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Quelle équipe des Clippers en 2020/21 ?

Les années passent et les désillusions s’accumulent pour les Clippers. Malgré les arrivées de Kawhi Leonard et Paul George, ils n’ont toujours pas franchi le cap des demi-finales de conférence. Et ce nouvel échec a finalement entraîné l’éviction de Doc Rivers, remplacé par Tyronn Lue.

Comme en 2015, les Clippers se sont inclinés en demi-finale de conférence après avoir mené 3-1 dans leur série. Cette fois-ci, ce ne sont pas les Rockets mais les Nuggets qui ont mis fin à leur parcours en playoffs. Et cette énième désillusion, déjà lourde de conséquences, pourrait l’être davantage encore dans les prochaines semaines.

Seul membre de la franchise à avoir connu ces deux éliminations peu glorieuses, Doc Rivers en a payé le prix fort cet automne. En poste à Los Angeles depuis l’été 2013, il a effectivement été viré par ses dirigeants, qui l’ont finalement remplacé par son assistant Tyronn Lue.

Champion en 2016 puis double finaliste en 2017 et 2018 avec les Cavaliers, celui-ci n’aura d’autre choix que de permettre aux Angelenos de disputer (au minimum) la première finale de conférence de leur histoire.

Sur le papier, les coéquipiers de Kawhi Leonard et Paul George semblaient pourtant armés pour y parvenir dès cette saison. Mais la réalité du parquet fut tout autre et, mentalement, ils se sont effondrés devant une équipe de Denver bien plus soudée. Laissant ainsi les Californiens comme simples spectateurs du sacre des Lakers et, surtout, seuls face à leurs doutes, à l’orée d’une intersaison charnière car potentiellement synonyme de bouleversements majeurs.

SITUATION DES LOS ANGELES CLIPPERS

Sous contrat : Kawhi Leonard, Paul George, Patrick Beverley, Lou Williams, Ivica Zubac, Rodney McGruder, Landry Shamet, Mfiondu Kabengele, Terance Mann.

Player option : Jamychal Green.

Team option : /

Free agents : Montrezl Harrell, Marcus Morris, Reggie Jackson, Joakim Noah, Patrick Patterson, Amir Coffey, Johnathan Motley.

Malgré ce nouvel échec, les Clippers peuvent entrevoir l’avenir sereinement d’un point de vue contractuel. En plus de Kawhi Leonard et Paul George, leurs deux hommes forts, Patrick Beverley et Ivica Zubac, respectivement titulaires à la mène et à l’intérieur, seront également sous contrat en 2020-21. Même chose pour Lou Williams, sixième homme de la franchise depuis 2017, ou encore Landry Shamet, autre élément-clé de la rotation californienne.

En revanche, impossible d’en dire autant pour Marcus Morris et Montrezl Harrell. Tous deux « free agents » non protégés et auteurs de la meilleure saison de leur carrière en 2019-20, ils auront l’occasion de parapher un bien joli contrat cet automne. Les Clippers vont-ils tout faire pour les conserver, ou les laisser partir si les offres extérieures sont trop hautes ? Ça pourrait être particulièrement problématique pour « Trez », récemment récompensé du trophée de meilleur sixième homme de l’année, même si sa cote a sans doute baissé suite aux playoffs.

Pour Lawrence Frank, le meilleur dirigeant de l’année en titre, il lui faudra se pencher sur les cas Reggie Jackson, Patrick Patterson et Joakim Noah. Des joueurs d’expérience dont l’annonce d’une prolongation ne serait assurément pas de trop dans un vestiaire aussi désordonné. Il en va de même pour JaMychal Green, quant à lui bénéficiaire d’une « player option ».

En clair, la priorité des Clippers lors de cette intersaison sera d’assembler avant tout un groupe de « role players » bien plus complémentaires de Kawhi Leonard et Paul George. Mais, pour ce faire, il leur faudra certainement passer principalement par le marché des transferts car leur « salary cap » ne leur permettra aucune folie.

Renforcer le poste de meneur de jeu

La dernière campagne de playoffs a mis en exergue l’une des principales faiblesses de l’effectif actuel des Clippers : le poste de meneur de jeu.

Depuis le départ de Chris Paul à l’été 2017, la franchise n’a effectivement jamais pu compter sur un meneur digne de ce nom. Patrick Beverley, Milos Teodosic, Austin Rivers ou encore Shai Gilgeous-Alexander se sont tous succédé à la mène, sans jamais s’imposer durablement et/ou indiscutablement. Forçant du même coup Lou Williams, avant tout réputé pour ses qualités de scoreur, à y dépanner plus souvent que prévu, avec une certaine réussite.

