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La saison NBA en 19 questions

Ça y est, c’est la reprise ! La saison NBA reprend cette nuit avec deux rencontres : Raptors – Pelicans et Clippers – Lakers. Retour sur 19 questions qui devraient marquer l’année.

Après les années de domination des Warriors, la NBA retrouve un certain équilibre suite à cette folle intersaison. Les arrivées de Kawhi Leonard et Paul George aux Clippers, celle d’Anthony Davis aux Lakers, les amis Kyrie Irving et Kevin Durant qui s’associent à Brooklyn, les Sixers qui piquent Al Horford aux Celtics, Russell Westbrook qui retrouve James Harden à Houston en croisant Chris Paul. Les cartes sont rebattues et ça promet une belle saison !

Difficile en effet de dégager un favori clair pour cette campagne. Beaucoup d’équipes doivent mettre en place des automatismes et trouver un équilibre après de multiples changements, et d’autres équipes guettent…

Qui remportera la bataille de Los Angeles ?

C’est la première question qui vient à l’esprit à l’orée de cette nouvelle campagne. Les recrutements clinquants des Lakers et des Clippers vont sans doute offrir de beaux derbys et être la locomotive de la NBA.

La ligue ne s’y est d’ailleurs pas trompé en programmant des Lakers – Clippers en ouverture et à Noël. Même si Kawhi Leonard a très peu joué en présaison et que Paul George n’a pas encore effectué son retour, et devrait manquer (au moins) les dix premiers matchs, le duel fratricide va sans doute monter en puissance au fil des mois.

Au Staples Center, Doc Rivers et Frank Vogel vont devoir mettre en place leurs schémas avec les playoffs en ligne de mire. La NBA rêve sans doute d’une série entre les deux équipes de Los Angeles. Mais à quel stade ?

Qu’attendre de Zion Williamson ?

20 à 30 matchs. C’est sans doute ce que va manquer le n°1 de la dernière Draft, que tout le monde attendait avec impatience mais qui a dû se faire opérer d’une déchirure d’un ménisque du genou droit.

À La Nouvelle-Orléans, on est toutefois soulagé car on avait peur que ce soit pire. Mais alors que tout le monde s’inquiète pour les genoux de Zion Williamson (ses 129 kilos pour 1m98 sont un sujet de débat récurrent), cette première grosse alerte est forcément une mauvaise nouvelle.

Déjà touché au genou droit à Duke, le joueur des Pelicans devra sans doute s’alléger pour s’offrir une longue carrière. Car sur ce qu’il a montré en présaison, il a tout pour être dominant et on attend impatiemment son retour…

Les Spurs à la croisée des chemins ?

« Fin de cycle chez les Spurs ». « Fin de cycle chez les Spurs ». « Fin de cycle chez les Spurs ». C’est un peu l’Arlésienne texane mais force est de constater que c’est devenu une réalité.

Tony Parker, Manu Ginobili et Tim Duncan ne sont plus sur le terrain (même si ce dernier a fait un comeback surprise dans le staff de Gregg Popovich), Kawhi Leonard est lui aussi parti et ce groupe, emmené par le duo DeMar DeRozan – LaMarcus Aldridge ne semble pas capable de faire mieux que de simplement accrocher une des dernières places en playoffs.

À 70 ans, l’avenir de Pop interroge également. On sait qu’il avait promis à LaMarcus Aldridge de rester sur le banc au moment où ce dernier avait choisi de rejoindre le Texas, alors même qu’il avait longtemps affirmé qu’il se retirerait à la seconde où Tim Duncan raccrocherait ses chaussures.

Et comme le contrat de son nouvel intérieur n’est pas totalement garanti pour l’année prochaine, et que ce dernier parle ouvertement d’un retour à Portland, beaucoup pensent que Gregg Popovich pourrait finalement s’en aller au terme de la saison, avant de s’offrir un ultime rêve et guider Team USA lors des Jeux olympiques de Tokyo.

Une dernière danse aux côtés de son fidèle Tim Duncan ? À suivre, car Gregg Popovich n’est pas à une surprise près.

Une saison sans réel favori ?

