Le Jazz termine la saison sur une bonne note

Steve Kerr et Mike Budenholzer ont beau faire la course en tête de leur conférence respective, la belle fin de saison du Jazz donne un vrai crédit à son coach, Quin Snyder, pour le trophée du meilleur technicien. Au même titre que Brad Stevens à Boston, l’entraîneur du Jazz a fait beaucoup avec pas grand-chose. Sans faire de bruit, il est en train de mettre en place un système qui fait ses preuves sur les rives du Grand Lac Salé.

Hier soir, par exemple, toujours sans Gordon Hayward, Derrick Favors et Trey Burke, et pour son dernier match à la maison, Utah a réussi à s’imposer avec un sophomore, Rudy Gobert (20 points, 17 rebonds, 3 contres), en « go-to-guy » et un appelé de D-League, Bryce Cotton (21 points, 4 passes), comme lieutenant. Et ce face à une équipe, certes diminuée, mais qui jouera les playoffs en fin de semaine.

« Quand vous avez un groupe de gars qui travaille aussi dur et qui est si impliqué, c’est bien de les récompenser par du temps de jeu. On a eu l’occasion lors de ces deux derniers matchs de voir certains de ces jeunes gars à l’oeuvre. Mais comme ils jouent dur, c’est très facile de les lancer en jeu, » confiait Quin Snyder sur NBA.com.

19 victoires – 9 défaites depuis le All Star Break

À l’image d’un alley oop tout simplement sublime entre Rodney Hood et Bryce Cotton (qui ne fait pourtant qu’1m86 !), le Jazz arrive à tirer le meilleur de ses jeunes. Coupé par les Spurs après avoir été snobé lors de la dernière draft, Bryce Cotton a convaincu Quin Snyder et son staff et le jeune meneur de 22 ans n’est pas près d’oublier sa prestation face à Dallas avec 21 points et 4 passes, deux records en carrière.

« Cette action fait clairement partie de mes meilleurs souvenirs en carrière. Réaliser ce type d’action spectaculaire à ce niveau, je vais m’en souvenir pour longtemps, c’est sûr. C’est quelque chose dont on avait parlé avec le coach à l’entraînement. On déroulait ce système en D-League déjà et on a réussi à le placer [hier] soir. Je suis très content de ma prestation. Je suis là pour prouver que je peux jouer à ce niveau. »

Avec un bilan de 19 victoires et 9 défaites depuis le All Star Break, le Jazz a d’ores et déjà prouvé que son avenir s’annonce radieux. Leur saison passée à 25 victoires est déjà oubliée et il s’en est fallu de peu pour qu’Utah ne vienne terminer avec un bilan quasiment à l’équilibre. Avec un dernier succès contre Houston pour l’ultime match de l’année, le Jazz pourrait finir à 39 victoires et 43 défaites. Le genre de bilan qui est synonyme de playoffs à l’Est…