Cette saison, Patrick Beverley n’a pas donné plus satisfaction à ses dirigeants. Défenseur chevronné et shooteur à 3-points honnête, il possède néanmoins des limites en termes d’organisation. Quant à Reggie Jackson, signé en cours d’exercice après avoir négocié un « buyout » avec les Pistons, il n’a pas non plus laissé un souvenir impérissable dans la Cité des Anges.

Si cette faiblesse au poste de meneur a, certes, permis à Kawhi Leonard de devenir plus passeur que jamais (4.9 passes de moyenne en saison régulière, et même 7.2 en playoffs), elle s’est avérée problématique sur la durée. Le double MVP des Finals en est conscient et ce n’est donc pas un hasard s’il a récemment réclamé du renfort à la mène. Un organisateur d’expérience, capable de gérer le tempo dans les moments chauds, améliorerait considérablement cette équipe au potentiel déjà effrayant.

Afin de répondre à ce manque, plusieurs pistes existent. L’une d’elles mène à Rajon Rondo, auteur de playoffs de haut vol avec les Lakers et sur le point de devenir « free agent ». Mis sur le marché par les Pelicans et en pleine force de l’âge, Jrue Holiday peut lui aussi s’imposer comme une solution de premier plan, mais il faudra cependant se séparer de plusieurs éléments pour s’attacher ses services. Enfin, si un retour de Chris Paul résoudrait de nombreux problèmes, son contrat risque, dans le même temps, d’en poser quelques-uns. Pareil pour Mike Conley.

Les dirigeants californiens pourraient également être tentés de viser des joueurs comme Dennis Schröder, Derrick Rose ou encore Goran Dragic. Le dernier ayant l’avantage d’être « free agent », contrairement aux deux autres. Quoi qu’il en soit, il devrait y avoir du mouvement chez les Clippers, cet automne, au poste de meneur.

Prolonger Montrezl Harrell (et Marcus Morris), mais à quel prix ?

Depuis son arrivée en 2017, dans le cadre du transfert de Chris Paul, Montrezl Harrell n’a cessé de progresser chez les Clippers. À 26 ans, il pratique tout simplement le meilleur basket de sa carrière avec des moyennes de 18.6 points, 7.1 rebonds et 1.1 contre, en 28 minutes, en 2019-20. Tout juste auréolé de son titre de meilleur sixième de l’année, le voilà sur le point de devenir « free agent » non protégé. Il devrait même faire partie des intérieurs les plus convoités de la prochaine intersaison, en compagnie de Serge Ibaka, Paul Millsap, Hassan Whiteside, Tristan Thompson ou encore Derrick Favors.

Si la franchise de Los Angeles s’apprête à avoir de la concurrence sur le dossier, elle s’avance tout de même en favori pour ce qui est de la prolongation de son joueur. Car, contrairement aux autres franchises, elle pourra dépasser le « salary cap » afin de le conserver, en plus de se trouver à nouveau dans une position de prétendante au titre. Mais elle se devra malgré tout de lui proposer un salaire annuel conséquent, probablement compris entre 15 et 20 millions de dollars.

Quand on sait que Marcus Morris se retrouve également en fin de contrat, chaque dollar risque de compter cet automne. En ce sens, qui plus est en période de crise, les deux joueurs pourraient être amenés à réaliser quelques concessions sur le plan financier pour rester dans la Cité des Anges. Sauf s’ils décident de privilégier l’argent, auquel cas ils ne devraient avoir aucun mal à dénicher un nouveau point de chute.

D’un autre côté, prolonger Montrezl Harrell et Marcus Morris – tout en obtenant un renfort de poids au poste de meneur – enverrait un signal fort à Kawhi Leonard et Paul George. Dans un an, ils auront effectivement l’occasion de devenir « free agents », en déclinant la « player option » dont ils disposent. L’exercice à venir aura ainsi des allures d’opération séduction pour les dirigeants californiens et, afin de conserver leurs superstars, ils se devront de leur offrir un effectif toujours plus compétitif, quitte à payer cette fameuse « luxury cap ».

LEXIQUE

Player option : possibilité pour un joueur d’activer (ou non) la dernière année de son contrat, afin de terminer son bail ou de devenir free agent avec un an d’avance.

Buyout : rupture de contrat à l’amiable. Le joueur est libéré avec des indemnités de départ qui peuvent atteindre la totalité du reste de son contrat. Il devient alors free agent et peut signer où il le souhaite.

