… on parle évidemment des nuances et des finesses du poste de meneur de jeu ! A l’invitation d’Inside Stuff, la légende des Pistons a effectivement reçu son quasi-homonyme pour discuter de sa saison avec les Suns.
Et il n’a pas manqué de lui poser la question qui tue: pourquoi être venu à Phoenix là où évoluent déjà deux meneurs de haut niveau avec Goran Dragic et Eric Bledsoe.
« Au début, quand ils m’ont appelé, je ne savais pas du tout si ça allait pouvoir marcher entre nous. Mais une fois qu’on a commencé à discuter, et qu’ils m’ont montré sur le papier comment ils voyaient les choses, j’ai commencé à y croire. Et puis, avec le style de jeu prôné par Jeff Hornacek, je pense que ça peut vraiment bien marcher. »
Un prénom prédestiné…
Avec 15 points et 4 passes de moyenne, les chiffres de Thomas sont logiquement en déclin par rapport à sa saison exceptionnelle de l’an passé chez les Kings. Mais le natif de Seattle garde toujours la même ambition. Et puis ses Suns, actuellement huitièmes au classement, sont de candidats légitimes aux playoffs avec leur bilan de 22 victoires pour 18 défaites… loin devant les Kings à 16-21.
Eternel nabot, Isaiah Thomas avoue qu’il est souvent confondu avec l’ancienne star de Detroit. Parfois, il s’amuse même à faire croire que c’est son paternel. En tout état de cause, les deux Thomas partagent la même mentalité : celle de gagneur malgré leur (petite) taille.
« Quand je joue, je ne vois pas la taille. J’ai l’impression d’être aussi grand que les autres. Les gens vont certainement rigoler en entendant ça mais c’est la vérité. Depuis que je suis tout minot, je suis le plus petit sur le terrain. Ce n’est rien de nouveau pour moi. »