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[Previews 2020/21] Un nouveau cap pour les Pelicans ?

New Orleans a vécu une année de transition compliquée, par la blessure de Zion Williamson et une mauvaise série qui a très vite plombé les ambitions du club. L’envol sera-t-il pour cette année ?

Annoncé comme le possible poil à gratter de la conférence Ouest en début de saison dernière, New Orleans n’a pas vraiment tenu son rang en 2019/20. La faute notamment à l’absence de celui que la franchise, mais aussi toute la ligue attendait, le joueur présenté comme la future superstar de sa génération, Zion Williamson, victime d’une déchirure du ménisque du genou droit qui l’a privé de compétition jusqu’au 22 janvier dernier.

Lors de ses 24 matchs disputés en saison régulière pour sa première année en pro, et même lors de sa première apparition face aux Spurs, Zion Williamson a montré pourquoi son avenir était si prometteur. Individuellement, beaucoup de joueurs des Pelicans peuvent d’ailleurs être crédités d’une bonne saison, que ce soit JJ Redick, Brandon Ingram, qui a pris une toute autre dimension avec une première sélection pour le All-Star Game à la clé et un titre de « Most Improved Player », Jrue Holiday, Lonzo Ball, voire même Nicolo Melli, qui a souvent apporté par son adresse et sa vision du jeu en sortie de banc.

UN COLLECTIF ET UNE IDENTITÉ À BÂTIR

Mais les individualités ne font pas une équipe, et les Pelicans ont régulièrement péché dans la régularité, mais aussi la défense, l’une des plus perméables de la ligue. Dans la « bulle », ce fut l’une des équipes les moins concernées par le sujet, alors qu’il y avait une place en playoffs à aller chercher…

Sur le papier, et à condition que le groupe soit épargné par les blessures et qu’il soit bien dans sa tête, on sent bien qu’il ne manque pas grand chose pour que la franchise de Louisiane fasse à nouveau vibrer ses fans. Le « front office » a ainsi décidé de changer de coach, en remerciant Alvin Gentry, en place depuis 2015, au profit de Stan Van Gundy, reconnu comme un entraîneur capable de développer les jeunes talents, mais aussi d’apporter de la dureté.

Il y a ensuite eu ce trade, un échange à quatre équipes qui a envoyé Jrue Holiday, le fidèle capitaine, aux Bucks contre Eric Bledsoe. On peut y voir une façon de promouvoir les talents émergents comme Brandon Ingram, qui a prouvé qu’il pouvait mener l’attaque de l’équipe, mais aussi Zion Williamson.

Ce sera également une opportunité pour Lonzo Ball, qui monte en puissance depuis son arrivée de Los Angeles et mérite peut-être d’être davantage responsabilisé, de voler à son tour de ses propres ailes. Comme rotation à la mène, on notera aussi l’arrivée du rookie Kira Lewis Jr, drafté en 13e position. SVG a de quoi faire à ce poste.

Pour compenser le départ de Derrick Favors, rentré à Utah, New Orleans a misé sur Steven Adams, en provenance d’OKC, et qui a déjà été prolongé. Un guerrier, joueur de devoir, précieux sur le jeu de pick-and-roll.

Avec Eric Bledsoe, ils apportent leur expérience mais aussi de la défense. C’est essentiel dans le basket de SVG. Willy Hernangomez a également posé ses valises en Louisiane pour faire le nombre dans la raquette et remplacer Jahlil Okafor, parti à Detroit. Globalement, l’effectif paraît cohérent et solide, et ne sera pas simple à manœuvrer.

STAN VAN GUNDY AUX COMMANDES DU VAISSEAU

Les Pelicans seront donc à prendre aux sérieux même si leur place dans la hiérarchie à l’Ouest reste floue. Stan Van Gundy a une flopée de talents entre les mains. Ce sera à lui d’en tirer le meilleur, pour permettre à New Orleans d’afficher à nouveau un bilan positif, ce qui n’est arrivé qu’une fois ces cinq dernières années (en 2017/18).