Salary cap : c’est la masse salariale définie par la NBA. Pour la prochaine saison, elle était annoncée à 115 millions de dollars, mais pourrait baisser jusqu’à 95 voire 85 millions. Les franchises ont la possibilité de la dépasser lorsqu’elles prolongent leurs propres joueurs ou via des exceptions financières.

Luxury tax : en NBA, le salary cap n’est pas strict et la NBA autorise les franchises les plus riches à dépasser le seuil fixé avec une marge de tolérance d’environ 20%. En l’occurrence, l’an prochain, les franchises auraient normalement pu dépenser jusqu’à 139 millions de dollars. Ensuite, pour chaque dollar dépensé au-dessus de ce plafond, les franchises doivent verser la luxury tax à la NBA. Une sorte d’impôt qui peut coûter très cher et cette somme est reversée ensuite aux franchises, bonnes élèves, qui n’ont quant à elles pas payé la luxury tax.

Tirs Rebonds
Joueurs MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Bp Int Ct Fte Pts
James Harden 79 35.3 41.0 35.2 87.4 0.7 5.1 5.8 8.7 4.3 1.5 0.7 2.1 22.8
Norman Powell 60 32.6 48.4 41.8 80.4 0.4 2.8 3.2 2.1 1.8 1.2 0.2 1.9 21.8
Kawhi Leonard 37 31.9 49.8 41.1 81.0 0.9 5.0 5.9 3.1 1.9 1.6 0.5 1.5 21.5
Ivica Zubac 80 32.8 62.8 0.0 66.1 3.8 8.9 12.6 2.7 1.6 0.7 1.1 2.1 16.8
Bogdan Bogdanovic 30 25.0 47.4 42.7 87.5 0.4 2.7 3.1 3.2 1.2 0.7 0.2 2.3 11.4
Derrick Jones 77 24.3 52.6 35.6 70.3 1.2 2.2 3.4 0.8 0.9 1.0 0.4 2.0 10.1
Amir Coffey 72 24.3 47.1 40.9 89.1 0.4 1.8 2.2 1.1 0.6 0.6 0.1 1.7 9.7
Kevin Porter, Jr. 45 19.6 42.3 24.5 64.5 0.6 2.9 3.6 3.2 1.9 1.0 0.2 1.6 9.3
Bones Hyland 20 11.1 39.1 38.8 88.5 0.3 1.0 1.2 1.4 1.2 0.9 0.2 1.3 7.2
Kris Dunn 74 24.1 43.9 33.5 68.2 0.7 2.7 3.4 2.8 1.0 1.7 0.4 2.7 6.4
Terance Mann 37 19.8 44.6 34.7 71.9 0.9 2.0 2.9 1.6 0.7 0.8 0.3 1.8 6.0
Mohamed Bamba 28 12.6 46.6 30.0 68.0 0.9 3.4 4.3 0.6 0.7 0.3 1.0 1.8 4.6
Jordan Miller 37 11.4 43.3 21.1 80.0 0.6 0.9 1.6 0.9 0.7 0.5 0.1 0.7 4.1
Nicolas Batum 78 17.5 43.7 43.3 81.0 0.6 2.2 2.8 1.1 0.4 0.7 0.5 1.4 4.0
Marjon Beauchamp 3 5.7 57.1 66.7 50.0 0.7 0.3 1.0 0.7 0.3 0.0 0.0 0.7 4.0
Patty Mills 12 5.0 50.0 50.0 88.9 0.1 0.0 0.1 0.4 0.1 0.1 0.0 1.0 3.1
Patrick Baldwin, Jr. 2 3.1 100.0 100.0 0.0 0.0 1.5 1.5 0.5 0.0 0.0 0.0 1.0 3.0
Ben Simmons 18 16.4 43.4 0.0 85.7 0.9 2.9 3.8 3.1 0.8 0.7 0.4 1.4 2.9
Drew Eubanks 24 7.4 55.1 0.0 78.6 0.8 1.6 2.4 0.4 0.4 0.1 0.3 0.7 2.7
Kai Jones 28 7.4 72.2 0.0 75.0 0.5 1.1 1.6 0.4 0.4 0.2 0.5 0.8 2.2
Kobe Brown 40 6.8 45.8 23.1 71.4 0.5 1.2 1.6 0.6 0.3 0.2 0.1 0.6 1.9
Trentyn Flowers 6 4.4 36.4 0.0 100.0 0.2 0.5 0.7 0.0 0.2 0.0 0.0 0.7 1.8
Cameron Christie 13 4.5 29.2 15.4 50.0 0.2 0.7 0.9 0.5 0.2 0.4 0.1 0.3 1.4

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