En inscrivant 14 points à 6/8 aux tirs face aux Nuggets début octobre, en présaison, Joan Beringer a non seulement pris du plaisir, mais il en a aussi offert à ses coéquipiers et à son coach. Le jeune intérieur a même profité de l’occasion pour découvrir une facette du haut niveau qu’il ne connaissait pas encore.
« Jonas Valanciunas est vraiment très, très puissant. C'est une bonne expérience pour moi de jouer contre ce type de joueur car, en Slovénie la saison passée, je ne jouais pas contre des joueurs comme ça », confie-t-il. « J'ai adoré. J'apprends énormément chaque match et contre chaque joueur que j'affronte. C'est bénéfique pour moi. »
À 18 ans, Joan Beringer sait que chaque minute sur le parquet sera précieuse. Pour sa première saison NBA, il ne devrait pas bénéficier d’un temps de jeu conséquent, barré par Rudy Gobert, Julius Randle et Naz Reid.
« Vu la construction de l'équipe, il est derrière trois intérieurs de grande qualité. La patience, dès le départ, sera essentielle », prévient son coach aux Wolves, Chris Finch.
« Aucun souci à se faire » sur sa motivation à travailler
Mais la progression sera tout aussi capitale. Joan Beringer reste un diamant brut, lui qui n’a commencé le basket qu’en 2021. Le chemin est encore long, mais le Français apprend très vite.
« Il a été très bon pour assimiler tout aussi vite que possible », précise son entraîneur, qui voit en lui un « véritable joueur NBA, sans aucun doute ». « On doit toujours ralentir et vérifier qu'il comprend bien tout ce qu'on lui dit, mais l'assistant Kevin Hanson travaille avec lui et personne n'est plus compétent. On est donc satisfait. »
Ses coéquipiers ne tarissent pas d’éloges non plus. « Joan ne s’arrête jamais de jouer dur. Il n’est jamais fatigué. C’est un moteur qui tourne sans arrêt. Ça va l’amener à un autre niveau », note Anthony Edwards.
« Le plus important, ce sera sa volonté de travailler. Et de ce que j’ai vu, il n’y a aucun souci à se faire », ajoute Rudy Gobert, son compatriote et modèle au poste.