Un peu plus d’un an après son dernier match NBA disputé, Isaiah Thomas ne pense qu’à ça : y retourner. « Mon objectif ultime est de jouer en NBA dès que possible », affiche le meneur à Associated Press. Son avenir à court terme passe d’abord par Team USA.
Libre de tout contrat, l’ancien meneur des Celtics a été intégré à l’effectif de Team USA pour les qualifications à l’AmericaCup 2022, à Porto Rico, pour un double affrontement face aux Bahamas et puis au Mexique en fin de semaine.
« IT » est persuadé que les équipes NBA auront un œil sur ces matches. Une occasion en or, selon lui, de se montrer. « Cela me permet de me mesurer à d’autres professionnels, de représenter mon pays en même temps, un honneur et un privilège, et finalement de montrer aux équipes NBA que je suis redevenu moi-même et que je suis à 100% en bonne santé. »
Répondre favorablement à la proposition de Team USA était « une évidence » pour lui, qui assure avoir mis ses soucis de santé derrière lui. Alors « pourquoi ne pas le montrer avec un ‘USA’ sur la poitrine ? », questionne-t-il.
Il sera accompagné dans cette aventure, généralement réservée aux joueurs de G-League, par une autre ancienne figure de la ligue, Joe Johnson, chez qui la notion de retraite ne semble toujours pas d’actualité. À 39 ans, il estime que son coéquipier en a encore sous le capot.
« Je dirais une chose : je crois que sur les « pick-and-rolls », il va probablement être inarrêtable. Les intérieurs adverses, je ne sais pas comment ils vont s’en sortir. Est-ce que vous sortez ou vous couvrez la raquette ? Il va vous contourner ou sortir son « jumper ». Il a un gros arsenal. »
Dans un contexte favorable face à des adversaires de seconde zone certes, mais ses qualités répondent-elles encore aux standards NBA ? Surtout après trois saisons faites d’instabilité.
« J’ai clairement prouvé qui j’étais », affiche le double All-Star. « J’ai simplement besoin d’une opportunité. Je suis aussi bon maintenant que je l’ai été ces trois dernières années. Jouer pour USA Basketball va permettre aux équipes de voir comment je me déplace, comment je joue, que je suis redevenu moi-même, le joueur que tout le monde est habitué à voir. Je suis convaincu qu’après m’avoir vu ce week-end, quelqu’un va agir et me donner cette opportunité. »