Bucks, Clippers, Sixers, Lakers, Nuggets, Rockets, Jazz… Difficile de dégager un favori unanime pour cette nouvelle saison. D’ailleurs, dans les votes sur les previews, vous n’avez jamais donné une majorité de « oui » à une équipe lorsqu’on vous demandait si les franchises les mieux placées pour gagner le titre allaient l’emporter.

Après cinq ans à voir les Warriors en Finals, pour trois titres, c’est forcément un renouveau bienvenu qui va permettre de suivre de nouvelles histoires. Est-ce que les équipes qui se sont totalement réinventées cet été vont pouvoir rapidement mettre en place un collectif ? Ces multiples changements vont-ils plutôt profiter à des groupes qui ont au contraire miser sur un noyau déjà établi ? Quel « One-Two Punch » fonctionnera le mieux ?

Le duo Joel Embiid – Ben Simmons passera-t-il la vitesse supérieure ?

Après le « Process », les Sixers ne visent désormais plus que le titre. L’an passé, Elton Brand a pris des risques en faisant venir Jimmy Butler et Tobias Harris pour tenter de décrocher la récompense suprême. Ce n’était finalement pas si loin, à quelques rebonds d’un tir miraculeux et Kawhi Leonard lors d’un Game 7…

Et si Jimmy Butler a finalement préféré tracer sa voie tout seul, du côté de Miami, Philadelphie n’a pas mis ses ambitions sur pause. Tobias Harris a été prolongé, Josh Richardson et Al Horford sont arrivés et malgré le départ de JJ Redick, l’équipe vise toujours très haut. Elle en a les moyens, à condition que le duo Ben Simmons – Joel Embiid tourne à plein régime. Les deux ne sont pas spécialement amis et leur complémentarité sur le terrain est de plus en plus interrogée, alors que le pivot camerounais a besoin d’espace pour travailler poste bas, et que le manque de shoot de son meneur est donc un problème. Surtout lorsque les playoffs arrivent.

C’est à Brett Brown de trouver des solutions pour tirer le meilleur de ses deux joueurs, condition sine qua non pour réellement s’offrir une chance de s’offrir le titre en juin prochain.

Les Rockets se remettront-ils de leur été tourmenté ?

Un coach en fin de contrat dont on vire tout le staff, un énorme transfert avec de gros doutes de complémentarité, un tweet qui déclenche une bataille internationale et fait perdre des millions de dollars au club.

C’est peu dire que les Rockets viennent de vivre un été compliqué, et on ne sait pas vraiment où ils en sont à l’heure actuelle. Le duo Russell Westbrook – James Harden a pour l’instant du mal à jouer ensemble sur le terrain, et c’est toute la philosophie de Mike D’Antoni qui a été remise en cause, après le nouvel échec en playoffs.

Le coach semble de plus en plus sur un siège éjectable, alors que l’équipe a pourtant les armes pour affronter les autres favoris les yeux dans les yeux. L’impatience du patron, Tilman Fertitta, et les prises de risque du GM, Daryl Morey, ressemblent beaucoup à un « all-in » très dangereux. Ça passe ou ça casse pour Houston…

Giannis Antetokounmpo peut-il être encore plus fort ?

Comment faire encore progresser un MVP en titre ? La question est difficile. Pour Giannis Antetokounmpo, il y a bien sûr son tir, mais on ne devient un grand shooteur du jour au lendemain, et ça devrait donc passer ailleurs.

Le « Greek Freak » ne cache pas que son principal axe de progression sera de mieux lire et punir les prises à deux, qui ont permis aux Raptors de sortir les Bucks en finale de conférence. « La priorité n’est pas uniquement de voir le jeu. Je pourrais le voir, mais la question est de savoir comment je peux punir la défense ? En finir avec le fait de faire une passe, puis une passe, puis une passe, alors que la défense bouge et qu’on ne va nulle part. Comment puis-je les punir ? On peut faire une feinte de passe, et aller autre part. On peut aller vite ligne de fond. Les faire bosser. Punir la défense » explique-t-il ainsi.

S’il parvient à progresser à 3-points, qu’il continue de martyriser les défenses adverses sur jeu rapide et qu’il parvient à mieux lire les défenses sur jeu placé, il n’y aura plus grand-chose qui pourra véritablement l’arrêter…

Stephen Curry récupèrera-t-il son trophée de MVP ?

