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Draft 2023 | Présentation de Victor Wembanyama (Mets 92)

NBA Draft 2023 – Nouveau joyau du basket français, Graal promis aux Spurs, Victor Wembanyama est la nouvelle attraction sur la planète NBA et basket en général.

Trop souvent prononcé à tout-va ces dernières années durant les périodes annuelles du processus pré-Draft, le terme de « talent générationnel », vingt ans après l’arrivée de LeBron James en NBA, a-t-il trouvé son incarnation parfaite en la personne de Victor Wembanyama ?

« Prospect » le plus attendu depuis « King James » en 2003, l’intérieur français de 19 ans est un prodige unique, un joueur au profil encore jamais vu auparavant que les Spurs ont gagné le droit de sélectionner le 22 juin en première position, 26 ans après Tim Duncan, et bien sûr 22 ans après le plus mythique des Français au Texas, Tony Parker.

Monté en puissance, à Nanterre son club formateur, l’Asvel l’an passé puis surtout Boulogne-Levallois cette saison, Victor Wembanyama est déjà une star sur la planète NBA avant même d’y avoir foulé un parquet, du moins en ce qui concerne la « hype » et les attentes démesurées qui l’entourent. La bonne nouvelle, c’est que son talent et son potentiel n’ont d’équivalent que ces attentes, que sa tête est très bien faite et qu’il est bien entouré.

La NBA s’apprête à accueillir un potentiel « game changer », un futur « franchise player » capable de transfigurer une franchise pour la dizaine de saisons à venir, et il est Français. Une bonne raison d’avoir le sourire.

Profil

Poste : Ailier fort ou Pivot
Taille : 2m24
Poids : 96kg
Équipe : Boulogne-Levallois Mets 92
Stats 2022/23 (saison régulière) : 21.6 points, 10.4 rebonds, 2.4 passes et 3 contres.

Points forts

Un volume défensif sans limite. Parmi les (très) nombreuses qualités de Victor Wembanyama, la plus impressionnante de toutes est assurément sa présence défensive. Cette saison en Betclic Elite, il a tourné à 3 contres par match, et c’est évidemment sans compter aussi l’innombrable quantité de tirs qu’il a gênés par sa simple dissuasion verticale. Mais si sa taille (2m24) aide évidemment, c’est bien sa mobilité et son sens du timing qui font l’essence de son volume défensif qui n’a concrètement pas de limite. Vif sur ses appuis et très agile, il couvre de larges espaces dans la peinture, et peut protéger verticalement le cercle dans toutes les dispositions : en « drop » sur le « pick-and-roll » (même si sa vitesse latérale demeure à travailler), en second rideau quand il vient en aide du côté faible pour « tagger » le joueur qui roule, ou tout simplement en un-contre-un quand un joueur tente de le prendre de vitesse sur un « drive ». Le tout en ne commettant que deux fautes par match ! Mais son volume défensif ne se résume pas qu’à la protection du cercle : « Wemby » a aussi montré une capacité à sortir au large, sur les « closeout » notamment en gênant considérablement les tirs adverses avec ses segments immenses, ou derrière un « switch » en neutralisant le un-contre-un.

https://twitter.com/TheBoxAndOne_/status/1606290509789552640?s=20

Un combo taille/fluidité /mobilité remarquable. Innée, la capacité de Victor Wembanyama à se mouvoir tel un ailier dans un corps de pivot est absolument fascinante, et fait de lui un phénomène physique, technique et athlétique que la planète basket n’a sûrement jamais connu auparavant. Grand, mobile, fluide, agile et technique : le natif de Nanterre est le « package » complet, la licorne ultime dont l’existence ne semblait possible que sur le jeu vidéo NBA 2K. Les outils pour devenir un très, très grand sont là, chez « Wemby ». Il n’y a plus qu’à, comme on dit…

