MVP en titre et bien parti pour décrocher son deuxième trophée consécutif, Joel Embiid s’épanouit comme jamais depuis trois saisons (32.0 points, 11.0 rebonds, 4.4 passes, 1.6 contre, 1.1 interception) et cela coïncide avec le départ de Ben Simmons.
Transféré vers Brooklyn en échange de James Harden lors de la trade deadline 2022, l’Australien n’a désormais plus rien à voir avec le joueur qu’il a pu être au début de sa carrière, sous les couleurs de Philadelphie et aux côtés de « JoJo ».
Embiid, défenseur et admirateur de Simmons
Invité du podcast de Tyrese Maxey, son nouveau lieutenant de calibre All-Star chez les Sixers, Joel Embiid a eu la possibilité de revenir sur son association avec Ben Simmons. Deux ans et demi après leur dernière rencontre ensemble, ce fameux Game 7 destructeur face aux Hawks, le Camerounais n’a eu que des mots tendres pour son ancien coéquipier.
« J’ai toujours fait partie de ces personnes qui ne croyaient pas que [Ben Simmons] avait réellement besoin d’avoir un tir, car il était si bon… C’est juste un monstre », assure l’actuel meilleur marqueur de la ligue. « [En parlant à Tyrese Maxey] Il est presque aussi rapide que toi… Je croyais simplement que, s’il réussissait à trouver un moyen de shooter à 75-80% aux lancers-francs, ça aurait tout changé… »
De l’amertume par rapport à son départ
Joel Embiid va même un peu plus loin dans son propos, en laissant entendre que le départ de Ben Simmons lui reste en travers de la gorge. Lui qui ne comprenait déjà pas ce divorce en mars 2022, assurant avoir fait son maximum pour le garder chez les Sixers, quelques semaines auparavant…
« Vous pouvez parler de ce qui aurait pu arriver, des erreurs qui ont été commises au moment de la Draft de Mikal Bridges par exemple, mais ce n’est qu’une [des nombreuses erreurs de la franchise]. Je pense en tout cas que c’était l’association parfaite. Je pense que c’est celui qui nous a échappés. Je déteste la façon dont se sont déroulées les choses… », déclare maintenant avec amertume le pivot de Philadelphie, dont le discours sur le « feuilleton Simmons », d’abord critique, a évolué avec le temps.