Au top sur le plan mental et physique selon Steve Kerr, Stephen Curry en aura bien besoin cette saison.

Car avec le départ de Kevin Durant et la blessure de Klay Thompson, le meneur va devoir assumer une très grosse partie du scoring et de la création à Golden State. Certes, D’Angelo Russell est désormais là pour l’épauler mais il faudra un grand Curry pour maintenir les Warriors à flot dans la toujours très compliquée conférence Ouest.

S’il y parvient, le double MVP (et le seul à avoir été élu à l’unanimité) pourrait bien récupérer son titre. L’arrivée de Kevin Durant a un peu effacé son importance et son influence au sein du jeu de Golden State. Il a donc l’occasion de le rappeler à tout le monde dans une position d’outsider qui lui plaît bien.

Comment Kyrie Irving va-t-il s’adapter à Brooklyn ?

Après avoir voulu quitter l’ombre de LeBron James, Kyrie Irving s’imaginait bien sur le long terme à Boston, dans un rôle de premier leader dont il semblait avoir longtemps rêvé.

Un peu trop peut-être, car la réalité fut toute différente, et il a finalement pris la poudre d’escampette après une saison compliquée, marquée par les incompréhensions. Les Celtics n’ont pas voulu mettre de l’huile sur le feu, mais sa drôle de communication n’a certainement pas aidé un groupe qui se cherchait.

Fera-t-il mieux à Brooklyn ? Certes, il a rejoint les Nets avec son ami Kevin Durant, mais en attendant le retour de l’ailier, c’est le meneur qui va devoir diriger le jeu de l’équipe, et éviter les soubresauts. À suivre…

Les Blazers surprendront-ils encore tout le monde ?

Chaque année, on se dit que les Blazers vont avoir du mal à lutter avec les meilleures équipes de la conférence et, chaque année, Damian Lillard et sa bande atteignent les playoffs.

Lors de la dernière campagne, ils ont même rejoint les finales de conférence, en éliminant d’abord le Thunder puis les Nuggets. Avant d’être balayés par l’expérience des Warriors, alors qu’ils ont pourtant mené dans la plupart des rencontres. Mais ils n’avaient pas de solution face au duo Stephen Curry – Draymond Green.

Cet été, la franchise a en tout cas modifié en profondeur son effectif. Certes, le duo Damian Lillard – CJ McCollum est toujours là, mais Jusuf Nurkic est blessé, et les fidèles soldats Moe Harkless et Al-Farouq Aminu sont partis.

En début de saison, il y aura ainsi trois titulaires différents par rapport à l’année dernière et la défense de Terry Stotts sera à surveiller, avec un trio extérieure Lillard – McCollum – Hood qui penche beaucoup vers l’attaque. Hassan Whiteside pourra-t-il compenser dans son rôle de gardien de but ? Ce sera un point clé dans l’Oregon.

Brad Stevens rebondira-t-il après sa dernière saison compliquée ?

L’an passé, les GM votaient à 47% pour Brad Stevens en tant que meilleur coach NBA. Cette année, l’entraîneur de Boston n’a décroché aucun vote de la part des dirigeants dans le sondage du début de saison…

Le technicien n’est pas devenu mauvais en une saison, mais après avoir fait progresser l’équipe depuis son arrivée en 2013 (25 victoires puis 40, 48, 53 et 55), il a marqué le pas lors de la dernière saison. Avec des ego et un effectif trop compliqué à gérer, l’ancien de Butler a affiché des limites, qui ont entaché sa réputation parfaite.

Désormais à la tête d’un groupe moins dense, où il aura sans doute moins de gestion humaine à effectuer, il peut reprendre sa marche en avant. Sans doute que ce groupe moins talentueux lui correspond même mieux.

Les Kings continueront-ils leur progression ?

Ils ont été l’une des belles histoires de la dernière saison. Absent des playoffs depuis 2006, les Kings n’étaient pas loin de retrouver le goût de la postseason, en terminant 9e de la conférence Ouest.

Certes, l’écart avec les Clippers, huitièmes avec 48 victoires (39 pour Sacramento), était assez large, mais l’équipe a lâché en fin de saison, alors qu’elle avait été dans la course jusqu’au All-Star Break. Désormais, il s’agit de confirmer et de continuer à progresser… alors même que l’équipe a changé de coach durant l’été.

