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La course au MVP | Qui d’autre que l’évidence Nikola Jokic ?

Plus régulier que n’importe lequel de ses concurrents, Nikola Jokic se dirige tout droit vers son premier trophée de MVP. Ce qui ferait de lui le 35e lauréat de la statuette Maurice Podoloff.

Depuis plusieurs années maintenant, Basket USA vous propose chaque mardi son Top 5 des candidats au trophée de « Most Valuable Player ». Et pour notre dernière course au MVP de la saison, place au bilan de cette campagne 2020/21. Avec trois joueurs qui ont dominé notre classement : LeBron James, Joel Embiid puis Nikola Jokic.

Dans cette saison régulière marathon, particulièrement perturbée par le Covid-19 avant le All-Star break, les blessures ont eu rôle important à jouer et n’ont d’ailleurs pas épargné les prétendants au titre de MVP. À tour de rôle, Joel Embiid, LeBron James, James Harden, Giannis Antetokounmpo ou encore Stephen Curry ont ainsi dû rester sur la touche pendant un certain temps, réduisant automatiquement leurs chances de victoire finale.

Nikola Jokic, le régulateur

Au bout du compte, seul Nikola Jokic est passé entre les gouttes, lui qui n’a carrément raté aucun match jusqu’à présent ! Comme précisé la semaine dernière, il ne serait que le 15e joueur à être élu MVP sans manquer la moindre rencontre de la saison. Preuve de son impressionnante régularité et résistance physique, au sortir pourtant d’un long parcours dans la « bulle » d’Orlando, à l’automne dernier.

Pour autant, les pépins physiques sont loin d’avoir épargné les Nuggets puisque les principaux lieutenants de Nikola Jokic que sont Jamal Murray, Michael Porter Jr, Will Barton, Paul Millsap ou encore Monte Morris, ont tous raté une dizaine de matchs (si ce n’est plus) en 2020/21. Laissant régulièrement le « Joker » comme seul maître à bord (ou presque) du navire de Denver.

Mais en dépit des blessures et du Covid-19, la franchise du Colorado est tout de même parvenue à se hisser dans le Top 4 de sa conférence, pour posséder l’un des cinq meilleurs bilans de NBA. En compagnie du Jazz, des Suns, des Sixers, des Clippers et à égalité avec les Nets.

Joel Embiid, le favori déchu

Les Sixers sont justement l’autre équipe de ce Top 5 à pouvoir s’appuyer sur un pivot extrêmement dominateur, accessoirement candidat au titre de MVP. Il s’agit évidemment de Joel Embiid, longtemps favori au plus prestigieux des trophées individuels, avant de voir ses espoirs partir en fumée, en raison d’une blessure au genou.

Car il semble effectivement très compliqué, pour ne pas dire impossible, de récompenser un joueur qui a déjà raté une vingtaine de rencontres cette saison, malgré ses nombreux cartons offensifs. Surtout lorsque l’un de ses principaux rivaux se nomme Nikola Jokic, non moins impressionnant sur le terrain et dans les chiffres.

Il n’empêche que Joel Embiid a signé, cette année, la campagne la plus aboutie de sa carrière. Tant individuellement que collectivement, puisque Philadelphie est sur le point de terminer en tête de la conférence Est. Du jamais vu pour la franchise depuis l’exercice 2000/01, celui de sa dernière participation aux Finals. À l’époque, Allen Iverson était d’ailleurs sacré MVP de la saison, tandis que Dikembe Mutombo décrochait de son côté le trophée de Défenseur de l’année.

Malheureusement pour Joel Embiid et Ben Simmons, en course pour triompher dans ces deux récompenses individuelles, Nikola Jokic et Rudy Gobert risquent de les empêcher d’imiter leurs glorieux aînés…

Fins de règnes pour Giannis Antetokounmpo

Double MVP et Défenseur de l’année en titre, Giannis Antetokounmpo va être dépossédé de ses deux trophées dans les semaines à venir. Et ce n’est pas tant une surprise puisque les Bucks, désormais attendus en playoffs, sont moins souverains et dominateurs qu’à l’accoutumée, en saison régulière.

Quant au « Greek Freak », il souffre aussi bien de son début d’exercice en demi-teinte, mais également de ses deux titres de MVP amassés lors des deux dernières années. Car les votants ne sont pas connus pour couronner trois fois de suite le même joueur depuis plusieurs décennies, seuls Bill Russell (1961, 1962, 1963), Wilt Chamberlain (1966, 1967, 1968) et Larry Bird (1984, 1985, 1986) ayant réussi un triplé dans l’histoire du trophée.

Mais qu’importe pour Giannis Antetokounmpo, le plus dur débute pour lui puisque ce sont ses performances en playoffs qui seront dès à présent scrutées. À 26 ans, le Grec n’a déjà plus rien à prouver en saison régulière et il lui faudra désormais briller dans les grands rendez-vous printaniers pour renforcer sa légende naissante.

