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Preview 2022/23 | Les Knicks veulent retrouver le sourire

NBA – Qualifiés en playoffs en 2021, les Knicks ont replongé la saison dernière. Après une intersaison très médiatisée mais finalement plutôt calme et cohérente dans son ensemble, le club de « Big Apple » veut maintenant repartir de l’avant.

Alors que les camps d’entrainements ont débuté pour les différentes franchises, Basket USA poursuit sa traditionnelle présentation, franchise par franchise, de la saison NBA à venir. Comme chaque année, celle-ci prend la forme d’un compte à rebours, du pire bilan de la ligue à notre favori pour le titre de champion.

Aujourd’hui, cap sur la côte Atlantique puisqu’on se penche sur le cas des Knicks, à New York.

Une équipe qui avait agréablement surpris tout au long de la saison 2020/21, la première sous les ordres de Tom Thibodeau, que les Bockers avaient terminé à la 4e position de la conférence Est, se qualifiant alors pour les playoffs pour la première fois depuis 2013. Sans toutefois parvenir à passer le cap du premier tour.

Malheureusement, la suite n’a pas été aussi joyeuse, puisque les Knicks ont lourdement régressé durant l’exercice 2021/22. Les problèmes furent divers : une panne d’adresse d’Immanuel Quickley très tôt dans la saison, un Julius Randle boudeur envers son public et terriblement sous-performant sur le parquet, un Kemba Walker trop pénalisant défensivement et donc mis au placard en cours de campagne, une attaque souvent grippée qui plombait une défense elle aussi en régression, des difficultés à gagner à domicile (17 victoires et 24 défaites)…

Tout n’était pourtant pas à jeter mais, dans l’ensemble, les Knicks ont vécu une saison pénible, très frustrante pour leurs supporters. Car le club n’a collectivement pas su capitaliser sur sa qualification en playoffs du printemps 2021, alors qu’il avait les outils pour assurer, au grand minimum, une qualification pour le « play-in ».

Jalen Brunson rentre au bercail, Donovan Mitchell s’en éloigne

L’intersaison a donc permis à Leon Rose et son staff de prendre le recul sur la situation, après cette saison décevante, pour mieux identifier les chantiers estivaux.

Le premier : le poste de meneur. Chantier sans cesse en construction à New York depuis des années, la mène des Knicks était en bien mauvais état, après des expériences manquées avec Kemba Walker et Alec Bucks.

Alors, pour enfin apporter de la stabilité à ce poste crucial, les dirigeants de la franchise ont mis le paquet pour s’offrir le meilleur meneur disponible sur le marché des « free agents » : Jalen Brunson. Signé, « comme prévu », pour quatre saisons et 104 millions de dollars, le natif du New Jersey s’est ainsi offert un nouveau challenge, celui de prendre les rênes de l’attaque de son club de coeur. Un choix onéreux mais logique, qui offre à Tom Thibodeau une option stable sur le poste 1, pour les quatre prochaines saisons.

New York s’est aussi offert un second recrutement, plus modeste mais toujours cohérent : celui du pivot Isaiah Hartenstein, une valeur sûre en relais de Mitchell Robinson, dans un profil différent de Nerlens Noel.

L’été des Knicks a évidemment aussi été marqué par le feuilleton Donovan Mitchell. Longtemps considérés comme les favoris pour conclure un accord avec le Jazz, à tel point que « Spida » admettait qu’il se voyait déjà revenir au bercail, les Knicks se sont finalement retirés, après des semaines de spéculation, laissant le champ libre aux Cavaliers pour s’adjuger les services du triple All-Star.

Les raisons ? Un Danny Ainge bien trop gourmand d’après William Wesley, et une volonté de conserver une stabilité en interne d’après Leon Rose.

