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Preview Playoffs 2025 | Boston Celtics (2) – New York Knicks (3)

NBA – Victorieux du Magic au premier tour, les Celtics vont tenter de poursuivre leur quête du « back-to-back » en battant les Knicks pour accéder aux finales de conférence.

Preview de la demi-finale de conférence entre les Celtics et les KnicksMalgré le défi physique imposé par Orlando, qui n’a pas plu à Jaylen Brown, les Celtics ont réussi à s’adapter pour s’imposer sans trembler (4-1) au premier tour. La troupe de Joe Mazzulla a ainsi adapté son style de jeu en shootant moins de 3-points pour venir à bout de Paolo Banchero et compagnie. Les Knicks ont de leur côté eu beaucoup plus de mal à renverser les jeunes et fougueux Pistons. New York a fini par s’imposer 4-2, mais les hommes de Tom Thibodeau ont fait la différence dans les moments importants, toutes les rencontres ayant été serrées.

Pour les Knicks, il va donc falloir sérieusement hausser le niveau pour venir à bout d’une équipe qui ne lui réussit pas cette saison, et dont le style de jeu lui pose de très gros problèmes…

PRÉSENTATION DES CELTICS

Titulaires : Jrue Holiday, Derrick White, Jaylen Brown, Jayson Tatum, Kristaps Porzingis
Remplaçants : Al Horford, Payton Pritchard, Luke Kornet, Sam Hauser, Neemias Queta, Torrey Craig
Absent : Aucun
Coach : Joe Mazzulla

Ce fut dur et âpre mais c’est finalement sans trop de frayeur que les Celtics ont battu le Magic pour s’accorder quasiment une semaine de repos avec ce succès autoritaire (4-1) bouclé par une très large victoire 120 à 89. L’autre bonne nouvelle, c’est que même s’il n’a pas été à 100% et qu’il a joué sous infiltration, Jaylen Brown a tenu son rang de MVP des Finals, à l’image de ce Game 2 où, en l’absence de Jayson Tatum, il a mis 36 points.

LES POINTS FORTS

– La profondeur de l’effectif. Boston n’a même pas eu besoin de toutes ses armes pour battre Orlando. Jayson Tatum a sorti une très belle série à 31 points et 11 rebonds de moyenne, mais même lorsqu’il fut absent, les Celtics n’ont pas faibli. Lors du Game 2, le duo Kristaps Porzingis – Jaylen Brown a renversé le Magic tandis qu’au Game 4, c’est Al Horford qui a su faire parler sa défense pour parvenir à dompter les Floridiens. Sans oublier la gâchette Derrick White d’une régularité à toute épreuve qui a terminé ce premier tour avec 17 points de moyenne dont un coup de chaud lors du Game 1 avec 30 unités à 7/12 dont un parfait 3/3 de loin. En bref, les Celtics ont de nombreuses armes sur tous les postes et vont présenter un vrai casse-tête pour Tom Thibodeau.

– Un style de jeu pénible pour les Knicks. On le sait : les Celtics sont une « 3&D Team », avec énormément de bons défenseurs capables de dégainer de loin. Cette capacité à écarter le jeu au maximum et à attaquer les duels favorables fut à la base du titre acquis l’an passé. Le Magic a perturbé l’attaque de Boston avec sa grosse pression défensive mais ce sera sans doute moins le cas de New York, où Jalen Brunson et Karl-Anthony Towns risquent d’être ciblés en permanence par les attaquants de Joe Mazzulla.

LE POINT FAIBLE

– Les alertes santé. Les Celtics sont arrivés en playoffs avec un Jaylen Brown amoindri et ont fini la série face au Magic en y laissant de nombreuses plumes. Pour commencer, Jayson Tatum a été victime d’une entorse au poignet droit tandis que Jaylen Brown, encore lui, s’est luxé l’index gauche. À noter également que Jrue Holiday a été touché aux ischio-jambiers durant la série face au Magic. Après avoir raté trois matchs contre Orlando, le meneur a reçu le feu vert des médecins pour être en tenue lors du Game 1. Reste à savoir s’il sera pleinement à 100% de ses capacités défensives pour pouvoir contenir un minimum Jalen Brunson.

Celtics Knicks

PRÉSENTATION DES KNICKS

Les titulaires : Jalen Brunson, Mikal Bridges, Josh Hart, OG Anunoby, Karl-Anthony Towns
Les remplaçants : Tyler Kolek, Miles McBride, Cameron Payne, Landry Shamet, Mitchell Robinson, Precious Achiuwa
Les absents : Aucun
Le coach : Tom Thibodeau

Face à la jeunesse de Detroit, les Knicks ont connu pas mal de difficultés. Néanmoins, New York a réussi à se qualifier à l’expérience, à l’image de ce tir à 3-points de Jalen Brunson dans les dernières secondes du Game 6.

Cette qualification s’est obtenue sur le fil, comme en témoigne la fin litigieuse du Game 4 où la série aurait pu basculer si les arbitres avaient sifflé une faute sur Tim Hardaway Jr. Quoi qu’il en soit, les Knicks sont passés, mais ils vont devoir hausser leur niveau de jeu pour se hisser en finale de conférence.

