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Quels joueurs ont déjà réussi le « Grand Chelem » version NBA ?

NBA – Si Novak Djokovic n’a pas réalisé ce « Grand Chelem » tant convoité en tennis, certains basketteurs comme Michael Jordan ou Shaquille O’Neal y sont, eux, parvenus à leur manière.

Ce week-end, le monde du sport était en pleine effervescence, face à l’exploit potentiel de Novak Djokovic : remporter les quatre plus prestigieux tournois du tennis (Open d’Australie, Roland-Garros, Wimbledon, US Open) lors de la même année, et ainsi réaliser le « Grand Chelem » calendaire. Mais le tennisman serbe, sèchement battu par le Russe Daniil Medvedev en finale, n’y est finalement pas parvenu, à New York.

Pour autant, le « presque-exploit » de Novak Djokovic nous offre la possibilité d’évoquer le « Grand Chelem » version NBA. Autrement dit ces saisons au cours desquelles des joueurs ont raflé toutes les récompenses qui existent, individuellement et collectivement. Soit les titres de champion NBA, de MVP de la saison régulière et de MVP des Finals, voire de MVP du All-Star Game et/ou de Défenseur de l’année. Avec, en bonus, un statut de All-Star ou la domination d’une catégorie statistique (points, rebonds et passes).

Et, afin d’aller plus loin, nous avons également décidé d’élire la plus belle de toutes ces campagnes, selon un barème de points bien défini, que voici :

Récompense Barème
MVP de la saison régulière 20 points
MVP des Finals 15 points
Champion 10 points
MVP du All-Star Game 5 points
Défenseur de l’année 5 points
All-Star 1 point
Leader statistique (points, rebonds, passes) 1 point

 

À noter que nous avons décidé de ne pas inclure la médaille d’or olympique, en raison de la périodicité des Jeux Olympiques, qui n’ont lieu « que » tous les quatre ans. Favorisant ainsi certains joueurs, par rapport à d’autres…

★★★★★

Michael Jordan – 1995/1996 (Chicago Bulls) – 52 points

Palmarès : Champion NBA, MVP de la saison régulière, MVP des Finals, MVP du All-Star Game, All-Star, meilleur marqueur de la ligue.
Saison régulière : 30.4 points, 6.6 rebonds, 4.3 passes et 2.2 interceptions.
Playoffs :
30.7 points, 4.9 rebonds, 4.1 passes et 1.8 interception.
Finals :
27.3 points, 5.3 rebonds, 4.2 passes et 1.7 interception.

Difficile de faire plus fort que la version de Michael Jordan, en 1995/1996, quelques mois après être sorti de sa première retraite. Car, non content d’être champion avec les Bulls et d’être MVP de la saison régulière, MVP des Finals, MVP du All-Star Game et meilleur marqueur de la ligue, « His Airness » s’est, en plus, permis d’établir le meilleur bilan de l’histoire sur une saison, avec Chicago. Cette année-là, rien ne pouvait résister à la franchise de l’Illinois et à son arrière de légende. Pas même le Heat, les Knicks, le Magic ou les Sonics.

Et, si Michael Jordan a également réussi le triplé « titre NBA – MVP de la saison régulière – MVP des Finals » en 1990/1991, 1991/1992 et 1997/1998, il n’a cependant jamais été aussi décoré qu’en 1995/1996. D’où notre choix de retenir cet exercice plutôt qu’un autre, dans le cadre de ce « Grand Chelem » version NBA.

À noter, par ailleurs, que Michael Jordan est le seul joueur, avec LeBron James (2012), à avoir décroché une médaille d’or olympique, en plus d’une bague NBA, d’un titre de MVP de la saison régulière et d’un titre de MVP des Finals, sur une seule année. C’était en 1992, avec Team USA et les Bulls, donc.

Shaquille O’Neal – 1999/2000 (Los Angeles Lakers) – 52 points

Palmarès : Champion NBA, MVP de la saison régulière, MVP des Finals, MVP du All-Star Game, All-Star, meilleur marqueur de la ligue.
Saison régulière : 29.7 points, 13.6 rebonds, 3.8 passes et 3.0 contres.
Playoffs :
30.7 points, 15.4 rebonds, 3.1 passes et 2.4 contres.
Finals :
38.0 points, 16.7 rebonds, 2.3 passes et 2.7 contres.

