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Preview 2022/23 | Toronto mise sur la continuité et la polyvalence

NBA — Avec un groupe quasiment inchangé, les Raptors abordent cette nouvelle saison avec de belles ambitions… plafonnées par l’absence d’un vrai franchise player.

En pleine période de training camp, Basket USA continue sa traditionnelle présentation, équipe par équipe, de la saison NBA à venir. Celle-ci prend, comme chaque année, la forme d’un compte à rebours, du pire bilan de la ligue à notre favori pour le titre de champion.

On enchaîne aujourd’hui avec les Raptors, toujours dirigés par l’inventif Nick Nurse. Alors qu’on ne savait pas trop quoi en attendre la saison passée, les Raptors se sont tout de même hissés à la 5e place de l’Est, et ils avanceront une nouvelle fois dans l’ombre des Bucks, des Celtics, du Heat, des Sixers ou des Nets. Pour autant, gare à ne pas sous-estimer ce groupe difficile à manœuvrer et qui entend jouer les trouble-fête à l’Est…

Avec la stabilité et la polyvalence comme maîtres-mots de leur nouvelle campagne, les Canadiens font ainsi figure d’épouvantail par excellence. Portés par un tandem All-Star, Fred VanVleetPascal Siakam, entouré par des soldats de qualité (Scottie Barnes, O.G. Anunoby, Gary Trent Jr, etc.), ils semblent suffisamment fournis, soudés et équilibrés collectivement pour faire au moins aussi bien qu’en 2021/22. C’est-à-dire atteindre les playoffs sans passer par la case « play-in ».

Reste que la densité de la conférence Est n’est plus à démontrer désormais et que le moindre trou d’air peut se payer cash. Cela tombe bien : Toronto sort justement d’une saison sans fausse note, ou presque. « Presque », car celle-ci s’est terminée avec une élimination finalement logique contre Philadelphie au premier tour, et des limites individuelles ou collectives particulièrement exposées.

Preuve que ces Raptors possèdent encore une belle marge de progression avant de pouvoir espérer (re)jouer le titre. C’est sans doute aussi pour cette raison que leurs dirigeants sont à l’affût et cherchent à récupérer la dernière pièce qui manque à leur puzzle : une superstar

LES MOUVEMENTS DE L’ÉTÉ

Arrivées : Otto Porter Jr. (Warriors), Juancho Hernangomez (Jazz), Christian Koloko (Draft)
Départs : Yuta Watanabe (Nets), Sviatoslav Mykhailiuk (Knicks), Isaac Bonga (Bayern), Armoni Brooks (Hawks)

LE JOUEUR À SUIVRE : SCOTTIE BARNES

Rookie de l’année en titre, Scottie Barnes a surpris bon nombre d’observateurs pour ses débuts dans la ligue. Productif et influent en attaque comme en défense, polyvalent au possible et étonnamment mature dans son jeu, il semble être aujourd’hui le seul intouchable de l’effectif canadien, tant son potentiel semble énorme.

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Masai Ujiri a refusé catégoriquement de s’en séparer, même dans un éventuel échange pour Kevin Durant…

Prototype idéal du basketteur du futur, le 4e choix de la Draft 2021 est donc appelé à devenir, à terme, le « franchise player » de Toronto et son exercice 2022/23 sera scruté de près. En effet, il se pourrait que sa progression individuelle conditionne une bonne partie de la saison de son équipe. Au shoot bien sûr, mais aussi dans le maniement du ballon, afin notamment de permettre à Fred VanVleet de souffler.

En tout cas, si le développement de Scottie Barnes comme « point forward » suit son cours comme prévu, cela donnerait parfois un cinq expérimental et pour le moins imposant de chaque côté du parquet, avec O.G. Anunoby, Otto Porter Jr, Pascal Siakam et Precious Achiuwa à ses côtés. Le basket 3.0 par excellence ?