Exit ainsi Dave Joerger, en froid avec ses dirigeants et une partie de ses joueurs, et bienvenu à Luke Walton, qui veut miser sur le jeu rapide qui a tant réussi à De’Aaron Fox et compagnie la saison passée. L’été ne fut pourtant pas tranquille à Sacramento car sitôt nommé, le nouveau coach a été visé par une plainte pour agression sexuelle, alors que Buddy Hield mettait la pression à la franchise afin de prolonger son contrat.

Mais Vlade Divac a finalement bien négocié ces difficultés, les charges contre Luke Walton ne l’obligeant pas à quitter son poste alors qu’il a réussi à garder son shooteur bahaméen.

Le duo Luka Doncic – Kristaps Porzingis sera-t-il aussi fort qu’attendu ?

Une version 2.0 de Steve Nash et Dirk Nowitzki, rien que ça. Avec Luka Doncic et Kristaps Porzingis, les Mavericks ont mis la main sur leur duo d’avenir, et le club texan est particulièrement ambitieux pour ses Européens.

« Nous pensons évidemment que Porzingis est un super jeune talent, semblable de bien des manières à Dirk. C’est un peu une situation similaire à Dirk et Nash, sauf que Porzingis et Doncic sont plus grands » salive Rick Carlisle. Avec les talents de créateur du Slovène et ceux de finisseur du Letton, Dallas a une colonne vertébrale particulièrement solide, capable de mettre à mal toutes les défenses NBA. À court et surtout long terme.

Mais pour cette saison, il faudra déjà voir comment le duo fonctionne. Kristaps Porzingis a manqué vingt mois de compétition et risque donc d’être rouillé, alors que Luka Doncic sera désormais attendu sur tous les terrains NBA…

Pascal Siakam peut-il garder les Raptors en haut de l’affiche ?

Kawhi Leonard parti, les Raptors ont misé sur Pascal Siakam pour leur avenir. Il faut dire que le Camerounais progresse à grands pas, en ayant été précieux dans la quête du titre, et un MIP évident.

Avaleur d’espace, difficile à contrôler poste bas, l’ailier fort doit désormais prendre une nouvelle dimension. Car il n’aura pas le MVP des dernières Finals pour prendre la direction des opérations dans les moments importants. Son GM, Masai Ujiri, est convaincu de son potentiel et s’il suit sa courbe de progression, Pascal Siakam peut vite faire taire les critiques et les doutes sur son nouveau contrat : 130 millions de dollars sur quatre ans.

Sera-t-il capable d’endosser ce nouveau costume de « franchise player » ? Il aura en tout cas le soutien de Kyle Lowry et Marc Gasol cette saison afin de réaliser cette transition, essentielle pour l’avenir de Toronto.

Markelle Fultz et la stabilité seront-ils les éléments de la réussite d’Orlando ?

Depuis le départ de Dwight Howard et Stan Van Gundy, le Magic tâtonnait. Les choix des dirigeants ont souvent été ratés (ce trade pour récupérer un Serge Ibaka en fin de contrat en échange de Ersan Ilyasova, Victor Oladipo et Domantas Sabonis reste un modèle de loupé) et l’équipe stagnait, loin des playoffs. Même à l’Est.

L’arrivée de nouveaux dirigeants et de Steve Clifford a changé la donne. Plus solide autour de Nikola Vucevic, la troupe floridienne a enfin décroché une qualification pour la postseason, et espère bien récidiver.

Pour cela, Orlando a misé sur le même effectif (seul Al-Farouq Aminu est arrivé), le développement de ses jeunes (Jonathan Isaac, Mo Bamba…) et Markelle Fultz. L’ancien n°1 de la Draft a l’occasion de prouver sa valeur, et il arrive dans une équipe qui a besoin de sa capacité à percuter. « Sa force était l’une de nos vraies faiblesses l’an dernier » explique ainsi Steve Clifford. « Nous avons eu du mal à mettre le ballon près du cercle. Je pense que c’est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles il est si précieux pour notre équipe ».

Quelle ambition pour Jimmy Butler et le Heat ?

Même s’il pouvait viser plus haut à Philadelphie, Jimmy Butler voulait tracer sa propre route, au sein d’un club qui lui ressemble. L’arrière/ailier a donc fait le forcing pour rejoindre le Heat de Pat Riley, conseillé par Dwyane Wade.

