Kobe n’avait aucun doute, Steve Blake allait sortir un gros match samedi !
« Il est tellement compétitif, c’est presque une maladie chez lui. Je savais qu’il répondrait présent dans le Game 7 », assurait après coup le bientôt dauphin de Reggie Miller comme shooteur à 3-points le plus prolifique de l’histoire des playoffs NBA.
Avec 19 pts et 5/6 à trois points, la doublure de Ramon Sessions a joué les Monsieur plus dans le match le plus important de la saison.
« Je ne vais pas mentir, ça fait du bien », se réjouit le meneur vétéran.
Un peu mon neveu que ça peut lui filer la banane au discret et poli Steve : il n’avait jamais été aussi maladroit derrière l’arc (33,5%) en saison régulière depuis 2006-2007 et malgré quelques tirs importants, n’en était qu’à 9 sur 24 avant le Game 7.
« Quand Kobe attire deux défenseurs et ressort pour moi, c’est plus facile. La défense des Nuggets a permis à mes coéquipiers de bien me servir, s’ils ne créent pas je n’ai pas ces positions là. Forcément, quand tu es ouvert tu as plus de confiance », estime Blake.
En une seule rencontre a-t-il déjà vengé ses playoffs cauchemardesques de la saison passée (2,2 pts de moyenne) ? Après son trio de tirs primés dans le premier quart-temps du Game 1 et sa flèche décisive à 19 secondes du gong du Game 4 à Denver (encore sur un service de Kobe !), le Terrapin compense en tout cas à point nommé les lacunes béantes de Ramon Sessions, très décevant sur l’ensemble de la série.