qualités offensives évidentes, l’ailier ne parviendra jamais à s’imposer dans l’une d’elles en raison de ses errements défensifs bien trop visibles…

Comparé à Carmelo Anthony à ses débuts, Jabari Parker n’a finalement jamais pu atteindre – ou ne serait-ce qu’approcher – le niveau de son modèle. En sortie de banc, il peut tout de même soulager une équipe en manque de talent offensif, d’autant plus au regard de la relative faiblesse de cette « free agency » 2020.

D’où la probabilité élevée de le voir tester le marché cet automne.

Tendance : décline sa « player option ».

11 – Kentavious Caldwell-Pope (27 ans – player option – Los Angeles Lakers)

Statistiques en 2019-20 : 9.3 pts, 2.1 rbds et 1.6 pd.
Tendance : décline sa « player option » (8.5 millions de dollars).

12 – Avery Bradley (29 ans – player option – Los Angeles Lakers)

Statistiques en 2019-20 : 8.6 pts, 2.3 rbds et 1.3 pd.
Tendance : active sa « player option » (5 millions de dollars).

13 – Bobby Portis (25 ans – team option – New York Knicks)

Statistiques en 2019-20 : 10.1 pts, 5.1 rbds et 1.5 pd.
Tendance : « team option » déclinée (15.8 millions de dollars).

14 – JaVale McGee (32 ans – player option – Los Angeles Lakers)

Statistiques en 2019-20 : 6.6 pts, 5.7 rbds et 1.4 ctr.
Tendance : décline sa « player option » (4.2 millions de dollars).

15 – Wesley Matthews (34 ans – player option – Milwaukee Bucks)

Statistiques en 2019-20 : 7.4 pts, 2.5 rbds et 1.4 pd.
Tendance : décline sa « player option » (2.7 millions de dollars).

16 – Kelly Olynyk (29 ans – player option – Miami Heat)

Statistiques en 2019-20 : 8.2 pts, 4.6 rbds et 1.7 pd.
Tendance : active sa « player option » (12.2 millions de dollars).

17 – Enes Kanter (28 ans – player option – Boston Celtics)

Statistiques en 2019-20 : 8.1 pts, 7.4 rbds et 1.0 pd.
Tendance : décline sa « player option » (5 millions de dollars).

18 – Austin Rivers (28 ans – player option – Houston Rockets)

Statistiques en 2019-20 : 8.8 pts, 2.6 rbds et 1.7 pd.
Tendance : décline sa « player option » (2.4 millions de dollars).

19 – James Ennis (30 ans – player option – Orlando Magic)

Statistiques en 2019-20 : 6.6 pts et 3.6 rbds.
Tendance : décline sa « player option » (2.1 millions de dollars).

20 – JaMychal Green (30 ans – player option – Los Angeles Clippers)

Statistiques en 2019-20 : 6.8 pts et 6.2 rbds.
Tendance : statu quo (5 millions de dollars).

Autres : Rodney Hood, Willie Cauley-Stein, Frank Kaminsky, Nicolas Batum, Mario Hezonja, James Johnson, Tony Snell, Garrett Temple, Stanley Johnson…

LEXIQUE

Player option : possibilité pour un joueur d’activer (ou non) la dernière année de son contrat, afin de terminer son bail ou de devenir free agent avec un an d’avance.

Team option : possibilité pour une franchise de se séparer (ou non) d’un joueur et d’en faire un free agent. À l’inverse, une équipe peut activer cette clause pour éviter qu’un joueur ne soit free agent.

Salary cap : c’est la masse salariale définie par la NBA. Pour la prochaine saison, elle est fixée à 109.1 millions de dollars. Les franchises ont la possibilité de la dépasser lorsqu’elles prolongent leurs propres joueurs ou via des exceptions financières.

Luxury tax : en NBA, le salary cap n’est pas strict et la NBA autorise les franchises les plus riches à dépasser le seuil fixé avec une marge de tolérance d’environ 20%. En l’occurrence, l’an prochain, les franchises peuvent dépenser jusqu’à 132.6 millions de dollars. Ensuite, pour chaque dollar dépensé au-dessus de ce plafond, les franchises doivent verser la luxury tax à la NBA. Une sorte d’impôt qui peut coûter très cher et cette somme est reversée ensuite aux franchises, bonnes élèves, qui n’ont quant à elles pas payé la luxury tax.

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