Les Pistons repoussent des Pacers complètement hors sujet

Complètement dépassés pas les évènements durant un grande partie de la rencontre, les Pacers s’inclinent logiquement face à des Pistons plus collectifs que jamais (107-83). En feu (30 points avec un seul tir raté), Tobias Harris est le grand bonhomme du match, et Detroit, grâce à cette victoire, récupère la 4e place de la conférence Est.

Les Pistons frappent d’entrée

Les Pacers démarrent la rencontre de la plus mauvaise des manières, sans défense et peu impliqués en attaque, et les locaux en profitent rapidement, par un André Drummond inarrêtable (15-5). Destructeurs dans la raquette, les Pistons s’appuient sur ce secteur de jeu, et mettent au supplice le pauvre Myles Turner. Les visiteurs essayent de trouver la solution pour leur secteur extérieur, en vain (26-9). Tobias Harris prend feu, et enchaine les banderilles à 3-points (21 points, 5/5 à 3-points lors du premier quart !) pour donner une marge plus que confortable aux siens après douze minutes (40-19).

Mais les Pacers ont (un peu) de ressources et ils réagissent lors des premières séquences du second quart. En passant un 9-0 aux Pistons, les joueurs de Nate McMillan se réveillent et commencent à mettre le doute dans l’esprit des locaux (43-32). Les Pacers sentent que les locaux n’arrivent pas à passer la seconde, mais Van Gundy pousse une gueulante sur le bord du terrain afin de faire réagir les siens. Les coéquipiers de Reggie Jackson se reprennent, et porté par leur meneur plus altruiste que jamais (11 passes décisives à la pause !), ils gardent une belle avance sur les adversaires du soir à la mi-temps (58-45).

Des Pacers jamais vraiment dans le rythme

La seconde période démarre sur le même rythme que s’est terminée la première : des Pistons à l’attaque face à des Pacers désorganisés au possible. McMillan est dépité sur son banc et voit les siens ne pas réagir malgré une mi-temps censée remettre les choses dans l’ordre (67-51). Drummond maltraite encore et toujours le pauvre Turner dans la raquette, et les joueurs de Detroit sont en total contrôle des opérations (72-55). Les secondes unités sont lancées sur le terrain, mais rien ne change après 36 minutes de jeu (82-66). Nate McMillan est fou de rage sur son banc, en voyant son équipe apathique sur le parquet.

Les joueurs d’Indianapolis, complètement à la ramasse durant une grande partie des trois premiers quart-temps continuent leur parodie de basket lors des douze dernières minutes. André Drummond poursuit sa moisson au rebond, Reggie Jackson distribue la gonfle à qui en veut et les Pistons poursuivent en roue libre (94-72). Comme le match est plié, McMillan vide son banc, et Al Jefferson nous régale par quelques moves dont il a le secret. Les Pistons s’imposent face à de piètres Pacers qui visiblement n’avaient pas encore digéré leur repas de Noël (107-83).