LES POINTS FORTS

– Le duo Jalen Brunson – Karl-Anthony Towns. Jalen Brunson sort d’un très bon premier tour à plus de 31 points de moyenne. Hormis lors du Game 5 où il avait été muselé par Ausar Thompson, le meneur new-yorkais a réussi à trouver des ouvertures das la défense des Pistons, alors qu’il doit pourtant faire beaucoup de choses, et parfois seul. Point d’orgue de cette très belle entrée en matière, son tir de la gagne pour qualifier les Knicks. Karl-Anthony Towns était de son côté sur courant alternatif mais on a bien vu que dès qu’il trouvait du rythme, les Knicks devenaient extrêmement dangereux. L’enjeu sera que les deux hommes performent ensemble…

– Rien à perdre. Étant donné le bilan entre les deux équipes en saison régulière, et les limites affichées au premier tour, quasiment personne ne voit les Knicks sortir vainqueurs de cette demi-finale de conférence. Aucun journaliste d’ESPN ne voit ainsi les Celtics sortir, même si certains imaginent une longue série. Dans tous les cas, Jalen Brunson et ses compagnons sont dans la position de l’outsider, et ils ont au moins montré face aux Pistons qu’ils avaient du cœur et une énorme ténacité, physique et mentale.

LES POINTS FAIBLES

– Les limites face aux grosses équipes. Un chiffre édifiant vient remettre en perspective la saison à 51 victoires des Knicks : 0. Les hommes de Tom Thibodeau n’ont ainsi remporté aucun de leurs dix matchs face aux trois meilleures équipes de NBA (Thunder, Cavaliers et Celtics), et cela inclut quatre revers subis face à Boston dont deux défaites de plus de 20 points. Lors du dernier affrontement, New York a poussé les Celtics en prolongation avant de s’incliner face au duo Jayson Tatum – Kristaps Porzingis et ce, malgré un excellent Karl-Anthony Towns à 43 points.

– Des défenseurs attaquables. L’attaque « Killer Whale » des Celtics se focalise sur les maillons défensifs faibles de l’équipe adverse, que Boston attaque encore et encore, parfois jusqu’à l’épuisement. Avec ses athlètes et son jeu très au large, la formation de Joe Mazzulla s’est ainsi spécialisée dans cette capacité à punir les « mismatchs », qui forcent l’adversaire à aider et à s’adapter. Et le problème, pour les Knicks, c’est que ses joueurs majeurs en attaque, Jalen Brunson et Karl-Anthony Towns, sont aussi deux cibles potentielles de l’autre côté du terrain. Les deux hommes vont ainsi devoir résister en défense… tout en étant efficace sur le plan offensif.

Jalen Brunson Celtics Knicks

LES CLÉS DE LA SÉRIE

L’adresse à 3-points. Sur ce premier tour des playoffs, les Celtics et les Knicks possèdent un pourcentage de réussite à 3-points assez similaire (37.8% pour les Celtics et 36.5% pour les Knicks) sur un volume quasiment identique. Après avoir affronté la grosse défense extérieure du Magic, Boston défie une équipe de New York qui devrait lui laisser plus d’espaces et lui permettre de rejouer son jeu habituel. Mais si les Celtics retrouvent leur volume et leur adresse de loin, ça risque d’être très compliqué pour les Knicks…

Les rebonds. Avec moins de force de frappe au shoot, les Knicks vont devoir tenir le rebond pour éviter d’offrir trop de secondes chances aux Celtics. S’ils gagnent la « bataille de la possession », ils s’offrent au moins une chance. Tom Thibodeau le répète à la moindre occasion, en évitant les pertes de balle et en récupérant les rebonds, on reste dans le match. À Karl-Anthony Towns, Mitchell Robinson, Josh Hart et compagnie de se jeter sous les panneaux pour remporter cette bataille essentielle. Ce n’est qu’à cette condition que New York pourra réaliser l’upset.

SAISON RÉGULIÈRE

4-0 Celtics

  • Mardi 22 octobre : Celtics – Knicks (132-109)
  • Samedi 8 février : Knicks – Celtics (104-131)
  • Dimanche 23 février : Celtics – Knicks (118-105)
  • Mardi 8 avril : Knicks – Celtics (117-119, après prolongation)

VERDICT

4-1 Celtics. Si on voit le verre à moitié plein, c’est toujours une victoire de plus qu’en saison régulière, mais New York aura bien du mal à tenir face à l’armada de Boston. Sur un coup de chaud de Karl-Anthony Towns ou de Jalen Brunson, les Knicks peuvent arracher un match, mais les Celtics ont prouvé en saison régulière qu’ils pouvaient facilement se défaire de la défense new-yorkaise et les noyer sous une pluie de tirs à 3-points. Difficile de voir cette série de playoffs être totalement différente.

CALENDRIER

  • Game 1 : à Boston, le lundi 5 mai (1h, dans la nuit de lundi à mardi)
  • Game 2 : à Boston, le mercredi 7 mai (1h, dans la nuit de mercredi à jeudi)
  • Game 3 : à New York, le samedi 10 mai
  • Game 4 : à New York, le lundi 12 mai
  • Game 5* : à Boston, le mercredi 14 mai
  • Game 6* : à New York, le vendredi 16 mai
  • Game 7* : à Boston, le mardi 20 mai

* Si nécessaire

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