De son côté, Shaquille O’Neal peut se targuer d’avoir été le plus dominateur de tous, sur une saison. En l’occurrence 1999/2000. Et, ce, aussi bien statistiquement qu’en termes de récompenses. Car, à la différence d’un Wilt Chamberlain, capable par exemple de tourner à 50.4 points et 25.7 rebonds par match en 1961/62, le « Shaq » a déjà raflé les titres de champion NBA, de MVP de la saison régulière et de MVP des Finals, au cours de la même année.

Mieux encore : Shaquille O’Neal décrochait également les titres de MVP du All-Star Game et de meilleur marqueur de la ligue, cette saison-là. En plus de boucler les playoffs 2000 en laissant Kings, Suns, Blazers et Pacers impuissants devant ses exploits et sa production chiffrée XXL.

Autant dire que l’exercice 1999/2000 de Shaquille O’Neal est, avec celui de Michael Jordan en 1995/1996, ce qui se rapproche le plus de notre définition du « Grand Chelem » version NBA. Et qu’il sera, surtout, très compliqué de faire autant, si ce n’est mieux, qu’eux.

★★★★

Willis Reed – 1969/1970 (New York Knicks) – 51 points

Palmarès : Champion NBA, MVP de la saison régulière, MVP des Finals, MVP du All-Star Game, All-Star.
Saison régulière : 21.7 points, 13.9 rebonds et 2.0 passes.
Playoffs :
 23.7 points, 13.8 rebonds et 2.8 passes.
Finals :
23.0 points, 10.5 rebonds et 2.8 passes.

Il n’est pas la légende la plus connue, mais Willis Reed possède pourtant une place à part dans l’histoire des Knicks, puisqu’il a fait partie des deux seuls effectifs new-yorkais qui sont, un jour, devenus champions NBA. Et le « Captain » n’a probablement jamais été aussi fort qu’en 1969/1970, lui qui s’est imposé comme le premier joueur à réussir le triplé « titre NBA – MVP de la saison régulière – MVP des Finals ». Ajoutez-y un trophée de MVP du All-Star Game et vous obtenez là un superbe 3/3, en termes de titres de MVP.

Défaits lors des Finals, les Lakers de Jerry West, son dauphin au trophée de MVP de la saison régulière, n’ont pas été en mesure de profiter de la blessure à la cuisse de Willis Reed, diminué à partir du Game 5, carrément absent lors du Game 6 et revenu par miracle pour un Game 7 sur lequel il ne pèserait que très peu, sur le plan statistique (4 points, 3 rebonds). Une performance finalement sans conséquence de l’ancien pivot, combattif au possible et, surtout, grand artisan du premier titre des Knicks, en compagnie de Walt Frazier.

Hakeem Olajuwon – 1993/1994 (Houston Rockets) – 51 points

Palmarès : Champion NBA, MVP de la saison régulière, MVP des Finals, Défenseur de l’année, All-Star.
Saison régulière : 27.3 points, 11.9 rebonds, 3.6 passes, 1.6 interception et 3.7 contres.
Playoffs :
28.9 points, 11.0 rebonds, 4.3 passes, 1.7 interception et 4.0 contres.
Finals :
26.9 points, 9.1 rebonds, 3.6 passes, 1.6 interception et 3.9 contres.

Contrairement à Michael Jordan, Shaquille O’Neal ou Willis Reed, Hakeem Olajuwon a réalisé un « Grand Chelem » peut-être encore plus impressionnant, dans le sens où il a ajouté, à ses titres de champion NBA, MVP de la saison régulière et MVP des Finals, un titre de Défenseur de l’année. En route vers un superbe doublé avec les Rockets, « The Dream » avait ainsi mis fin au triplé des Bulls, orphelins de Michael Jordan, en réussissant un exercice 1993/1994 de feu.

Dans le sillage d’Hakeem Olajuwon, Houston avait (alors) signé le meilleur bilan de son histoire, en décrochant 58 victoires en 82 matchs, lors de la saison régulière. Avant de venir à bout des Blazers, des Suns, du Jazz puis des Knicks, en playoffs. Une campagne de rêve pour l’Américano-Nigérian, qui est à ce jour l’un des trois joueurs (avec Michael Jordan en 1988 puis Giannis Antetokounmpo en 2020) à avoir décroché les trophées de MVP et de « Defensive Player of the Year », la même année.