Le tir. De toutes les zones du terrain, et dans toutes les dispositions, Victor Wembanyama sait tirer. Sa mécanique de tir est fluide, se déclenche vite et très haut. Son schéma de tir préféré cette saison ? Les tirs à deux-points en sortie de dribble, exercice dans lequel il a tourné à plus de 42%. Son « handle » déjà poli lui permettant de s’imposer, à seulement 19 ans, comme un « shotmaker » de calibre NBA, avec sa taille et son « skillset ». À trois-points, il est moins en réussite dans ce même exercice, et cela fait chuter son pourcentage de réussite globale en sortie de dribble (31%). En « catch-and-shoot » derrière l’arc, « Wemby » tourne à 33% cette saison, le plus souvent dans un schéma de « pick-and-pop », dont quasiment 37% sur les tirs considérés comme « ouverts ». Enfin, on note aussi une grande aisance à mi-distance (44%), tant en « face-up » que dos au panier en se retournant, même s’il s’est finalement assez rarement tourné vers ce type de tir cette saison (moins de 90 tirs à ce jour). En NBA, sachant qu’il sera très souvent mobilisé sur le « pick-and-roll », on peut aisément l’imaginer prendre avec une plus grande fréquence des tirs au « mid-range ». En somme, Victor Wembanyama est à ce jour capable de tirer de n’importe où, avec une réussite plus ou moins importante selon les types de tirs, évidemment. À mesure que sa sélection de tirs s’affinera avec l’expérience, son potentiel offensif n’en sera que davantage décuplé…

Points faibles

Résistance et puissance physique. Très grand et encore assez frêle physiquement, Victor Wembanyama fait face à une situation complexe : d’un côté, son jeu repose sur sa mobilité et son agilité, et il ne faut donc surtout pas qu’il privilégie le renforcement musculaire au détriment de cette mobilité et agilité. Mais de l’autre, alors qu’il ne dépasse pas encore les 100kg, on l’imagine mal en l’état être capable de rivaliser physiquement avec certains pivots de la ligue. Le prodige français va se faire bousculer dans la raquette à ses débuts, et doit donc trouver un juste milieu. C’est-à-dire se renforcer physiquement, gagner en puissance, sans sacrifier sa vitesse et sa mobilité. Une bonne dizaine de kilos supplémentaires ne serait pas de trop, à la fois pour mieux tenir le choc dans la peinture en défense et au rebond, mais aussi pour s’imposer plus sereinement quand il finit près du cercle, au poste bas notamment, où il est encore un peu imprécis techniquement à l’heure actuelle, car il manque de puissance et d’options dans sa palette offensive.

Encore un peu loin du cercle. C’est la continuité de ce qu’on vient d’évoquer : un des rares défauts de Victor Wembanyama à ce jour est sa difficulté à finir près du cercle, hors dunks ou lobs convertis sur « alley-oop ». Cela s’explique avant tout par des lacunes de puissance physique (qui peuvent se gommer), comme on vient de le souligner, mais aussi par des limites techniques (qui se gomment aussi) : alors qu’il raffole (et excelle) dans l’exercice du tir à mi-distance ou au large, « Wemby » est en revanche plus timide quand il se rapproche du cercle. Son arsenal manque effectivement encore d’une petite palette de « hook shots » ou de mouvements dos au panier qui le rendraient encore plus dangereux. Pas de quoi être inquiet non plus, au regard du potentiel immense du garçon. À mesure qu’il se renforcera physiquement et prendra davantage confiance près du cercle, ses qualités techniques à cette distance prendront aussi à n’en pas douter de l’ampleur.

Comparaison

Comparable à… personne ? Un « prospect » dont la combinaison taille/mobilité/fluidité/ »skills » est unique.

Pronostic

Premier chez les Spurs, évidemment.

Les profils des joueurs de la Draft 2023

Scoot Henderson

Brandon Miller

Cam Whitmore

Nick Smith Jr

Jordan Hawkins

Keyonte George

Gradey Dick

Anthony Black

Cason Wallace

Jarace Walker

Taylor Hendricks

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