Pas de grandes nouveautés technologiques, de système de laçage révolutionnaire ou d’amorti retravaillé… Depuis trois ans, les chaussures de Paul George ne font pas de grandes promesses.
Tant mieux ! La PG3 revient avec cette même philosophie simple : polyvalence et efficacité. Encore une fois, elle ne déçoit pas.
CONFORT GÉNÉRAL
Après des premières minutes un peu raides, la PG3 s’assouplit bien. La tige est moins souple que sur la PG2. On le verra plus tard, c’est meilleur pour le maintien. Mais en terme de confort, cela la place très légèrement en retrait.
Le pied est bien calé, tout se met bien en place. Un confort qu’on qualifiera de standard. La chaussure finit par se faire oublier, et c’est l’essentiel.
Note : 7/10
AMORTI
Configuration désormais classique avec une poche Zoom Air sous l’avant du pied. On ressent toujours un peu de répondant quand on joue bien sur la pointe des pieds, même si c’est légèrement moins dynamique que le Boost d’adidas, qui a généralement l’avantage d’être implémenté sur toute la longueur.
Pas de poche d’air à l’arrière, mais tous les chocs sont amortis. Le déroulé de la foulée est naturel et le court feel est très bon.
Note : 7,5/10
TRACTION
Motif différent de l’an dernier, mais efficacité toujours au rendez-vous. Aucun problème d’adhérence tout au long de notre test.
Note : 9/10
MAINTIEN ET STABILITÉ
Pour une chaussure basse et plutôt simple, la PG3 est très sécurisante. L’empiècement relié aux lacets, la semelle qui remonte sur le côté et le renfort talon bloquent bien le pied sur les changements de direction. Même s’il n’y a pas d’élargissement sur l’extérieur, la stabilité est aussi au rendez-vous.
Comme déjà mentionné, l’empeigne est un peu plus serrée et moins souple que celle de la PG2, ce qui rend le maintien un peu plus costaud, dans le bon sens du terme.
Le seul petit point noir se situe au talon, où on ne se sent pas totalement tenu dans la chaussure. Disons qu’il faut quelques minutes pour s’y faire. Rien de gênant ni de dangereux une fois habitué, mais ceux qui préfèrent avoir une chaussure agrippée très fermement au talon n’aimeront pas forcément la sensation.
Note : 8,5/10
FINITION ET DURÉE DE VIE
Du mesh solide, quelques renforts recouverts de nylon. Rien de bien exceptionnel mais une chaussure correctement assemblée, qui semble solide. La semelle devrait par contre être réservée au jeu à l’intérieur.
Note 7/10
VERDICT
Tout bien faire, sans point faible notable mais sans surprendre. Voilà qui semble devenir la mission annuelle de la ligne Paul George. C’est encore réussi avec cette PG3, qui peut convenir à tous les profils.
Pour 120 euros, c’est un choix sûr. Une chaussure à tout faire, qui se fait oublier en attaque ou en défense. Tout simplement.
Note : 16/20
Poids de la chaussure (pointure 45) : environ 404 grammes
Prix : 120 euros
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Barème de notation
– moins de 10/20 : déconseillée
– entre 10 et 15 : des défauts qui pourront en stopper certains mais des qualités qui en charmeront d’autres
– au-dessus de 15 : paire approuvée et recommandée !
Le classement (provisoire) 2018-19 des tests Basket USA
– adidas Harden Vol.3 – 18/20
– adidas Marquee Boost – 18/20
– Nike Kobe AD NXT 360 – 17,5/20
– Jordan Why Not Zer0.2 – 17/20
– Nike LeBron 16 – 17/20
– Under Armour HOVR Havoc Low – 16,5/20
– Nike PG3 – 16/20
– Under Armour Curry 5 – 16/20
– Peak Delly 1 – 16/20
– Nike Kyrie 5 – 15/20
– Nike Hyperdunk X – 15/20
– B.Ease Iron Feet – 14,5/20
– Under Armour Curry 6 – 13/20
– Air Jordan 33 – 12,5/20
– Nike KD11 – 9/20