★★★

Kareem Abdul-Jabbar – 1970/1971 (Milwaukee Bucks) – 47 points

Palmarès : Champion NBA, MVP de la saison régulière, MVP des Finals, All-Star, meilleur marqueur de la ligue.
Saison régulière : 31.7 points, 16.0 rebonds et 3.3 passes.
Playoffs :
26.6 points, 17.0 rebonds et 2.5 passes.
Finals :
 27.0 points, 18.5 rebonds et 2.8 passes.

Cinquante ans avant Giannis Antetokounmpo, Kareem Abdul-Jabbar triomphait déjà avec les Bucks. C’était lors de cet exercice 1970/1971 au cours duquel « KAJ » établissait le meilleur bilan de l’histoire de Milwaukee (66 victoires – 16 défaites), décrochant logiquement le titre de MVP de la saison régulière, dès sa deuxième année en NBA. Au prix, notamment, de statistiques individuelles gargantuesques et d’un statut de meilleur marqueur de la ligue.

En playoffs, Kareem Abdul-Jabbar —qui s’appelait toujours Lew Alcindor à cette époque— continuerait sur sa lancée, pour mieux mener les Bucks vers leur tout premier trophée Larry O’Brien, après avoir dominé les Warriors, les Lakers puis les Bullets. Sans surprise, là encore, le légendaire pivot d’alors 24 ans empochait le titre de MVP des Finals, entamant pour de bon son ascension vers les sommets de la ligue.

Moses Malone – 1982/1983 (Philadelphie 76ers) – 47 points

Palmarès : Champion NBA, MVP de la saison régulière, MVP des Finals, All-Star, meilleur rebondeur de la ligue.
Saison régulière : 24.5 points, 15.3 rebonds, 1.3 passe, 1.1 interception et 2.0 contres.
Playoffs :
26.0 points, 15.8 rebonds, 1.5 passe, 1.5 interception et 1.9 contre.
Finals :
25.8 points, 18.0 rebonds, 2.0 passes, 1.5 interception et 1.5 contre.

Décédé il y a six ans tout pile, il est toujours nécessaire de rappeler que Moses Malone était l’un des joueurs les plus dominateurs de son époque, dans les années 1980. Et quel meilleur exemple pour illustrer ce propos que l’exercice 1982/1983 du pivot, devenu champion NBA, MVP de la saison régulière et MVP des Finals, avec Philadelphie ? Rebondeur hors pair, doté de mains en or, « Big Mo » a ainsi mené les Sixers à un bilan de 65 victoires et 17 défaites, avant de les aider à rouler sur les Knicks, les Bucks et les Lakers, en playoffs (12 victoires et 1 défaite, en cumulé).

Le plus impressionnant dans cette histoire, c’est probablement le fait que Moses Malone, accessoirement meilleur rebondeur de la ligue, disputait sa toute première saison en Pennsylvanie, après avoir été récupéré en provenance de Houston, lors de l’intersaison 1982. Les Rockets, ou la franchise avec laquelle l’intérieur Hall of Famer décrochait, un an auparavant, le deuxième de ses trois titres de MVP.

Magic Johnson – 1986/1987 (Los Angeles Lakers) – 47 points

Palmarès : Champion NBA, MVP de la saison régulière, MVP des Finals, All-Star, meilleur passeur de la ligue.
Saison régulière : 23.9 points, 6.3 rebonds, 12.2 passes et 1.7 interception.
Playoffs :
21.8 points, 7.7 rebonds, 12.2 passes et 1.7 interception.
Finals :
26.2 points, 8.0 rebonds, 13.0 passes et 2.3 interceptions.

À l’instar de son historique rival Larry Bird, mentionné plus bas, Magic Johnson a lui aussi accompli ce fameux triplé « titre NBA – MVP de la saison régulière – MVP des Finals », lors de la même année. C’était en 1986/1987, à l’occasion de la plus belle campagne de l’historique meneur des Lakers, 27 ans et en pleine force de l’âge.

Meilleur passeur de la ligue et chef d’orchestre d’une franchise de Los Angeles à 65 victoires et 17 défaites, Magic Johnson n’a jamais semblé aussi fort et dominateur que cette saison-là. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, en saison régulière comme en playoffs, le parcours des Californiens a eu des allures de long fleuve tranquille, avec des Nuggets, Warriors, Sonics et Celtics écartés sans la moindre difficulté. Résultant sur un trophée de MVP des Finals, son troisième, pour le cerveau du « Showtime ».