La disette continue pour LeBron James

Pour ce faire, Giannis Antetokounmpo pourra notamment s’inspirer du précédent LeBron James, qui a lui aussi mis du temps (sa 27e année) avant de répondre aux attentes placées en lui et triompher en playoffs. Aujourd’hui, le « King » est certes une légende établie, mais il est également une légende sevrée de titre de MVP depuis 2013.

Le début de saison pouvait pourtant laisser penser que LeBron James allait enfin mettre un terme à cette disette, mais sa blessure à la cheville a finalement eu raison de ses chances de victoire. Comme en 2018/19, les Lakers ont ensuite chuté au classement, au point de ne pas encore être assurés de participer aux playoffs, malgré leur statut de champions en titre.

Le quadruple MVP a justement pu se consoler autrement depuis 2013, en décrochant deux nouveaux titres de champion, avec deux autres franchises que le Heat et en y mettant les formes. Avec les Cavaliers en 2016, après avoir remonté un handicap de 3-1 lors des Finals face aux Warriors, puis avec Los Angeles en 2020, donc, dans cette « bulle » neutre d’Orlando et à l’issue d’un parcours sans accroc, après quatre mois de pause.

James Harden, le plus « valuable » du « Big Three » des Nets

Autre joueur bien placé dans cette course au MVP, avant de s’effondrer pour cause de blessure : James Harden. Arrivé chez les Nets en cours d’exercice, après avoir demandé son transfert des Rockets, le MVP 2018 a rapidement eu un impact indéniable sur le jeu de sa nouvelle équipe, aux côtés de Kevin Durant et Kyrie Irving. En témoigne le bilan de Brooklyn, avec et sans son « Barbu » : 27-7 et 10-11.

Mieux entouré, plus propre et moins « glouton » que jamais, James Harden s’épanouit complètement avec la franchise new-yorkaise et, comme le veut la tradition, ce mariage n’a d’autre choix que d’aboutir sur une bague, compte tenu de la force de frappe dont disposent les Nets. Encore faut-il que ces derniers puissent être épargnés par les blessures pour trouver leur alchimie collective, ce qui n’est pas vraiment le cas jusqu’à présent.

À tour de rôle, Kevin Durant, James Harden et Kyrie Irving ont ainsi enchaîné les pépins physiques, ne pouvant jouer ensemble que 186 petites minutes. À l’approche des playoffs, Brooklyn se cherche encore, mais avec un trio aussi talentueux dans son effectif, la mayonnaise peut très vite prendre avec l’enchaînement des matchs.

Stephen Curry, entre cartons et résultats en dents de scie

Bien placé pour évoquer la question des « Big Three » (si ce n’est « Big Four ») qui fonctionnent, Stephen Curry se retrouve désormais esseulé chez les Warriors. Malgré ses innombrables cartons et coups de chaud au scoring et à 3-points, le « Chef » n’a pas pu permettre à son équipe de viser mieux qu’une 8e place à l’Ouest, et donc une participation au « play-in » de fin de saison.

Sans les limites qu’imposent son bilan collectif, Stephen Curry aurait largement pu prétendre à son troisième trophée de MVP, lui qui a déjà réussi le doublé en 2015 et 2016. Également bien parti pour terminer meilleur marqueur de la ligue pour la deuxième fois de sa carrière (après 2016), le meneur de 33 ans semble plus fort que jamais individuellement et la faiblesse évidente de son « supporting cast » le met en lumière comme rarement.

Reste que Golden State va devoir s’activer cet été pour entourer correctement Stephen Curry, afin qu’il puisse aider sa franchise à viser le septième titre de son histoire. Tout en espérant que Klay Thompson, plus aperçu sur un parquet NBA depuis bientôt deux ans, revienne suffisamment bien de ses ruptures des ligaments croisés et du tendon d’Achille…

Luka Doncic et Damian Lillard encore trop justes

Comme en 2019/20, Luka Doncic et Damian Lillard ne manqueront pas d’être bien placés dans le scrutin du trophée de MVP 2021. Seul bémol : les résultats collectifs des Mavericks et des Blazers risquent, une nouvelle fois, de les empêcher de triompher, en dépit de leurs prestations sur le terrain.

À l’image de Dallas, Luka Doncic a eu du mal à lancer véritablement son exercice 2020/21. Il faut dire que le Covid-19 et les blessures n’ont pas épargné ses coéquipiers, contraignant la franchise texane à retarder en quelque sorte sa remontée au classement. Finalement, grâce à un calendrier bien plus « facile » en fin de saison, les Mavs ont pu grimper à la 5e place de la conférence Ouest. Pendant que Luka Doncic restait fidèle à lui-même, statistiquement parlant et dans l’impression visuelle dégagée.

Juste derrière les Mavs, on retrouve le Portland de Damian Lillard. Une équipe qui a elle aussi dû composer avec les pépins physiques de certains de ses cadres (C.J. McCollum, Jusuf Nurkic), obligeant « Dame » à élever son niveau de jeu et porter sa franchise sur ses épaules. Moins impressionnant en avril, le meneur All-Star a ensuite remis le bleu de chauffe en mai pour s’assurer que les Blazers évitent le « play-in », contrairement à l’an dernier. Un réveil au moment opportun pour Damian Lillard, comme très souvent avec lui.

