La grave blessure de Jayson Tatum n'aura fait qu'accélérer les choses. À peine la saison terminée, les Celtics en ont ainsi profité pour nettoyer leurs finances, en se séparant de Jrue Holiday puis Kristaps Porzingis.
« Nous savions depuis longtemps que des décisions difficiles allaient arriver » a justement indiqué Brad Stevens, le président de la franchise. « Le ‘second apron' en est la cause et je pense que c'est assez évident, car les sanctions qui en découlent sont bien réelles… »
Outre le duo Holiday/Porzingis, Luke Kornet a également quitté Boston (pour San Antonio), tout comme bientôt Al Horford, et c'est donc avec un effectif remanié que les champions 2024 lanceront la nouvelle saison. Synonyme d'attentes revues à la baisse ?
Pas de transition, vraiment ?
« Mes attentes sont toujours les mêmes : se battre à fond pour gagner le prochain match » a toutefois assuré Brad Stevens, qui ne veut pas que l'on évoque les mots transition ou reconstruction en sa présence. « Ça ne fera pas partie de mon vocabulaire et c'est comme ça que l'on va se concentrer à partir de maintenant. »
Avec un Jaylen Brown « prêt à relever n'importe quel défi » en l'absence de Jayson Tatum, les Celtics ne mettront donc pas tout en œuvre pour faire des économies et ne plus payer la « luxury tax ». Même s'ils seraient bien inspirés de repasser sous le « second apron », dans une saison qui s'annonce plus difficile sportivement.
« Bill [Chisholm, le futur propriétaire, ndlr] a été assez clair dès le début et il veut s'assurer que l'on priorise l'aspect basket et la capacité à réorganiser les choses au plus haut niveau possible » a en tout cas précisé Brad Stevens. « La plus grande acquisition que l'on pourra faire dans les années à venir, c'est un Jayson Tatum qui n'est plus dans sa botte de protection. On ne pourra pas mieux faire, donc ce sera la meilleure chose qui puisse nous arriver. »