« Je pense qu’il y a d’abord la culture de cette franchise, avec évidemment les joueurs d’aujourd’hui, mais aussi ceux d’hier. Cela correspond à ce que je suis et ce que je pense au quotidien. Pour moi, et pour être franc, c’est un nouveau chez moi » a-t-il ainsi expliqué lors de son arrivée. « Celui que je considère comme l’un de mes meilleurs amis et un frère, Dwyane Wade, a fait beaucoup pour cette franchise et c’est un joueur incroyable. Il a peut-être eu un petit rôle là-dedans… Il disait toujours : « Ce sera un endroit pour toi. Ta personnalité, ta mentalité, la culture du Heat… Tout colle. » On en rigole maintenant, mais avec du recul, il avait plus ou moins envisagé comment ça allait se passer et que ce serait un endroit pour moi ».

La dureté, l’exigence physique… Miami correspond en effet à « Jimmy Buckets » mais beaucoup moins à d’autres joueurs. Le passage de Hassan Whiteside fut ainsi très compliqué. Et que dire de Dion Waiters, frustré par son temps de jeu et les choix d’Erik Spoelstra ? Les entraînements à 3h30 du matin, ce n’est pas pour tout le monde.

Qui des Nuggets ou du Jazz sera le plus solide à l’Ouest ?

Et si les chamboulements de la conférence Ouest profitaient aux outsiders ? À Denver, on n’a quasiment pas modifié son groupe, profitant simplement du départ de Russell Westbrook d’OKC pour mettre la main sur Jerami Grant. À Salt Lake City, le changement est plus profond avec les arrivées de Mike Conley, Bojan Bogdanovic ou encore Jeff Green, Ed Davis et Emmanuel Mudiay. Des renforts solides pour passer un cap et viser le titre.

Sur le papier, les Lakers ou les Clippers semblent peut-être mieux armés, mais dans une NBA sans certitude, celles construites depuis plusieurs saisons dans le Colorado ou dans l’Utah peuvent faire la différence.

Les Français vont-ils rebondir ?

Double meilleur défenseur de NBA, Rudy Gobert est clairement le Français le plus en vue de la ligue. À Orlando, Evan Fournier doit lui retrouver de l’adresse, et sa Coupe du monde pourrait bien l’aider.

Quant aux autres, c’est beaucoup plus compliqué. À Washington, Ian Mahinmi enchaîne les blessures alors que Nicolas Batum va sans doute glisser vers un rôle de remplaçant qui ne le gêne pas et qu’il se dit prêt à accepter. Joakim Noah attend de son côté toujours un contrat alors que Gerschon Yabusele a de nouveau filé en Chine et qu’il est difficile de se projeter quand à l’avenir des jeunes.

Timothé Luwawu-Cabarrot n’a ainsi pas été conservé par les Cavs alors qu’Elie Okobo ne sait pas quel rôle il aura à Phoenix alors que Sekou Doumbouya devrait passer pas mal de temps en G-League et que Vincent Poirier devra être patient. Quant à Frank Ntilikina, il a bien été prolongé par les Knicks, mais son avenir est toujours aussi flou…

Qui aura le premier choix de la prochaine Draft ?

Actuellement, personne n’ose avouer viser la prochaine Draft, certaines équipes (comme les Hornets) admettant tout de même préparer une saison de « transition », c’est-à-dire sans réelle ambition sportive.

Dans les faits, les clubs vont vite se projeter vers la lottery du 19 mai 2020. Et à ce petit jeu, Charlotte, Cleveland, Washington, Memphis, New York ou Phoenix pourraient ainsi rapidement y penser.

Pour viser qui ? Selon les premières « Mock », c’est le pivot James Wiseman (Memphis) qui a le plus de chances d’être choisi en premier choix. Derrière, on évoque les meneurs Cole Anthony (North Carolina) et LaMelo Ball (Australie), l’arrière Anthony Edwards (Georgia) ou l’ailier israélien Deni Avdija (Maccabi Tel Aviv). Mais également deux Français, Théo Maledon et Killian Hayes, qui pourraient tous les deux être des « lottery picks » le 25 juin.


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