★★

Larry Bird – 1985/1986 (Boston Celtics) – 46 points

Palmarès : Champion NBA, MVP de la saison régulière, MVP des Finals, All-Star.
Saison régulière : 25.8 points, 9.8 rebonds, 6.8 passes et 2.0 interceptions.
Playoffs :
25.9 points, 9.3 rebonds, 8.2 passes et 2.1 interceptions.
Finals :
24.0 points, 9.7 rebonds, 9.5 passes et 2.7 interceptions.

Comme en 1983/1984, Larry Bird a terminé champion, MVP de la saison régulière et MVP des Finals en 1985/1986. Deux saisons identiques en termes de récompenses, mais somme toute différentes dans l’impression visuelle dégagée, avec des Celtics et un « Larry Legend » bien plus conquérants au milieu des années 1980. En témoigne leur bilan record de 67 victoires et 15 défaites en 1985/86, qui s’est accompagné d’un titre de MVP pour leur célèbre joueur au N°33.

Lors des playoffs, Larry Bird et Boston n’ont ensuite pas baissé le pied, se débarrassant sans problème des Bulls, des Hawks, des Bucks puis des Rockets, en ne concédant que trois petites défaites au total. Complet au possible, l’ailier phare des C’s a ponctué son magnifique exercice d’un trophée de MVP des Finals, son deuxième en carrière. Pas la plus belle de ses bagues, en comparaison avec celle de 1984, mais probablement la plus maîtrisée des trois.

Tim Duncan – 2002/2003 (San Antonio Spurs) – 46 points

Palmarès : Champion NBA, MVP de la saison régulière, MVP des Finals, All-Star.
Saison régulière : 23.3 points, 12.9 rebonds, 3.9 passes et 2.9 contres.
Playoffs :
24.7 points, 15.4 rebonds, 5.3 passes et 3.3 contres.
Finals :
24.2 points, 17.0 rebonds, 5.3 passes et 5.3 contres.

Pierre angulaire de la dynastie des Spurs, Tim Duncan a livré son plus bel exercice en 2002/2003, quand il a enchaîné un deuxième titre de MVP de la saison régulière après 2002, avant de remporter dans la foulée sa seconde bague et son second trophée de MVP des Finals, après 1999. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le « Big Fundamental » a réalisé ce triplé en y mettant les formes.

Car, après avoir contribué à faire gagner 60 matchs (sur 82) à San Antonio, en saison régulière, Tim Duncan a porté la franchise texane sur ses larges épaules tout au long des playoffs. À l’Ouest, ce sont d’abord les Suns, les triples champions en titre des Lakers, puis les Mavericks qui ont rendu les armes devant la bande de Gregg Popovich. Avant que les Nets ne soient vaincus en six manches, lors des Finals, sur un ultime Game 6 monumental de « Timmy », au bord du quadruple-double : 21 points, 20 rebonds, 10 passes et 8 contres (10 pour certains) !!!

LeBron James – 2012/2013 (Miami Heat) – 46 points

Palmarès : Champion NBA, MVP de la saison régulière, MVP des Finals, All-Star.
Saison régulière : 26.8 points, 8.0 rebonds, 7.3 passes et 1.7 interception.
Playoffs :
25.9 points, 8.4 rebonds, 6.6 passes et 1.8 interception.
Finals :
25.3 points, 10.9 rebonds, 7.0 passes et 2.3 interceptions.

En 2011/2012 et en 2012/2013, LeBron James est devenu champion, MVP de la saison régulière et MVP des Finals. Mais sa saison la plus aboutie des deux est indéniablement la deuxième. Celle au cours de laquelle le « King », enfin libéré psychologiquement après avoir été victorieux collectivement en 2012, n’a jamais été aussi propre dans son jeu (57% aux tirs, 41% à 3-points, 3 pertes de balle) et impérial défensivement (deuxième place au Défenseur de l’année).

Sans doute mieux entouré que jamais dans sa carrière, LeBron James a su conduire le Heat au meilleur bilan de son histoire (66 victoires et 16 défaites), avant d’éliminer les Bucks, les Bulls, les Pacers puis les Spurs, à l’issue d’un parcours mémorable en playoffs. Notamment lors des Finals, où il a fallu un tir miraculeux de Ray Allen dans le Game 6, rendu possible par le réveil de « LBJ » et un rebond de Chris Bosh, quelques instants auparavant, pour permettre à Miami de réussir le doublé, contre San Antonio.

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