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Avant de laisser les clés des Mavericks, Mark Cuban a validé ses derniers paris !

NBA – Homme de coups depuis toujours, Mark Cuban a opéré plusieurs changements heureux qui ont modifié la franchise après l’éviction de Donnie Nelson et la démission de Rick Carlisle à l’été 2021.

Mark CubanQui aurait pu imaginer les Mavericks en finale NBA alors qu’ils choisissaient Dereck Lively II avec le 12e choix de la Draft il y a un an ? Accéder aux Finals après avoir participé à la « lottery » un an plus tôt est rare mais Mark Cuban n’est plus à un pari près, et il avait écopé d’une amende de 750 000 dollars pour avoir laissé filer la fin de saison. Le but ? Garder ce fameux choix de Draft.

Ce pari, risqué, fait partie des derniers en date de Mark Cuban comme patron du sportif aux Mavs. Dorénavant, Nico Harrison devra rendre des comptes à Patrick Dumont, qui a pris le contrôle de la franchise. La fin du règne de Mark Cuban se termine sur une finale un peu inespérée. La troisième après 2006 et 2011.

« C’est quand on a battu OKC, » répond Mark Cuban quand on lui demande à quel moment il a pensé aux Finals. « Ils étaient 1er de l’Ouest, ils avaient Chet Holmgren et pouvaient donc jouer à cinq au large. Ils avaient Shai Gilgeous-Alexander qui a fini 2e au MVP. Ils n’avaient pas vraiment de faiblesses. Ils forment une superbe équipe défensive, athlétique comme pas possible, tout le monde devait aider. »

Trois paris gagnants

Mais avant d’éliminer le Thunder, puis les Wolves, Mark Cuban avait effectué de vraies modifications en profondeur. Tout commence à l’été 2021 lorsqu’il recrute Nico Harrison comme GM des Mavs alors qu’il n’avait aucune expérience en NBA. Certes ancien basketteur professionnel, ce dernier a surtout travaillé pendant 19 ans chez Nike. Exit donc Donnie Nelson, le fidèle parmi les fidèles avec lequel le divorce s’est très mal passé (et n’est toujours pas terminé…) tandis que Mark Cuban loue sa complémentarité avec son nouveau dirigeant.

« Je ne connaissais pas Nico, mais tout le monde disait des choses incroyables sur lui, » rapporte l’ancien propriétaire majoritaire des Mavs. « Et je savais dans quoi Nico était bon, dans quoi je n’étais pas bon, et vice versa. Nico avait des relations. Il a gravi les échelons de l’entreprise. Il savait gérer les gens. Il savait comment gérer les processus. Il comprenait le basket et connaissait les basketteurs. Mais ce qu’il ne savait pas en termes de gestion d’équipe, je le savais. »

Comme souvent lorsqu’un nouveau GM débarque, le coach s’en va. C’est Rick Carlisle, fragilisé, qui prend les devants : il démissionne ! Sonné, Mark Cuban voit partir un compagnon de route de 13 ans. Pris de court, il décide de s’appuyer sur l’histoire de la franchise. Dirk Nowitzki et Michael Finley se rapprochent de la direction, et comme coach, Mark Cuban décide de nommer Jason Kidd. Son ancien meneur de jeu a échoué aux Nets et aux Bucks, mais sa cote a remonté avec son passage comme assistant aux Lakers. Nouveau pari payant puisque dès la première saison, les Mavericks atteignent la finale de conférence !

Kyrie Irving renaît à Dallas

Il ne reste plus qu’à franchir une étape supplémentaire, et cette fois, il faut trouver la superstar capable de combiner avec Luka Doncic. L’expérience Kristaps Porzingis a tourné court, et Mark Cuban ainsi que Nico Harrison prennent un gros risque : ils vont chercher Kyrie Irving, devenu un paria à Brooklyn.

« Bien sûr, il y avait un risque », concède Nico Harrison. « Il n’y a aucun doute là-dessus. Mais je connaissais Kyrie, je savais à quel point il était talentueux. Et je crois juste qu’il faut prendre un gars comme Kyrie, qui, je le sais, est un travailleur acharné. Je connais son caractère. Vous le mettez dans un bon environnement, il va s’épanouir. Alors oui, il y avait un risque, mais je croyais en l’essence même de Kyrie. »

C’est d’autant plus risqué que le succès de Kyrie Irving ne sera pas immédiat. La synergie mettra du temps à se créer et les Mavericks finiront la saison avec un bilan de 8-18 après son arrivée. Ils louperont même les playoffs, et on sait pourquoi… Mais « Uncle Drew » aura très vite à droit à sa rédemption.

« Bien sûr, c’étaient des risques », mesure Mark Cuban sur les venues d’Harrison, Kidd et Irving. « Il y avait beaucoup de gens qui doutaient de ces choix. Mais chacun d’eux a apporté un ensemble unique de compétences que je n’avais pas, que la franchise n’avait pas eues, et que je considérais comme précieuses et importantes. »

Quand on possède Luka Doncic, on ne peut pas être patient

Décembre 2023, la NBA valide la vente des Mavericks, et le tandem Cuban – Harrison a encore une petite fenêtre pour apporter un dernier coup de pinceau. Ce sera la dernière « trade deadline » de Mark Cuban.

Dans le passé, il nous avait habitué à des « blockbuster trades » retentissants. Cette fois, il la joue fine récupérer PJ Washington et Daniel Gafford. Un pari moins risqué cette fois-ci car il n’implique que des « role players », mais lui et Nico Harrison ont visé juste ! Cette paire d’intérieurs, titulaires dès leur arrivée, va soigner les maux défensifs de Dallas et apporter une menace offensive supplémentaire sur les passes lobées, et les 3-points dans les coins. C’est ce dont avaient besoin Kyrie Irving et Luka Doncic pour apporter davantage de danger. C’est ce qui va permettre aux Mavericks de finir la saison en boulet de canon, et d’aller jusqu’en finale NBA.

« La chance joue un tel rôle, que si vous l’attendez, vous devez être très, très, très patient, » conclut Mark Cuban. « Nous savions que nous avions un talent générationnel avec Luka, et je ne nous voyais pas emprunter un chemin sur lequel nous nous contentions d’être patients. »

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