Moyenne d’âge : 26 ans
Masse salariale : 169.8 millions de dollars (14e)

LE SCÉNARIO IDÉAL

Avec un tacticien comme Nick Nurse sur leur banc, les Raptors n’en finissent plus de surprendre et de déjouer les pronostics. Guidés par leur doublette étoilée Fred VanVleet — Pascal Siakam, leur homme à tout faire Scottie Barnes ainsi que leurs métronomes O.G. Anunoby et Gary Trent Jr, les Canadiens possèdent un cinq majeur solide et complet. D’autant que, derrière eux, les Chris Boucher, Precious Achiuwa, Otto Porter Jr. et autres Thaddeus Young ou Khem Birch permettent de maintenir la cadence quand les titulaires se reposent un minimum.

C’est donc une nouvelle année dans le Top 6 de l’Est pour Toronto, dont les rotations sont toujours limitées sur les extérieurs, mais qui compense en s’appuyant sur la polyvalence de tout son effectif. En particulier celle de Scottie Barnes et Pascal Siakam, des point forwards en progrès, qui déchargent Fred VanVleet et lui permettent de tenir toute la saison à pleine vitesse. Par conséquent, celui-ci débarque en playoffs en étant plus frais qu’en 2021/22 et c’est évidemment un bien joli bonus…

Avec un style de jeu atypique et moderne, où la majorité des joueurs mesurent entre 2m00 et 2m06, sont athlétiques, physiques et capables de « switcher » en permanence, la troupe de l’Ontario est le genre de poil à gratter qu’il vaut mieux éviter en playoffs. Car, même s’il lui manque encore cet élément en mesure de gagner des matchs tout seul, comme pouvait l’être Kawhi Leonard à une époque, ce groupe est si soudé et dense qu’il semble pouvoir gêner n’importe quel adversaire et franchir au moins un tour…

LE PIRE SCÉNARIO

Un poil plus attendus que la saison dernière, où ils ont longtemps avancé dans l’ombre, les Raptors peinent à reproduire des performances similaires collectivement. Il faut dire que l’Est s’est nettement renforcé cet été et, « plombés » par la stabilité de leur effectif, les Canadiens ne sont rapidement pas en mesure de viser à nouveau le Top 6 de leur conférence. Eux qui souffrent toujours de l’absence d’un joueur capable de faire la différence par lui-même et d’un manque de solutions à l’arrière, pour faire souffler Fred VanVleet et Gary Trent Jr.

Justement, les rotations posent toujours problème dans l’Ontario, le banc n’apportant guère satisfaction et poussant encore Nick Nurse à surexploiter ses titulaires, au risque de les cramer pour le printemps, voire de les blesser. Résultat d’un recrutement raté —ou plutôt négligé— aux postes 1/2, du développement insuffisant de Scottie Barnes dans ce rôle de point forward qu’il est appelé à occuper un jour et du manque global d’adresse à 3-points. Quant à O.G. Anunoby, qui continue de squatter l’infirmerie, ou Pascal Siakam, qui retombe dans ses travers de 2020/21, ils déçoivent et n’aident pas à améliorer les résultats…

S’ils sont certes trop talentueux et armés collectivement pour glisser hors du Top 10, les joueurs de Toronto doivent néanmoins passer par le « play-in » pour espérer jouer les playoffs. Pas le scénario imaginé en début d’exercice, mais une issue finalement assez logique, compte tenu de leur irrégularité et de leur niveau global.

CONFÉRENCE OUEST
15 – Thunder 14 – Spurs 13 – Jazz 12 – Rockets 11 – Kings
10 – Blazers 9 – Pelicans 8 – … 7 – … 6 – …
5 – … 4 – … 3 – … 2 – … 1 – …
CONFÉRENCE EST
15 – Magic 14 – Pacers 13 – Pistons 12 – Hornets 11 – Knicks
10 – Wizards 9 – Hawks 8 – Raptors 7 – … 6 – …
5 – … 4 – … 3 – … 2 – … 1 – …

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