S’en est alors suivie, quelques heures après le départ de Donovan Mitchell vers Cleveland, la clôture du dossier RJ Barrett. Inclus dans les discussions du transfert de l’ancien arrière du Jazz, le Canadien a finalement prolongé pour quatre saisons et 107 millions de dollars à New York. Désormais lié aux Knicks jusqu’en 2027, le 3e choix de la Draft 2019 est aussi devenu le premier joueur drafté par les Knicks au premier tour, depuis Charlie Ward, à prolonger son bail dans la « Grosse Pomme » après son contrat rookie. C’était en 1999…

LES MOUVEMENTS DE L’ÉTÉ

Arrivées : Jalen Brunson (Mavericks), Isaiah Hartenstein (Clippers), Svi Mykhailiuk (Raptors), Trevor Keels (Draft), DaQuan Jeffries
Départs : Kemba Walker (Pistons), Alec Burks (Pistons), Taj Gibson (Wizards), Nerlens Noel (Pistons), Danuel House (76ers)

LE JOUEUR À SUIVRE : RJ Barrett

Pas évident de déterminer LE joueur à suivre pour la prochaine saison des Knicks, tant les enjeux sont nombreux. Evidemment, Jalen Brunson sera scruté de près car il doit stabiliser un poste en souffrance depuis de nombreuses saisons. Julius Randle est lui aussi attendu au tournant cette saison. Devenu All-Star pour la première fois de sa carrière et élu Most Improved Player en 2021, l’ailier-fort des Knicks a vécu un retour brutal à la réalité l’an passé, entre une attitude très douteuse, un public qui lui a tourné le dos et surtout un niveau de jeu décevant.

Mais c’est RJ Barrett qui a sans doute la clé de la réussite de New York, car la dynamique récente du Canadien peut l’amener à être le vrai leader de cette équipe. Surtout, le jeune talent des Knicks, contrairement à l’ancien Laker, n’est pas un candidat sérieux à un transfert cette saison. Ou du moins, il ne l’est plus…

Prolongé, RJ Barrett s’inscrit pour de bon sur le long terme à New York, et c’est donc bien lui qui devrait être le visage des Knicks ces prochaines années. En constante progression au cours de ses trois premiers exercices dans la ligue, il est en tout cas amené à prendre encore plus d’ampleur dans le jeu des Knicks, dès le mois prochain. Particulièrement en attaque, alors que Julius Randle va logiquement être (enfin) déchargé d’une partie du « playmaking », suite à l’arrivée de Jalen Brunson.

On attendra notamment de RJ Barrett qu’il progresse encore dans deux domaines spécifiques en attaque : le tir extérieur (il a régressé l’an passé : 34.2% de réussite sur 5.8 tentatives, contre 40.2% sur 4.3 l’année précédente) et la finition au cercle. Pour le premier point, l’arrivée de Jalen Brunson devrait aider, puisque l’ancien Maverick va apporter son « playmaking » et son volume de jeu près du cercle, et donc de l’espace pour RJ Barrett au large. En défense, qu’il continue de s’occuper des meilleurs joueurs extérieurs adverses. Ce qu’il a plutôt bien fait l’an passé.

Moyenne d’âge : 25.1
Masse salariale : 140.7 millions de dollars (24e)

LE SCÉNARIO IDÉAL

Après une saison 2021/22 sans relief, les Knicks retrouvent la formule qui a fonctionné il y a deux ans, quand ils ont atteint les playoffs. À savoir une défense solide, qui s’impose parmi les dix meilleures de la ligue pour le plus grand bonheur de Tom Thibodeau, et une attaque fiable. Sans être flamboyant, le jeu offensif des Knicks est ainsi totalement bonifié par l’arrivée de Jalen Brunson, qui par sa maîtrise du « pick-and-roll » et son jeu offensif poli apporte une vraie bouffée d’air frais à ce club, orphelin d’un vrai maitre à jouer depuis tant d’années.