Le cinq Ball-Bledsoe (ou Redick)-Ingram-Williamson-Adams a fière allure sur le papier. La cohésion entre un Brandon Ingram, qui a brillé la saison passée en l’absence de Zion Williamson, et ce dernier, qui va forcément prétendre à plus de responsabilités et évoluera sans restriction de minutes, sera l’une des clés pour les Pels cette saison. Les deux joueurs peuvent être complémentaires mais peuvent aussi se marcher sur les pieds sur jeu placé…

Autre problème : le « spacing ». La Nouvelle-Orléans a misé sur la densité physique pour permettre à Zion Williamson de jouer davantage en mouvement, mais si Lonzo Ball, Eric Bledsoe ou Brandon Ingram ne sont pas des mauvais shooteurs extérieurs, ils ne sont pas non plus des menaces fiables à 3-points, capables d’effrayer les défenses adverses et d’ouvrir des espaces. À voir donc comment Stan Van Gundy va trouver ses clés offensives.

Autant d’ajustements qui pourraient demander du temps. Attention toutefois à ne pas flinguer la saison au bout de trois semaines comme l’an dernier.

La course contre le 24 décembre, date du premier match de l’exercice 2020/21 face à Toronto, est déjà lancée.

LES MOUVEMENTS DE L’ÉTÉ

Arrivées : Kira Lewis Jr, Eric Bledsoe (Bucks), Steven Adams (Thunder), Willy Hernangomez (Hornets)
Départs : Jrue Holiday (Bucks), Derrick Favors (Jazz), Darius Miller (Thunder), Jahlil Okafor (Pistons), E’Twaun Moore (Suns)

LE JOUEUR À SUIVRE : ZION WILLIAMSON

La couronne est encore bel et bien vissée sur le crâne (un poil dégarni) de « King James ». Et parmi les prétendants à sa succession, il y en a un sérieux en Louisiane, prêt à ravager la ligue si son physique tient.

Zion Williamson est ainsi programmé pour devenir la future tête de gondole de la NBA. Depuis ses premiers pas au lycée à Spartanburg Day, il a été une attraction à lui tout seul, une machine à « highlights », et ce jusqu’à sa Draft en pole position la saison dernière suite à sa demi-saison à Duke.

Sa blessure au ménisque a retardé sa mise en route et celle de son équipe qui ne s’est jamais remise de son entame ratée. Après une fin de saison où il a démontré toutes ses aptitudes, notamment en termes de puissance et de capacité à récupérer ses propres ratés au rebond offensif, mais aussi de polyvalence et de maturité, l’exercice 2020/21 va donc s’apparenter à la véritable mise en orbite de la fusée Zion Williamson.

Alors qu’il pointait à 22.5 points, 6.3 rebonds, 2.1 passes décisives par match en un peu plus de 27 minutes en moyenne match, que peut-il donner s’il joue dix minutes de plus par rencontre ? À l’inverse, son corps pourra-t-il tenir la cadence de 72 matchs à un rythme élevé avec beaucoup de temps de jeu ? La question reste entière.

Sur le plan mental, physique, technique, Zion Williamson s’attend à être défié. Tous ses matchs seront épiés, et toute la « hype » qui l’entoure ajoutera de la pression sur ses épaules. Mais tel est le chemin à parcourir quand on est destiné à faire partie de ceux qui ont marqué l’histoire de ce sport.

MOYENNE D’AGE : 24,8 ans
MASSE SALARIALE : 132,1 millions (12e sur 30)

HYPE PREVIEW

CONFÉRENCE EST
15 – Cleveland 14 – Detroit 13 – New York 12 – Charlotte 11 – Chicago
10 – Orlando 9 – Washington 8 – Indiana 7 – Atlanta 6 –
5 – 4 – 3 – 2 – 1 –
CONFÉRENCE OUEST
15 – Oklahoma City 14 – Sacramento 13 – Minnesota 12 – San Antonio 11 – Memphis
10 – New Orleans 9 – 8 – 7 – 6 –
5 – 4 – 3 – 2 – 1 –

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