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Le banc de Dallas a apporté l’énergie du désespoir nécessaire

NBA – Dans le dur lors des trois premiers matchs, le banc de Dallas s’est enfin réveillé pour venir seconder Luka Doncic et Kyrie Irving et éviter le « sweep ».

Josh Green et les MavsTrois heures avant le début du Game 4, Jason Kidd savait ce dont son équipe avait besoin pour essayer de renvoyer les NBA Finals à Boston pour un Game 5 : « On a besoin que tout le monde apporte sa pierre à l’édifice. »

Depuis le début de la série, les Celtics ont dominé la bataille des seconds couteaux. Jrue Holiday, Derrick White, Sam Hauser, Payton Pritchard et même Xavier Tillman ont tous eu un ou plusieurs moments marquants qui ont aidé leur équipe à gagner les trois premiers matchs. Côté Mavs, Luka Doncic avait noirci la feuille de matchs lors de chaque rencontre, Kyrie Irving s’est réveillé lors du Game 3, mais derrière eux, c’était beaucoup trop faible.

Pendant tous les playoffs, les « role players » de Dallas, qu’ils soient dans le cinq de départ ou qu’ils sortent du banc, ont eu un impact déterminant sur le parcours impressionnant de leur équipe dans la conférence Ouest. Lors des NBA Finals, que ce soit à cause de leur manque d’expérience à ce niveau ou de la défense intraitable des Celtics, ils n’avaient pas encore réussi à poser leur empreinte sur la série.

Une rotation qui s’adapte

« On a besoin de quelqu’un en sortie de banc, Maxi (Kleber), D-Live (Lively II), Josh (Green), Exum, peu importe. Mais ce soir on a vraiment besoin que quelqu’un prenne ses responsabilités et mette dedans. Et je pense vraiment que ça va arriver » prêchait Jason Kidd.

S’ils n’ont pas tous mis dedans, ses joueurs ont tous répondu présent et apporté quelque chose dans ce qui est devenu la troisième plus large victoire de l’histoire des NBA Finals (122-84).

Tout a commencé avec l’entrée de Dereck Lively II en premier quart temps. Le rookie a pris trois rebonds offensifs, a protégé le cercle et a joué avec une énergie contagieuse.

« Il a été exceptionnel. Son énergie était exceptionnelle, » savourait Jason Kidd après la rencontre. « Sa capacité à nous donner des secondes chances, il a même mis son premier tir à 3-points en carrière, il a été très bon ce soir. »

Le match a cependant vraiment tourné avec les entrées de Josh Green et de Maxi Kleber avec un peu plus de cinq minutes à jouer en premier quart temps et un score de 15 à 13 en faveur de Dallas. Les Mavs ont alors terminé la période sur un 19-8 pour prendre 14 points d’avance.

C’est avec le même cinq, composé de Luka Doncic et Kyrie Irving, associés au trio Lively II – Green – Kleber que les Mavs avaient pu revenir dans le match lors du Game 3. Cette nuit, Jason Kidd a ainsi changé sa rotation pour aligner les cinq joueurs ensemble. Qu’est-ce qui rend cette combinaison si efficace pour les Mavs ?

« C’est un cinq qui fonctionne pour nous car, défensivement, on est tous sur la même longueur et c’est un cinq qui a beaucoup de taille avec D-Live et Maxi à l’intérieur, même s’ils sont aussi capables de switcher à l’extérieur, » expliquait Josh Green. « Et puis D-Live et moi, nous savions que nous devions apporter la même énergie que lors du Game 3, la même agression. »

Dereck Lively II, qui avait marqué 6 points et 6 rebonds lors du dernier quart temps du Game 3, a confirmé son impact. Il a terminé avec un deuxième « double double » de suite, joignant un certain Magic Johnson comme le seul joueur de moins de 20 ans à réaliser ce genre de performance en NBA Finals.

« On a trouvé quelque chose lors du dernier quart temps du Game 3 et on voulait relancer ce groupe aussi vite que possible, » confirmait Jason Kidd. « Leur énergie, le rythme avec lequel ils ont joué, leur activité défensive, ils ont fait la même chose ce soir. On a pu enchaîner les stops et pousser la balle pour attaquer la raquette de l’autre côté. Pour la première fois de la série, nous avons réussi à leur faire payer leurs erreurs, plutôt que l’inverse. »

Garder cet état d’esprit

Du côté des Celtics, les joueurs, comme Joe Mazzulla, tenaient à tirer leur chapeau à leurs adversaires. Les Mavs, qui ont compté jusqu’à 48 points d’avance, ont tout simplement dominé Boston dans l’engagement.

« Ils ont joué avec une tonne d’énergie et d’agressivité. Ils ont été physiques, beaucoup plus physiques et intenses que nous. Bravo à eux, » avouait un Joe Mazzulla visiblement frustré.

Devant leur public et avec leur survie en jeu, les Mavs avaient l’énergie du désespoir. Ils auraient pu abandonner si Boston avait mieux commencé le match ou répondu de la sorte, mais le groupe de Jason Kidd a du caractère.

« Le message avant la rencontre était très simple car dans notre situation, ça ne sert à rien de compliquer les choses. On ne fait pas de la chirurgie, » lâchait l’entraîneur de Dallas. « Nous étions désespérés ce soir, nous avions les crocs, nous devions l’emporter, et on a envoyé un message. Mais rien n’est fait, il faut qu’on continue à jouer de la sorte et les empêcher de finir le boulot. »

Et ce message a été reçu cinq sur cinq par tous les joueurs. S’ils n’ont pas tous une ligne de statistique qui crève l’écran, ils ont tous eu un impact positif sur le match.

Daniel Gafford a été excellent en début de troisième quart temps, P.J. Washington et Derrick Jones Jr ont été partout en défense et ont mis dedans à 3-points, et Dante Exum a su prendre le relais de Luka Doncic et de Kyrie Irving pour installer le jeu, continuer à pousser le rythme et faire payer la défense de Boston lorsqu’il était libre.

« C’est vraiment contagieux quand tout le monde s’y met, » disait Dante Exum (10 points, 2/4 à 3-points). « Et ça part de notre défense. Si on enchaîne les stops, on peut pousser la balle en transition, tout le monde court dans son couloir, ça aide énormément de ne pas avoir à jouer contre une défense placée. Et pour moi quand je rentre, c’était mon objectif principal, même sur panier marqué, j’ai essayé de pousser la balle pour nous procurer un avantage et attaquer plus rapidement. »

Les Mavs savent cependant qu’ils ne peuvent pas se reposer sur leurs lauriers. Lors du Game 5, ils vont se présenter dans un TD Garden en ébullition, qui aura à cœur de pousser sa franchise vers son premier titre depuis 2008. Les Celtics, qui ont été humiliés cette nuit, montreront un tout autre visage.

Jusqu’à présent, les seconds couteaux de Dallas n’ont pas réussi à se montrer au niveau sur le terrain de Boston. Comment peuvent-ils emmagasiner leurs cinq derniers quart temps et jouer de la même manière à l’extérieur ?

« Nous n’oublions pas que nous sommes toujours dos au mur. On devait gagner cette nuit et on sera dans la même situation lundi, » confirmait Dereck Lively II. « On doit garder la même mentalité, la même énergie du désespoir, et avoir la volonté de tout laisser notre vie sur le terrain. Peu importe si c’est plonger par terre, plonger dans le public, « bumper » un adversaire, ou être agressif et solide. On doit gagner toutes les petites batailles et aller chercher le prochain match. »

Propos recueillis à Dallas.

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