À côté de la plaque l’an dernier, Julius Randle en profite pour se racheter auprès du public du Madison Square Garden. S’il ne retrouve pas son niveau de jeu grandiose de la saison 2020/21, l’ailier-fort fait en revanche preuve d’une capacité d’adaptation louable, et accepte souvent de se mettre en retrait de Jalen Brunson et RJ Barrett, les deux catalyseurs de l’attaque de « Thibs », sans contestation.

Ce même RJ Barrett reste fidèle à lui-même : travailleur et constant dans ses efforts. Le Canadien, comme attendu, prend du galon dans l’attaque de New York, et ça se ressent dans ses moyennes personnelles : il s’approche des 22 points par match.

Les jeunes Immanuel Quickley, Obi Toppin et Quentin Grimes ont eux la confiance de Tom Thibodeau. Le premier reçoit même quelques votes pour le trophée du Sixth Man Of The Year, quand le troisième, par ses fréquentes bonnes performances en sortie de banc, pousse Evan Fournier à élever son niveau de jeu dans le cinq majeur.

Les Knicks terminent la saison avec un bilan légèrement supérieur à l’équilibre. Pas suffisant pour intégrer le Top 6 d’une conférence Est particulièrement relevée, mais les hommes de « Thibs » s’offrent cependant une place dans la partie « haute » du « play-in ». Ils n’ont ainsi besoin que d’une victoire pour rejoindre les playoffs…

LE PIRE SCÉNARIO

Pas de miracle à New York. Malgré une intersaison cohérente, les Knicks ne parviennent à se sortir du ventre mou, dans lequel ils sont embourbés depuis la saison précédente. Les victoires ne s’enchainent pas et les maux de la saison passée resurgissent, puisque l’effectif est en grande partie inchangé.

Nouveau maitre à jouer du club de « Big Apple », Jalen Brunson a bien du mal à justifier son contrat, d’autant que sa prise en main du cuir sur le plan offensif ne plaît pas du tout à Julius Randle. Et ça, le MIP 2021 le fait vite comprendre. Renfermé sur lui-même, boudeur comme l’an passé, il ne tire pas les Knicks vers le haut.

Couplée aux résultats inconstants de l’équipe, la situation de Julius Randle devient intenable, et l’inévitable se produit : il est transféré avant la « deadline ».

L’ailier-fort parti, la porte qui mène vers une fin de saison dédiée aux jeunes est alors entrouverte. Et la direction du club, qui reconnait un nouvel échec dans cet exercice 2022/23, décide de garder ce cap : Evan Fournier et Derrick Rose font aussi leurs valises.

Les jeunes, justement, au beau milieu de cette situation bien compliquée, vivent une saison à deux vitesses. Il y a d’abord la frustration, quand les résultats ne sont pas au rendez-vous en première partie de saison, et que leur coach se tourne alors surtout vers les vétérans pour tenter de redresser la barre. Puis le soulagement en deuxième partie de saison après le départ de Julius Randle, quand les espoirs de playoffs s’envolent et que « Thibs », sur demande de sa direction, donne le champ libre à la jeunesse.

Les Knicks terminent la saison largement dans le négatif, loin du « play-in ». La Draft, qui offre un choix du Top 10 au club, ne rassure pas vraiment les supporters de la franchise, particulièrement furieux depuis l’annonce du maintien à son poste de Tom Thibodeau. Mais le tacticien est cependant prévenu : son siège commence sérieusement à chauffer, et il devra trouver des solutions dès les premières semaines de la saison suivante.

CONFÉRENCE OUEST
15 – Thunder 14 – Spurs 13 – Jazz 12 – Rockets 11 – Kings
10 – … 9 – … 8 – … 7 – … 6 – …
5 – … 4 – … 3 – … 2 – … 1 – …
CONFÉRENCE EST
15 – Magic 14 – Pacers 13 – Pistons 12 – Hornets 11 – Knicks
10 – … 9 – … 8 – … 7 – … 6 – …
5 – … 4 – … 3 – … 2 – … 1 – …

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