On l’a vu depuis le début des playoffs, les Pacers sont d’abord un collectif, et les remplaçants peuvent faire des différences précieuses. À l’image de TJ McConnell et Ben Sheppard dans le Game 2 face aux Knicks.
Le premier finit avec 10 points à 5/8 au tir et 4 passes décisives en 14 minutes mais il a surtout été à la baguette au début du quatrième quart-temps, quand Indiana a fait l’écart face à New York, en profitant des errements défensifs de Karl-Anthony Towns ou Cameron Payne, qui avaient bien du mal à suivre les déplacements adverses.
Toujours aussi malin, il a profité du moindre décalage et de la moindre ouverture pour punir les Knicks.
Courir, bouger, perturber
« À cette période de l’année, il faut jouer avec une certaine attitude, ce sentiment de défi » explique Rick Carlisle. « Ça définit les dix ans de carrière de TJ en NBA. Il a fait un super boulot, tout au long des playoffs, pour jouer son jeu et ne pas laisser certaines circonstances compliquées l’éloigner de ce qu’il doit faire pour l’équipe. »
L’entraîneur des Pacers ajoute que TJ McConnell « a été une clé énorme pour nous » mais il n’est pas le seul, alors que Ben Sheppard (6 points en 13 minutes) a aussi apporté de bonnes choses, que ce soit en écartant le jeu sur le plan offensif, ou en mettant la pression sur Jalen Brunson en défense.
« Quand vous affrontez des équipes dont le porteur du ballon est très fort, il faut des gars qui courent et qui bougent, qui perturbent le jeu » continue Rick Carlisle, qui félicite son sophomore de toujours « se tenir prêt », malgré son temps de jeu fluctuant, en réalisant des actions qui ont été énormes dans certains « momentum ».