Steve Kerr jubile sur son banc. « Yeah, on l’a gagné ! », affiche-t-il en serrant les poings devant son assistant Mike Brown. Le coach des Warriors vient simplement de remporter son premier « challenge ». C’était face aux Wolves après une sortie de balle finalement attribuée à Robert Covington. Une réaction ironique car le coach n’est pas fan de cette nouvelle règle.
« Je n’aime pas cette règle », affirme-t-il sans détour. « Je n’aime pas du tout le revisionnage des images. J’estime que le ralenti devrait être limité aux « buzzer beater » à la fin de chaque quart-temps ».
Or, cette nouveauté a un champ beaucoup plus large puisque le « challenge » concerne les fautes, les contres réalisés alors que le ballon est dans sa phase descendante, les ballons en touche et les ballons touchés au-dessus du cercle.
« On doit demander un temps-mort pour ça », rappelle Steve Kerr. « Tu dois t’assurer de ne pas gaspiller un temps-mort sur une action qui n’en vaut pas le coup. Donc ça va devenir un facteur important ».
Il ajoute en nuançant malgré tout : « Si tu es sur le point d’en prendre un ou que tu es dans un mauvais « run » et que tu vois quelque chose de litigieux, tu peux en prendre un aussi et revoir l’action. Dans ce cas-là, il n’y a pas de mal à ne pas obtenir le coup de sifflet ».
Cette nouvelle règle est de toute façon récente, les coaches devront l’apprivoiser pour lui trouver une éventuelle dimension stratégique. « C’est quelque chose qui va prendre un peu de temps pour qu’on s’y habitue, et pour savoir quand l’utiliser », livrait récemment Doc Rivers.
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Face aux Wolves, Stephen Curry avait également réagi avec un grand sourire quand son coach remportait son premier « challenge ». Le meneur des Warriors qualifie cette règle « d’intéressante. Évidemment, il y a le rythme du match. Tu ne veux pas le casser. C’est une option que les coaches ont et ils devront être sélectifs. C’est un outil utile si tu l’utilises correctement. Si tu te rates, ça peut être mauvais car ça stoppe le match et tout le monde te regarde genre : ‘Qu’est-ce que tu avais en tête ?’ Tu peux être vulnérable dans cette situation ».