Jazz, Suns et Knicks : les belles surprises collectives

Pour finir, comment ne pas aborder les belles campagnes du Jazz, des Suns et des Knicks ? Trois équipes actuellement toutes classées dans le Top 4 de leurs conférences respectives et qui disposent d’une importante force de frappe collective. Ce qui les prive, d’ailleurs, d’un sacre de MVP éventuel, car aucun de leurs joueurs ne sort véritablement du lot comme chez les Nuggets, les Sixers, les Bucks ou les Warriors.

Pour autant, des représentants de chaque franchise devraient recevoir quelques votes pour le titre de MVP de cette année : Donovan Mitchell et/ou Rudy Gobert pour Utah, Devin Booker et/ou Chris Paul pour Phoenix ainsi que Julius Randle pour New York. Autrement dit cinq joueurs sélectionnés pour le dernier All-Star Game et qui ont tous réalisé un exercice 2020/21 abouti, tant collectivement qu’individuellement, donc.

Jazz, Suns et Knicks devraient cependant pouvoir se consoler dans d’autres catégories car, en plus des « All-NBA teams » et des « All-Defensive teams », Quin Snyder (Coach de l’année), Jordan Clarkson (Sixième homme de l’année), Rudy Gobert (Défenseur de l’année), Monty Williams (Coach de l’année) et Julius Randle (Progression de l’année) font partie des favoris, dans ces différentes récompenses individuelles.

Toutes nos courses au MVP en 2020/21

12 janvier 2021 : Briller dans le quatrième quart-temps, la marque des plus grands
19 janvier 2021 : Kevin Durant, de retour comme si de rien n’était
26 janvier 2021 : L’excellente passe de Nikola Jokic
2 février 2021 : Le nouvel âge d’or des pivots ?
9 février 2021 : Giannis Antetokounmpo n’a pas dit son dernier mot
16 février 2021 : Le Jazz victime de son collectif ?
23 février 2021 : James Harden, encore plus fort qu’à Houston ?
2 mars 2021 : La concurrence fait rage entre LeBron James et Joel Embiid
16 mars 2021 : Aux basketteurs bien nés, la valeur n’attend pas le nombre des années…
23 mars 2021 : Quand les blessures bouleversent tout…
30 mars 2021 : James Harden, l’autoproclamé MVP
6 avril 2021 : Nikola Jokic, le plus gros « steal » de l’histoire ?
13 avril 2021 : Chris Paul, le « Most Valuable Teammate »
20 avril 2021 : Les médias américains votent déjà pour Nikola Jokic
27 avril 2021 : Bilan contrasté pour un Stephen Curry au sommet de son art
4 mai 2021 : Rien ne sert de courir…

1 – Nikola Jokic (Nuggets)
Bilan : 44 victoires, 24 défaites – 4e à l’Ouest.
Matchs : 68 disputés sur 68 possibles.
Stats : 26.4 pts, 10.8 reb, 8.5 pds, 1.4 int, 0.7 ctr et 3.2 pdb en 35 min.
Pourcentages : 57% aux tirs, 40% à 3-pts et 86% aux lancers.

2 – Joel Embiid (Sixers)
Bilan : 47 victoires, 21 défaites – 1er à l’Est.
Matchs : 49 disputés sur 68 possibles.
Stats : 29.2 pts, 10.7 reb, 2.9 pds, 1.0 int, 1.4 ctr et 3.1 pdb en 31 min.
Pourcentages : 52% aux tirs, 38% à 3-pts et 86% aux lancers.

3 – Giannis Antetokounmpo (Bucks)
Bilan : 43 victoires, 25 défaites – 3e à l’Est.
Matchs : 58 disputés sur 68 possibles.
Stats : 28.2 pts, 10.9 reb, 5.9 pds, 1.2 int, 1.2 ctr et 3.5 pdb en 33 min.
Pourcentages : 57% aux tirs, 30% à 3-pts et 69% aux lancers.

4 – Stephen Curry (Warriors)
Bilan : 36 victoires, 33 défaites – 8e à l’Ouest.
Matchs : 61 disputés sur 69 possibles.
Stats : 31.9 pts, 5.5 reb, 5.7 pds, 1.2 int, 0.1 ctr et 3.3 pdb en 34 min.
Pourcentages : 49% aux tirs, 43% à 3-pts et 92% aux lancers.

5 – Chris Paul (Suns)
Bilan : 48 victoires, 20 défaites – 2e à l’Ouest.
Matchs : 67 disputés sur 68 possibles.
Stats : 16.2 pts, 4.5 reb, 8.9 pds, 1.4 int, 0.3 ctr et 2.2 pdb en 32 min.
Pourcentages : 49% aux tirs, 39% à 3-pts et 93% aux lancers.

Mentions : Luka Doncic (Mavericks), James Harden (Nets), LeBron James (Lakers), Julius Randle (Knicks), Damian Lillard (Blazers), Rudy Gobert (Jazz), Devin Booker (Suns), Russell Westbrook (Wizards)…

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